200 millionnaires en 2023, une politique des jeux en 2024 !
200 nouveaux millionnaires en 2023 grâce à la Française des jeux , une Politique Des Jeux ambitieuse pour la France en 2024 grâce au Parlement !
par
Jean-Pierre G. MARTIGNONI-HUTIN jr.
Sociologue, université Lumière Lyon 2, Centre Max Weber (CMW) UMR 5283
« Suggérons à la France d'organiser une méga loterie, comme le font les Américains avec le Power Ball et comme le perpétuent les Espagnols depuis 1812 avec la Loteria de Navidad. En relançant l'impôt ludique, l'État ne ferait que renouer avec l'histoire. Les loteries importées d'Italie par Casanova ont fait rentrer de l'argent dans les caisses publiques, et les révolutionnaires de 1789 ont transformé la Loterie royale en Loterie nationale. La manne ludique a ensuite aidé les gueules cassées de la Grande Guerre et en 1933, les parlementaires ont réintroduit la Loterie pour lutter contre les calamités agricoles. Dans toutes ces époques, le jeu n'était pas synonyme d'addiction mais de solidarité. Comme l'a précisé le professeur Pierre Tremblay (Université du Québec, Montréal), l'exploitation par les États des jeux de hasard est un phénomène universel, dont la finalité originelle est humanitaire et vise le développement du bien commun. » ( extrait de la tribune publiée dans les Échos :Jean-Pierre G. MARTIGNONI-HUTIN« Les jeux d’argent : un impôt démocratique » Les Échos, idees-debats, 30/12/2016)
Février 2024
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Résumé = L’énergie ludique, une source de financement puissante, pérenne, difficile à estimer car sans doute inépuisable, pourrait être davantage exploitée dans le cadre d’une nouvelle Politique Des Jeux, nationale, ambitieuse, démocratique, généreuse, redistributrice… Elle pourrait concerner tous les opérateurs - et pas seulement la FDJ - mais également les millions de joueurs Au moment où l’ANJ - autorité administrative indépendante (AAI) - multiplie les mesures liberticides néo prohibitionnistes, sous la domination de la doxa du jeu pathologie maladie, qui a terme ne peut que tuer la poule aux œufs d’or, déstabiliser les différentes filières de l’économie ludique ; la représentation nationale ,dans toute sa diversité, doit se saisir de ce noble dessein qui ne peut être mise en place par une AAI sous influence. Cela lui permettrait de renouer avec l’histoire des loteries tout en renouant avec sa propre histoire En ce début d’année, souhaitons que la France se dote enfin, d’une Politique Des jeux Nationale transparente, redistributrice, qui inclut tous les opérateurs mais aussi les millions de joueurs. Ils en sont déjà les uniques financeurs, ils devraient en être logiquement peu ou prou les décideurs. Cette politique ne saurait rester durablement sous le joug néo-prohibitionniste et liberticide de l’ANJ et de la doxa du jeu pathologie maladie. Certes, la représentation nationale a un peu repris la main sur l’ANJ ces derniers mois (*) Mais à l’image du jeu Mission Patrimoine, l’impôt ludique, cet impôt démocratique (**) - car volontaire et indolore pour les non joueurs - pourrait d’avantage profiter à l’intérêt général, s’il était intégré dans un grand dessein politique, économique, culturel, tout en renouant avec la riche histoire des jeux de hasard. Notre pays pourrait par exemple pour diminuer sa dette de plus de 3000 milliards, lancer une méga loterie, comme le font les Américains avec Powerball, Méga Millions et comme le perpétuent les Espagnols depuis 1812 avec la Loteria de Navidad. Un pactole digne de Crésus assurerait son succès. La loterie Power Ball a atteint 1,55 milliards ; le Gordo (le gros lot)de la loterie de Noël espagnole est monté à 2,6 milliards ) L’exemple du livret A démontre que les Français répondent avec enthousiasme, quand Bercy mène une politique des taux attrayante en matière d’épargne. En 2023, nos concitoyens ont déposé volontairement la somme fabuleuse de 39,91 milliards sur le Livret A et le LDDS, un record historique. Conséquence de ce cercle vertueux, ils ont récoltés 15 milliards d’intérêts en janvier 2024 et l’encours total du livret est désormais de 564, 9 milliards. (il était de 367 en 2013) Il pourrait en être de même en matière de jeux (méga loterie, taux de retour aux joueurs (trj) attractif …) En relançant l'impôt ludique, l'État ne ferait que renouer avec l'histoire. Les loteries importées d'Italie par Casanova ont fait rentrer de l'argent dans les caisses publiques. Les révolutionnaires de 1789 ont transformé la Loterie royale en Loterie nationale. La manne ludique a aidé les gueules cassées de la Grande Guerre. En 1933, les parlementaires ont réintroduit la Loterie pour lutter contre les calamités agricoles. Dans toutes ces époques, le jeu n'était pas synonyme d'addiction comme le serine l’ANJ mais de solidarité. Comme l'a précisé le professeur Pierre TREMBLAY(Université du Québec, Montréal), » l'exploitation par les États des jeux de hasard est un phénomène universel dont la finalité originelle est humanitaire et vise le développement du bien commun. » L’État cherche de l’argent …les français aussi ! Bercy ne souhaite pas augmenter l’impôt, le joueur accepte de payer l’impôt ludique de manière volontaire ! Alors qu’est-ce qu’on attend pour être heureux !?
(*) quelques exemples : Loi visant à? réduire les inégalités territoriales pour les ouvertures de casinos », dans les villes ayant des activités hippiques historiques (rapporteur François BONHOMME , sénateur LR, rapport n°584 ,1O mai 2023) ; Proposition de loi (n° 1248) du député Philippe LATOMBE ( Démocrate Modem et indépendants) déposée à l’Assemblée nationale le 23 mai 2023 visant à autoriser les exploitants de casinos à proposer des jeux de casino en ligne ; Rencontres » organisées à Assemblée Nationale par d’Éric WOERTH - « Quelles perspectives pour les jeux d'argent et de hasard, 13 ans après leur ouverture en ligne ? (salle Colbert le 1° juin 2023) ; Mission Nature le loto écolo lancé en octobre 2023 suite à une initiative du député Jean-Marc ZULESI etc….
