Casino de Ribeauvillé : Casino au point mort.
Pour résoudre le casse-tête juridique du casino de Ribeauvillé, deux axes de travail étaient envisagés. Modifier la loi pour l'adapter au cas de la cité des Ménétriers, c'est à dire autoriser les communautés de communes à procéder à une délégation de service public. Ou alors reprendre la procédure administrative de demande d'ouverture pour qu'elle soit conforme à la législation.
La première hypothèse semblait largement privilégiée et plusieurs services du ministère de l'Intérieur y travaillaient. Mais rien n'a semble-t-il bougé depuis le mois d'avril.
A tel point que l'hypothèse d'une reprise de la procédure administrative revient sur le tapis. Pour Nicolas Ricat, directeur marketing d'ACCOR, le groupe qui a remporté l'appel d'offres en 2001, le dossier « est toujours sur le haut de la pile » au ministère. Et, selon lui, plusieurs cas de figure sont étudiés: « le scénario parlementaire, mais d'autres aussi, peut-être plus souples ».
Vers Ribeauvillé?
Pierre Adolph, président de la communauté de communes du pays de Ribeauvillé explique que « la situation est un peu bloquée sur le plan politique. On attendait beaucoup de la loi sur les libertés locales. Elle a été retardée ». L'élu laisse entendre qu'une « reprise partielle de la procédure » pourrait à nouveau être envisagée, même si elle n'a jamais vraiment été écartée. Il précise qu'il ne s'agirait pas de faire un nouvel appel d'offres (reprendre toute de la procédure) mais peut-être de retransférer une partie des compétences intercommunales vers Ribeauvillé pour que la commune puisse présenter elle-même le dossier. Ce scénario durererait « plusieurs mois ». Encore du retard. Le casino devait ouvrir en janvier 2004.
(source dna.fr/O.C.)
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