(**) Jean-Pierre G. MARTIGNONI-HUTIN« Les jeux d’argent : un impôt démocratique » (Les Échos, idees-debats, 30/12/2016)
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Introduction
A écouter l’Autorité Nationale des Jeux (ANJ), certains addictologues, les jeux d’argent seraient forcément synonyme de perte, d’addiction, de jeu compulsif. A croire certains psychiatres, psychologues… ils seraient même comparables aux opiacés. Comme le suggère la tribune provocatrice publiée dans le Figaro dont le premier signataire l’addictologue Jean-Michel COSTE (1), est membre du collège de l’ANJ (2) et ancien responsable de l’Observatoire des drogues : « Élargir les jeux d’argent en ligne, c’est encourager une drogue » Dans ce pamphlet, sur lequel nous reviendrons dans une prochaine contribution, ce « titulaire d’un diplôme d’expert démographe » tel qu’il se présente, qualifie même les casinos et les machines à sous sur internet, de « crack-cocaïnes des jeux d’argent »
Bref, c’est la figure du joueur dosteiskien se perdant dans le jeu, du joueur addict, du jeu comme opium du peuple et comme opium tout court, que la doxa du jeu pathologie maladie, Isabelle FAULQUE PIERROTIN (la patronne de l’ANJ), certaines associations, imposent à la classe politique, aux médias … dans des dérives (bureaucratiques sanitaires idéologiques…) politiquement, intellectuellement et scientifiquement problématiques. Alors bien évidemment, il y a des perdants dans le jeu et ils sont majoritaires. C’est la loi d’airain des jeux de hasard. Tous les joueurs acceptent ce principe. Mais à contrario, les millions d’actes ludiques quotidiens permettent à des milliers de gagnants, d’améliorer l’ordinaire, d’empocher quotidiennement de confortables gains intermédiaires, de changer de vie avec de gros pactoles et même désormais de bénéficier de rentes « viagères » juteuses. Jusqu’à 100 000 euros par an à vie avec Keno et jusqu’à 20 000 euros par mois pendant 30 ans avec Eurodreams, le nouveau jeu associant 8 loteries européennes* (3) ( voir annexe 2 et 5)
(*)Certes on peut trouver ces sommes rondelettes trop élevées mais elles représentent peu de chose comparé à la retraite chapeau (770 000 euros de rente annuelle à vie ) que revendique l’ex patron de RENAULT Carlos GHOSN, débouté par la cour de cassation en décembre 2023. Les Échos rappelle que « l’homme d’affaires est visé par trois mandat d’arrêt internationaux, un premier au japon pour malversations financières, un deuxième à Nanterre pour abus de biens sociaux et blanchiment en bande organisée et un troisième à Paris en juillet 2023 pour corruption et abus de biens sociaux. Les juges d’instruction le soupçonnent d’avoir fait verser via une filiale de RENAULT 900 000 euros à Rachida DATI , devenue ministre de la culture, pour masquer une activité de lobbying au parlement européen, alors qu’elle y était députée » (4)
Ces « Pensions » ludiques originales, meilleures que la retraite d’un sénateur c’est dire, sensibilisent des millions de Français en activité, parfois inquiets sur leur avenir quand ils arrêteront de travailler. Elles intéressent aussi les seniors déjà à la retraite. Personnes du 3°âge et même du quatrième, qui jouent quotidiennement ou régulièrement pour de multiples raisons, sans pour autant que leur passion pour les jeux d’argent - aux multiples espérances, sociabilités, socialités et vertus thérapeutiques - soit synonyme d’addiction, comme le laisse entendre Maryse GAIMARD et Matthieu GATEAU dans leur ouvrage : « Seniors, jeux de hasard et d’argent : loisir ou addiction ? » (5)
Depuis des lustres la Politique Des Jeux (parisienne) de la France se décide dans le dos des joueurs… et le plus souvent sur leur dos
En ce début 2024, et pas seulement dans un esprit positif correspondant à une nouvelle année, nous voudrions parler de ces milliers de petits ruisseaux ludiques qui, renouant avec la mythologie, permettent à la rivière Pactole de charrier des trésors parfois dignes de Crésus(6) empochés par les heureux gagnants. Joueurs récidivistes opiniâtres, ou joueurs occasionnels qui ont eu la chance que Fortuna (7) intercède en leur faveur.
Cela nous permettra en conclusion, de souligner deux , trois fondamentaux ( illusio ludique, l’impôt ludique comme impôt démocratique ….) permettant d’envisager une Politique Des Jeux novatrice, ambitieuse, redistributrice, dont les joueurs, qui en sont déjà les seuls financeurs, en seraient logiquement peu ou prou les décideurs. Par exemple en matière de « consumérisme ludique », de « politique des taux »… de redistribution (le fameux TRJ : taux de retour au joueur), de répartition des gains. Gros jack pot pour quelques personnes ou, comme nous l’avons vu ci avant, rentes qui concerneraient beaucoup plus de monde. Sur ce registre, nous subodorerons que les millions de joueurs jamais consultés ( en matière de jeux de hasard, quelques personnes à Paris décident de tout depuis des années dans le dos des joueurs et le plus souvent sur leur dos !) ne se tireraient pas une balle dans le pied, s’ils étaient peu ou prou les décideurs d’une politique des jeux nationale. Sauf pour des loteries exceptionnelles à la symbolique forte ( voir conclusion) ils n’envisageraient même pas, pour la pérennité de l’économie ludique, de faire toucher aux gagnants des pactoles qui correspondent au salaire du footballeur Karim BENZEMA : « entre 250 000 et 300 000 euros par jour selon les estimations »! (8)
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200 nouveaux millionnaires en 2023 simplement pour la Française des jeux
- Alors oui, on peut gagner en jouant. N’en déplaise à Isabelle FAULQUE PIERROTIN, à certains addictologues, moralistes, associations familiales qui ânonnent de manière propagandiste et méta-biblique : « tu ne joueras point ». Ces groupes de pression « s’activent » - et quand nous regardons ce que fait l’ANJ depuis des mois nous pouvons même parler d’activisme et de communication propagandiste - comme une véritable Police des Familles. Ils s’immiscent sans vergogne dans la socialisation ludique primaire familiale (convention et sondage UNAF, ANJ), proclamant : « tu ne transmettra pas ta passion ludique pour les jeux d’argent à tes enfants même si tu es turfiste », « tu ne joueras pas aux jeux de hasard devant eux » « tu n’offriras pas des pochettes cadeaux jeux FDJ à ta progéniture, « les jeux d’argent ne sont pas des jeux pour les enfants ». Pour la dernière injonction ( qui est restée plusieurs mois à la une du site de l’ANJ de manière propagandistes) le régulateur enfonce des portes ouvertes, car tout le monde le sait déjà, outre l’interdiction aux moins de 18 ans rappelée de multiples façons sur les affiches et supports de jeu et nonobstant l’impossibilité d’entrer dans un casino quand on n’est pas majeur. Ceci dit sur le fond, la volonté du régulateur et de certaines associations familiales (UNAF) de violer l’intimité ludique des familles pose un vrai problème : l’ANJ a-t-elle le prétention d’interdire la socialisation ludique primaire intra familiale, groupale, sociétale ? Les jeux d’argent sont dans la société, il est logique que les individus y soient confrontés
- Ainsi, simplement pour 2023, la Française des jeux a « accouché » de 200 millionnaires (9), riches d’un million d’euros. Et parfois de beaucoup plus s’ils gagnent le Big Win du Loto ou celui d’Euro millions. Et l’année n’était pas totalement écoulée au moment où nous rédigions ces lignes. Isabelle CESARI, qui accompagne les gros gagnants de la FDJ annonçait une cagnotte de 15 millions pour le grand loto de Noel, une autre de 13 pour le super loto du 31 Décembre.
Grâce aux gagnants, l’argent du jeu ruisselle
200 nouveaux millionnaires en une seule année, simplement pour la FDJ. Ce n’est pas rien. Ca fait du monde. 200 personnes ! Et le cas échéant certainement : le conjoint, la famille, les enfants, petits-enfants, les grands parents…. et sans doute plus encore. Car souvent les gagnants redistribuent à leurs proches, à la famille entourage… et versent à des associations, à des causes d’intérêt général, à des personnes malades ou démunies. Sur ce registre, invitons les économistes à chiffrer ce « ruissèlement », plutôt qu’éternellement instruire des procès idéologiques contre l’État Croupier qui exploite ces pauvres joueurs issus des catégories populaires et des classes moyennes désormais majoritaires en France selon l’Institut Montaigne(IO) Comme par exemple Quentin DUROY et Jon D. WISSMANN dans leur article = « Le monopole de l’État français sur les jeux d’argent : de l’art d’extorquer des fonds aux plus démunis », (11)Idem pour de nombreux médias qui souvent perdent toute objectivité quand ils parlent des jeux de hasard. A l’image du journal le Monde qui, sous « la plume » de Daniel SCHNEIDERMANN, titrait il y a quelques années : «Loto , machines à sous : l’argent de l’espoir idiot » ! (12). A l’image du Monde Diplomatique qui, sous la « faucille » de Bernard STIEGLER, présentait le jeu RAPIDO de la FDJ comme « un assommoir contemporain » ! dans une rubrique intitulé «Le temps des attrapes nigauds » !! (13)Et nous pourrions multiplier les exemples, nous prendrons juste Le Monde Diplomatique :
- Libéralisation et conflits d’intérêts : Paris en ligne, les jeux sans le pain ( Marie BENILDE , le monde diplomatique octobre 2010, page 26)
- Détresse sociale et rêves de fortune = Remède miracle contre la crise « Faites vos jeux ! » ( Ingrid CARLANDER, le monde diplomatique aout 1994, page I8, I9 )
- «Le temps des attrapes nigauds : « RAPIDO l’assommoir contemporain »( Bernard STIEGLER Le Monde Diplomatique, aout 2000 page 28)
- Vendre du rêve et vider les poches : Les pigeons et les requins ( Benoit BREVILLE, le monde diplomatique, février 2022, page 5 )
- « Chaque fois que vous jouez, le Royaume-Uni gagne »… : La Loterie britannique, vendre du rêve et vider les poches(Lucie ELVEN le monde diplomatique février 2022, page 4 et 5)
L’élitisme ethnocentré de certains intellectuels et journalistes - notamment mais pas seulement parisiens - laisse pantois. En parlant ainsi, ces gens-là soulignent leur mépris pour les pratiques ludiques populaires mais aussi leur haine intellectuelle du peuple, c’est à dire d’une majorité des Français. Voilà comment commence avec hargne le pamphlet provocateur de Bernard STIEGLER sur Rapido :
« en France s’est mise en place dans une pudique indifférence, l’une des dernières — et des pires — inventions de La Française des jeux : le Rapido. A cette loterie, dont les terminaux électroniques sont disposés dans ces innombrables lieux publics où l’État vend du leurre en masse, il y a « un tirage toutes les cinq minutes ». L’imprimé qui vante cette « distraction » avertit d’emblée qu’on a « une chance sur 5,5 de gagner ». On peut donc calculer son avenir, puis le jouer à la loterie douze fois par heure ! C’est ainsi que les plus grandes avancées technologiques servent parfois à crétiniser les masses.
« Des sous sous dans la popoche »
Malgré l’ouvrage, « Les millionnaires de la chance » : rêve et réalité » de Michel PINCON et Monique PINCON CHARLOT (14) qui pose problème (***) on ne sait pas grand-chose finalement (*) sur ces centaines de joueurs qui gagnent un gros pactole, ces milliers d’autres un gain intermédiaire confortable et ces dizaines de milliers de français qui, quotidiennement, parfois à chaque heure dans les casinos (voir ci-dessous), empochent de coquettes sommes. (*hormis l’intéressant livre du journaliste Vincent MONGAILLARD longtemps chroniqueur au Parisien couvrant les jeux de hasard (15)
Raison : le plus souvent ils gardent l’anonymat, adoptent la sage maxime vivons heureux, vivons caché. Nous pouvons comprendre cette prudence légitime. Néanmoins nous subodorerons, malgré la célèbre sentence affirmant que l’argent ne fait pas le bonheur( voir encadré ci-dessous*** ), que celui gagné au jeu y contribue fortement, surtout quand il atteint la somme symbolique du million. Ce mot, cette formule magique synonyme de richesse - « le million » - avec sa figure emblématique - « le millionnaire » - était scandée par le public lors du tirage télévisé du jeu du même nom diffusé sur TF1. Dans cette émission intense - à un cran près, la roue de la Fortune que faisait tourner le joueur, pouvait le transformer en Millionnaire - l’animateur Philippe RISOLI a reçu 4000 gagnants qui ont empoché de 100 000 à 1 millions de francs. Il a raconté son expérience dans un livre grand public sorti en 1994 : « Les secrets du Millionnaire »(16). Le trio comique « Les Inconnus » a sorti deux sketchs sur ce tirage (« Les Trois Frères : Le million » ; « Les sous sous dans la popoche « (17) ) confirmant qu’il était une émission culte très regardée des Français, joueurs et non joueurs
(***) « L’argent ne fait pas le bonheur » = une morale provocatrice et contradictoire du « riche » ; une morale d’objectivation et de consolation du « pauvre »
Malgré son intérêt, le livre de Michel PINCON et Monique PINCON CHARLOT sur les gros gagnants du Loto apparait insatisfaisant, orienté, très ambivalent. A l’image des titres de chapitre, qui prennent systématiquement une connotation antinomique, négative, pleine de sous-entendus : « une heureuse catastrophe »( chapitre 1) « le poids des origines » ( chapitre IV), « peut-on devenir rentier ? »(chapitre X) « le regard des autres » (chapitre XI); « le monde de la finance et du luxe » : pas si facile XIII), « les médias entre attirance et méfiance »( chapitre XIV) Dans cet ouvrage, une petite musique lancinante ethnocentrée semble conforter peu ou prou une morale de sens commun, qui, pour le coup, n’est pas du tout une formule de bon sens : « l’argent ne fait pas le bonheur ….des pauvres, notamment s’il provient du jeu ». Cette sentence méta-religieuse (« l’argent ne fait pas le bonheur ») correspond à une morale (indécente, provocatrice, hypocrite et contradictoire) du « riche »… qu’il n’applique pas à lui-même et constitue une morale d’objectivation et de consolation du « pauvre », qu’on rencontre parfois contradictoirement dans les milieux populaires. Mais remarquons que ce discours n’empêche pas bien au contraire, ces catégories sociales de jouer pour tenter de devenir riche, avoir plus d’argent. Ce qui confirmerait que cette formule est un gros mensonge, et que les personnes qui tiennent ce discours se mentent à elle-même pour sauver la face ou parce qu’elles savent qu’elles ne seront jamais riches.
« Quiet Days in CLICHY »
Inquiétude parisienne : « Mon Dieu Mon Dieu que la vie des gagnants du Loto doit être difficile ». Réponse de province : « Mais non mais non, il est probable qu’ils vivent mieux qu’avant » qu’ils vivent des jours tranquilles à CLICHY ou ailleurs , comme Paul BONHOURE le premier gagnant de la Loterie Nationale en 1933 ( réintroduite cette année-là par les parlementaires pour lutter contre les calamités agricoles) qui acheta un domaine de 60 hectares et y vécut tranquillement le reste de sa vie
Certes on peut toujours s’inquiéter de manière parisienne abscon et intello. « Oh là là que la vie des gagnants du Loto va être difficile » « Mon Dieu, Mon Dieu mais que ont-ils faire de tous ces millions qui leur tombent sur la tête ? ». Restons les pieds sur terre en province ! Il est plus que probable que les gros gagnants du Loto vivent des « jours tranquilles à Clichy » (18); que leur vie s’est grandement améliorée; qu’ils rendent beaucoup de gens heureux (enfants, petits-enfants , famille entourage, famille élargie, amis) en distribuant autour d’eux sans rien dire à personne ; qu’ils consomment (ce qui n’est pas forcément désagréable) plus que la moyenne, des produits et services de meilleurs qualité (voitures, voyages, restaurant, hôtel, bijoux….) réinjectant leur fortune dans le circuit économique; qu’ils font fructifier leur pactole à la bourse, contribuant à financer les entreprises; qu’ils se lancent eux-mêmes dans des projets professionnels ambitieux ou plus modestes (on a même vu un des premiers gros gagnant du Loto…ouvrir un bar tabac FDJ ) ou tout simplement qu’ils achètent du terrain et une belle maison. Comme le tout premier gagnant de la Loterie Nationale Paul BONHOURE qui, « le 7 novembre 1933 - après un tirage cérémoniel salle du Trocadéro agrémenté par la présence de la musique de la Garde Républicaine, gagna 5 millions. Avec le pactole, et après avoir donné sa boutique à son premier commis, l’ex coiffeur de TARASCON devenu une célébrité nationale, acquit un domaine de 60 hectares près de Beaucaire et y vécut tranquillement le reste de sa vie »( 19)
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596 familles sont devenus millionnaires en trois ans grâce la Française des Jeux…mais surtout grâce aux joueurs
• « Grace » à Stéphane PALLEZ (la PDG de la FDJ qui souvent remet un volumineux fac similé du chèque aux gros gagnants ( photo annexe 1) ces 200 « nouveaux riches » de 2023 - formule à prendre au sens littéral et non dans son acceptation péjorative - s’ajoutent naturellement aux millionnaires des années précédentes. Par exemple en 2003 : 147 personnes ont récolté plus d’un million à la FDJ et 360 plus de 150 000 euros. Également en 2019, 149 familles françaises deviennent millionnaires (20) : 142 grâce aux loteries, 7 grâce aux jeux de grattage. Chacune a empoché entre 1 et 32,6 millions. Au total sur trois années seulement (2003, 2019, 2023), 596 familles sont devenus millionnaires grâce à l’opérateur historique…. et surtout grâce aux autres joueurs.
Principal pourvoyeur de millionnaires, comme son nom l’indique un peu : Euro millions. 104 des 149 millionnaires de 2019 ont remporté un chèque de 1 million à la tombola My Million. Un jeu complémentaire à Euro millions réservé aux français. Pour l’achat d’une grille Euro millions, les participants reçoivent un code faisant l’objet d’un tirage spécifique deux fois par semaine. Une chance au grattage , une chance au tirage en quelque sorte. En référence au célèbre slogan du Tac o Tac, un jeu de grattage à 10 Francs lancé en 1983 et illustré de deux dauphins émergeants de l’eau.
Visiblement avec ce gain à la symbolique forte (1 million)qui apparaît plus accessible que le jackpot d’euro millions, l’opérateur historique - qui connaît bien sa clientèle et apparaît souvent proche des préoccupations des Français - a frappé juste. A tel point que parfois, c’est « une pluie de millionnaires » (21) que la FDJ fait tomber. Comme ce vendredi 3 février 2023 ou, lors d’un tirage au sort exceptionnel, 1OO personnes ont touché 1 million, en plus du jackpot principal de 17 briques. Cette météo ludique joyeuse pour les gagnants et intéressante dans la présente réflexion (voir notre conclusion) a concerné les neuf pays participant à la loterie européenne : Autriche, Belgique, Espagne, France, Irlande, Luxembourg, Portugal, Royaume-Uni et Suisse. En janvier 2022, cette formule avait déjà permis à 28 joueurs français de devenir riches d’un million, faisant de la France le pays européen le plus chanceux, devant le Royaume-Uni (24 millionnaires ), l'Espagne (18 millionnaires ) le Portugal (10 millionnaires). ( confer annexe 4)
Si la somme mise en jeu (1 million d’euros) est toujours la même dans le cadre de My Million, le pactole atteint plusieurs dizaines voire plusieurs centaines de millions pour l’Euro millions. Le plafond a été fixé à 250 millions. Bien entendu - loterie européenne oblige - il n’y a pas que les français concernés par ce pactole, pour le plus grand bonheur de voisins anglais notamment. En matière ludique, le brexit connaît pas ! Pour l’année 2019 sur les 15 gagnants Euro millions, 7 ont validé leur grille au Royaume-Uni. Souvent désunie, politiquement, économiquement, financièrement, diplomatiquement, militairement…, l’Europe Ludique existe et ne coute pas un rond au contribuable européen non joueur. En matière de jeu, les petites ruisseaux ludiques des différents pays de l’UE, forment la grande rivière européenne de l’euro million : un long fleuve, tranquille et pérenne(22)
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Avant de donner quelques exemples de pactoles dans les différentes « filières » du jeu, observons au niveau du ruissèlement et de la redistribution effectué par les gagnants - et pour faire la liaison avec notre dernier article sur le loto de la biodiversité (23) - que les joueurs n’ont pas attendu « les politiques » et l’initiative du député Jean Marc ZULESI à l’origine de Mission Nature, pour montrer que l’argent du jeu, pouvait soutenir la cause environnementale :« Le 11 décembre 2020 un retraité a remporté 200 millions à Euro millions Il est devenu la 400ème fortune de France. Deux ans plus tard, ce joueur occasionnel à transférer la quasi-totalité de son pactole à une fondation dédiée à la protection de l’environnement « Ce joueur généreux, altruiste et modeste a souhaité garder l'anonymat : "je ne cherche pas à me faire connaître, je souhaite continuer à vivre paisiblement, dans la discrétion la plus totale. »(24)
Changer de vie, de condition sociale, grâce aux pactoles du Loto, du Kéno et ceux fabuleux d’Euro millions
Premier opérateur national fort d’un monopole qui contradictoirement perdure malgré sa privatisation et sa mise en bourse - au grand dam de Bruxelles et des casinotiers qui ne cessent de dénoncer cette distorsion de concurrence - les gros gagnants de la FDJ en Métropole ou dans les DOM Tom, sont nombreux et régulièrement signalés dans la presse
1/= A EURO MILLIONS en septembre 2023 : « un Français remporte le jackpot de 130 millions » C'est la seconde fois ce mois-ci qu'un Français remporte le jackpot de l'EuroMillions. Début septembre, une joueuse bretonne a remporté les 109 millions mis en jeu dans la cagnotte » (25) En juin 2021 un pactole plus conséquent : « IL A GAGNÉ 200 MILLIONS À L'EUROMILLIONS: LA NOUVELLE VIE D'UN RETRAITÉ FRANÇAIS « (26) Et on pourrait multiplier les exemples spectaculaires pour l’euro millions. Ainsi ALAIN, retraité, gagne 132 M€ à ce jeu le 29 mars 2013. Son gain placé lui rapporte 9 000 € par jour
2/= AU LOTO EN NOVEMBRE 2023 = » PARIS: UN JOUEUR REMPORTE 15 MILLIONS AU LOTO : le quatrième plus gros gain de 2023 au loto français. Seuls trois autres gagnants ont fait mieux, avec des tirages gagnants à 17 millions le 14 janvier validé sur internet, et deux à 18 millions, respectivement les 26 avril et 16 septembre validés à Argentan et Colmar « (27)
Groupons nous et jouons ! : « LOTO: UN GROUPE DE 108 JOUEURS SE SONT PARTAGÉ UN JACKPOT DE 8 MILLIONS D'EUROS » « Tous avaient parié via l'offre en ligne "Multi chances". Lancée en 2018 par la FDJ, Cette variante consiste à mutualiser les mises entre un groupe de joueurs qui ne se connaissent pas. L'option "Multi Chances" permet de jouer un plus grand nombre de grilles (avec des espoirs de gain plus grand qu'en jouant seul) et de ne payer qu’une part du coût total en souscrivant à un certain nombre de "parts".(28) confer annexe 13
• Avant l’arrivée d’Euro millions et ses pactoles faramineux, le Loto représentait, notamment mais pas seulement, pour les catégories sociales populaires et les classes moyennes, l’image emblématique du jeu d’argent qui permet de changer de vie, de changer de condition sociale, de sortir de sa condition. Le tirage en direct à la télévision a grandement renforcé le mythe du Loto. Nous avons écrit un article sur l’animatrice (Annie POIREL) qui l’a assuré pendant des années, après avoir analysé le volumineux courrier qu’elle recevait des joueurs : Madame Loto : analyse de la correspondance des joueurs de loto “ (L’Homme et la Société : Revue Internationale de Recherches et de Synthèses en Sciences Sociales, n°109, Juillet Septembre 1993/3, 93-104.)
• Pour cette raison et vu son ancienneté (le premier tirage du loto s’est déroulé le 19 mai 1976 au théâtre de l'Empire à Paris) les gros gagnants, qui ont eu du jour au lendemain leur vie bouleversée suite à cet évènement heureux, sont relativement nombreux. Citons en quelque uns :
- « Papy Hubert retraité, gagne 6 M€ ( millions d’euros) au loto le 2 mars 2015, à plus de 70 ans
- GERARD : chef d'entreprise, gagne 22 M€ ( millions d’euros) au loto le 13 juillet 2013, renforçant les croyances autour du chiffre 13. Le hasard sonnant toujours deux fois … et même parfois trois, en juillet 1993 vingt ans avant de devenir multimillionnaire, GERARD avait déjà empoché 50 000 F au Loto. Comme la chance est parfois insolente, il a encore raflé 1 M€ (million d’euros) en 2015 au Keno.
- JEAN MICHEL , propriétaire d'une écurie de chevaux, gagne 4,66 M€ (millions d’euros )au loto le 21 décembre 2016
- ANDRE expert en bricolage, gagne 9 M€ (millions d’euros) au Loto en mars 2014.
- GUILLAUME, étudiant de 22 ans (le plus jeune vainqueur du Loto) gagne 5 M€ (millions d’euros ) en 2013. Il ne devient pas rentier, mais pompier professionnel (source: 40 ans du Loto : ces histoires extraordinaires de gagnants. (Vincent MONGAILLARD, le parisien, 5 mai 2016 ) (confer annexe 3)
3/= Au KENO : « Du jamais vu : une joueuse des Hautes-Pyrénées gagne deux fois au Keno avec les mêmes numéros et empoche 1,6M€ ! : En août 2021, une joueuse du Keno met la main sur un jackpot de 800 000€ en remplissant sa grille fétiche. Le 2 septembre 2023, toujours avec ses numéros fétiches, elle gagne à nouveau 800 000€ au Keno. Elle aurait pu recevoir une rente annuelle à vie de 40 000€ , elle choisit de récupérer son gain en « cash » : 1,6 million d’euros »(29)
4/= A LA LOTERIE DU PATRIMOINE : Mission Patrimoine : « Une Martiniquaise remporte 1,5 million d’euros au jeu de grattage Mission Patrimoine 2023 » (30)
5/= A EURO DREAMS, ces rêves ludiques européens, nouvelle loterie de la FDJ sortie en octobre 2023 : « EuroDreams : les deux premiers gagnants ont joué en France, ils toucheront 20 000 euros par mois pendant 30 ans « (31) confer annexes 2 et 5
« Dans la salle du bar tabac de la rue des Martyrs » ( petit clin d’œil pour rendre hommage à François HADJI LAZARO fondateur du groupe les Garçons Bouchers , mort en février 2023)
: le bar tabac Le Fontenoy à Levallois Perret porte chance !
Certains espaces de jeu FDJ semblent même attirer la chance. Ils deviennent des lieux porte-bonheur pour les joueurs. Comme à Levallois-Perret au bar tabac Le Fontenoy, qui a eu deux gros gains en un mois : « la cagnotte de 130 millions remportée par un couple, ensuite deux autres joueurs ont gratté un «Méga Mots Croisés» et ont gagné 600 000 euros. « (32) La FDJ exploite cette superstition naturelle liée à la proximité ludique, attractive pour de nombreux joueurs. Elle imprime des affichettes colorées, placardées ensuite en bonne place sur la vitrine des revendeurs : « ici un gain de…a été gagné le… » Tout le monde a déjà vu ces annonces, c’est dire leur puissance. Cette communication renforce et rapproche l’espérance ludique générique du joueur
Les jeux de grattage : des petites fortunes à porter d’ongle
6/= : AUX JEUX DE GRATTAGE = Il n’y a pas que les grandes loteries de la FDJ qui font parler d’elles. Les jeux de grattage attirent des milliers de français car ils rapportent aussi des sommes conséquentes. De véritables petites fortunes à porter d’ongle = « Elle remporte un demi-million d'euro grâce à un jeu de grattage » raconte le Midi Libre » ( 33) :
« La propriétaire d'un jeu à gratter acheté à Frontignan le 6 novembre a empoché 500 000 €. C’est Noël avant l'heure sur le bassin de Thau ! il s'agit d'une gagnante qui, ce mercredi 22 novembre, s'est fait remettre un chèque de... 500 000 € ! Habituée des jeux de grattage, la chanceuse a acheté un ticket dans un tabac presse de Frontignan le 6 novembre. Et à découvert que les 100 000 € qui venaient de s'afficher étaient, cerise sur le gâteau, multipliés par cinq. Et le quotidien de rappeler les plus gros gains du département de l'Hérault :
- 7 000 002 € (millions d’euros) aux Aires en octobre 2009 »
- 12 000 000 € (millions d’euros) à Sérignan en janvier 2014 ;
- 21 000 009 € (millions d’euros) à Montpellier en mai 2019 ;
- 10 000 028 € (millions d’euros) à Valras-Plage en septembre 2020 ;
- 67 441 806 € (millions d’euros) à Lunel en janvier 2022 ;
Tout pour la daronne : un joueur de paris sportifs en ligne gagne 400 000 euros chez l’opérateur WINAMAX
7/= AUX PARIS SPORTIFS SUR INTERNET : Les Paris sportifs en ligne ne sont pas en reste : En 2020 « un joueur de Toulouse remporte 400 000 euros chez Winamax , après avoir misé 500 euros sur une série de 21 rencontres sportives. C’est le plus gros gain de l’histoire de cet opérateur, le précédent record était à 306 710 euros » rapporte Le Parisien :
- « Je n'ai plus de voix, car on a bien fêté ça, j'ai pris des risques, mais cela a payé », résume Grégory Caubet, tout juste rentré de Munich en Allemagne. Ce Toulousain de 39 ans, professeur de krav-maga et gérant de deux salles de sports de combat dans la Ville rose, vient de remporter le plus gros gain de l'histoire sur le site de paris en ligne Winamax, soit 399 441,32 euros très précisément.
- En misant 500 euros sur une série de 21 paris sportifs, ce passionné de sport et adepte du poker en ligne a empoché le jackpot, bénéficiant d'une chance insolente. Après deux semaines de suspense, cet habitant de Toulouse (Haute-Garonne) a raflé la mise dimanche 8 mars en pariant sur la victoire du Bayern de Munich face à Augsbourg dans le championnat de football allemand, un match auquel il a assisté avec une vingtaine de copains.
- « Dès le premier pari, le site Winamax m'a proposé de racheter le ticket, cela montait crescendo dans l'avancement des paris, mais je voulais aller jusqu'au bout afin de faire tomber le précédent record à 306 710 euros. Beaucoup d'amis m'ont dit de prendre le cashout (NDLR : une option qui permet d'assurer un minimum de gain), mais j'ai tenu bon, au risque de tout perdre. »
- Avec son gain faramineux le trentenaire fan de plongée, envisage d'acheter un catamaran pour faire un tour du monde. Il en a déjà repéré un à Saint-Martin, où il doit se rendre fin mars pour un championnat de poker. » (34)
Dans les casinos Barrière, Partouche, Joa….. les jackpots - petits ou gros - tombent souvent
8/= DANS LES 203 CASINOS = Les casinos sont également souvent concernés par les gains, avec parfois des journées gagnantes épiques comme dernièrement au Casino de Trouville : « Casino Barrière de Trouville : une journée épique en gain avec 14 jackpots remportés un jeudi 14 décembre 2023 « (35) Généralement plus modestes qu’à la FDJ, les sommes gagnées dans les casinos tombent souvent. Comme le précise la presse régionale, qui donne heure par heure le montant des jackpots gagnés ce jour-là au casino de Trouville, établissement proche du casino emblématique du Groupe Barrière de Deauville, deux établissements ou nous avions enquêtés, lors de notre vaste étude nationale sur les machines à sous (36)
10h05 | : 11 615,07 euros |
12h45 | : 2 430,50 euros |
16h39 | : 2 323,00 euros |
16h50 | : 1 961,21 euros |
17h10 | : 16 159,42 euros |
17h19 | : 1 620,00 euros |
18h13 | : 1 854,40 euros |
18h32 | : 1 685,80 euros |
19h05 | : 5 000,00 euros |
19h16 | : 2 122,83 euros |
19h56 | : 1 706,25 euros |
20h14 | : 2 430,00 euros |
21h42 | : 2 216,00 euros |
22h00 | : 2200, 00 euros |
Mais parfois on gagne gros dans les casinos Français, notamment quand un jackpot progressif tombe sur un bandit manchot, le mal nommé :
- Dans un casino Partouche : « Casino : un couple remporte le MegaPot Partouche de 2,3 millions à Forges-les-Eaux ! Le MegaPot incroyable remporté par un couple de sexagénaires en Normandie. Une vie entière qui vient d'être changée pour ces deux chanceux dans la nuit du mardi 21 au mercredi 22 février 2023 ». (37) annexe 9
- Dans un établissement Joa : « Les Sables-d’Olonne Vendée : un Jackpot de 75 648€ remporté au Casino Joa Les Pins .« Depuis le 1er janvier 2023, ce sont 1444 jackpots de plus de 500€ payés par ce casino ».(38) annexe IO
- Dans un casino Vikings : « Une joueuse remporte le plus gros jackpot de l’histoire du casino de Sanary : Jeudi soir au Casino Vikings de Sanary, une machine à sous a fait le bonheur d’une cliente qui a remporté 147 098 euros. La veille, un joueur était reparti avec plus de 19.500 euros. Le précédent record remontait au 29 juin 2023, avec un gain de plus de 82.000 euros »(39)
9/= AU PMU = A tout seigneur tout honneur nous terminerons par le Pari Mutuel Urbain qui permet quotidiennement à de nombreux parieurs hippiques de gagner de coquettes sommes pour un beau Quinté+, après avoir fait leur papier et lu Paris Turf ( la bible du turfiste) mais également parfois en utilisant la formule Spot ( confer annexe 7)
« Ainsi un turfiste a remporté 210 769 euros le 23 juillet 2023 au bar-PMU La Résidence Café à l’Immaculée, à Saint-Nazaire en demandant à la borne de l’établissement un Quinté + Spot unitaire à 2 €. La « machine » lui a sorti la combinaison dans l’ordre. L’algorithme du PMU tient compte des paris déjà enregistré jusqu’au départ de la course par les autres parieurs et propose une combinaisons de chevaux favoris et outsiders » (40) La formule Spot a contribué à démocratiser les paris hippiques. Elle permet aux français qui ne sont des turfistes chevronnés, de jouer aux courses et parfois de gagner gros. La formule Spot qui coutait 2 euros depuis des années est passée à 3 euros avec le Quinté + option MAX. Lancée le 4/II/2023 elle permet au joueur de multiplier ses gains par 2 ou par 10. Avec cette formule qui a déjà fait des gagnants* le PMU se lance à la conquête d’une nouvelle clientèle » dans ses 13 500 points de vente du réseau (41)+ Annexe 11
*Ainsi dans le Cotentin un turfiste gagne plus de 100 000 euros : « Ce vendredi 19 janvier 2024, au « Concerto », bar à Lessay (Manche), un parieur PMU a gagné la coquette somme de 117 816 € au Quinté+ option max ».(42)
*Ainsi à Tourcoing le13/12/2023: « UN JOUEUR REMPORTE 191.682 EUROS AU QUINTÉ+MAX APRÈS AVOIR MISÉ 3 EUROS « (43)
- Le plus souvent les sommes gagnées aux courses n’atteignent pas les pactoles de la FDJ. Mais ces cagnottes (appelées « tirelires »)ne sont pas négligeables. En 2023, 153 grands gagnants du PMU remportent plus de 100 000 €.
- Mais parfois, quand la tirelire grossit, le PMU bat des records historiques, qui montre que le TURF est loin d’être un jeu de gagne petit, comme le montre cet exemple en 2008 : » Il bat le record de gains au PMU et touche 7 451 800 euros ». (44). annexe 12
- La presse régionale la aussi, joue un rôle important de proximité avec les parieurs, en annonçant les gros gains dans tel ou tel département. Ainsi Ouest France précise les gagnants PMU en Loire-atlantique en 2023 :
- « 140 403 €, en janvier à Saint-Julien-de-Concelles ;
- 193 615 € en mars à La Montagne ;
- 119 630 €, en avril à Nantes ;
- 230 826 € en juin à Saint-Géréon ;
- 101 932 €, le 2 juillet à Saint-Brévin-les-Pins
- 198 595 € le 9 juillet à Saint-Étienne-de-Montluc »
- Il rappelle le gain PMU le plus élevé remporté dans la région : un Quinté de 224 214 euros remporté à Nozay en décembre 2022.(45)
Conclusion et propositions :
Nous avons cité quelques exemples, nous aurions peu en citer des centaines, des milliers. Tout ça pour dire quoi ? L’État, Bercy cherche de l’argent …les Français aussi. Ce but commun rend possible une politique des jeux ambitieuse. En conclusion, nous ne dresserons pas de manière exhaustive les nombreux éléments d’une politique des jeux, nationale, démocratique, ambitieuse, généreuse, redistributrice…Nous soulignerons juste quelques arguments favorables à un tel dessein, du côté de l’État Croupier, du côté des joueurs
Les jeux de hasard et d’argent représentent :
- Du côté de l’État Croupier : un formidable impôt. Comme nous l’avons écrit il y a quelques années dans une tribune publiée dans Les Échos (46) (annexe 13) : « L’impôt ludique, un impôt démocratique « constitue le seul impôt que plusieurs millions de français « s’imposent » (sic) volontairement. En toute liberté, avec une constance qui force le respect et renouvelée depuis des lustres, ils payent cet impôt occasionnellement, de manière hebdomadaire, multi hebdomadaire et même souvent quotidiennement. Certains prennent même un abonnement ! Chose incroyable rarement soulignée dont devrait tenir compte la représentation parlementaire et lui accorder la plus grande attention. Les joueurs s’abonnent, non par masochisme fiscal, mais pour être certain d’y participer. Vous connaissez d’autres fiscalités qui entraine une tel enthousiasme populaire spontané, qui concerne peu ou prou toutes les catégories sociales ? Vous connaissez un autre impôt cumulant autant de vertus, notamment celle d’être indolore pour les non joueurs ? Certainement non ! De là à penser qu’il pourrait d’avantage remplir la bougette de Bercy, financer plus de grandes causes nationales - comme le fait Mission Patrimoine - dans le cadre d’une Politique des Jeux novatrice, il n’y a qu’un pas que nous franchissons facilement.
- Du côté des joueurs = une formidable passion. Une passion puissante, pérenne qui a des fondamentaux solides à de multiples niveaux. 1 = l’illusio : le joueur est persuadé et se persuade que le jeu en vaut la chandelle. Il entre dans le jeu (in ludo) se prend au jeu, rejoue et devient joueur quand il atteint l’illusio, mais il peut quitter le jeu quand il le souhaite ou n’être qu’un joueur occasionnel. C’est donc une passion parfois dionysiaque ou le joueur exerce sa liberté non une addiction 2 = l’argent : le joueur sait qu’il peut gagner gros, changer de vie ou mettre du beurre dans les épinards… et nous avons donné un grand nombre d’exemples. Cette possibilité démocratique permanente d’améliorer sa situation, de devenir riche du jour au lendemain grâce au jeu ( et non grâce à ses études, ses connaissances, sa naissance, sa réussite professionnelle) représente pour le joueur une chance extraordinaire qu’il faut savoir saisir. 3 : Le hasard, la chance justement. Le joueur pense qu’elle sourit aux audacieux. Même s’il sait qu’il y a un risque, qu’il connaît et assume, il veut saisir cette chance qui constitue une ouverture à l’imprévu positif. L’espérance ludique du joueur autorise le jeu alors que l’espérance mathématique invite à ne pas jouer : morale probabiliste dont le joueur n’a cure 4 = temporalités et vertus : En jouant le joueur ne s’ennuie pas. Il s’engage dans un univers connu en partie maitrisé, dans une partie éternellement recommencée qui change à chaque coup, mais revient toujours au même. L’illusio entraine de nouvelles temporalités qui ont des vertus existentielles et thérapeutiques. Les fondamentaux de cette passion sont nombreux, ce qui explique qu’ils ont déjà conquis quelques millions de français. De là à penser que les jeux d’argent pourraient concerner plus de monde encore, il n’y a qu’un pas que nous franchirons rapidement
La « fusion » ludique, une « énergie » inépuisable
A cause de ces fondamentaux solides qui concernent potentiellement des millions de personnes, l’énergie ludique - qui n’est pas une terre rare - apparaît difficilement quantifiable mais est sans doute inépuisable. Une énergie démocratique, spontanée, délocalisée géographiquement, diversifiée sociologiquement, puissante collectivement car basée sur des millions d’actes ludiques individuels. Nous aurions pu parler d’or vert, le vert étant la couleur de l’espérance, une couleur à la symbolique forte dans le monde des jeux. Mais l’expression étant déjà prise (47) nous parlerons - pour continuer à filer la métaphore énergétique - de fusion… ludique, allusion à la fusion nucléaire qui, si un jour elle était maitrisée - les études viennent d’avancer fortement dans ce domaine (48) - deviendrait source d’énergie inépuisable
L’État cherche de l’argent …ça tombe bien les français aussi ! Bercy de manière judicieuse ne souhaite pas augmenter l’impôt, le joueur accepte de payer l’impôt ludique de manière volontaire ! alors qu’est-ce qu’on attend pour être heureux ?
Par conséquent cette énergie constitue une source de revenus incommensurable qui pourrait contribuer à éponger la dette abyssale de la France - plus de 3000 milliards - dont les intérêts annuels, coutent une fortune au pays donc aux contribuables : 53 milliards (49). L’affaire est donc sérieuse. L’État cherche de l’argent, beaucoup d’argent, mais ne souhaite pas augmenter les impôts, en introduire de nouveaux. Qui pourrait le lui reprocher ? De là à imaginer que l’impôt ludique contribue peu ou prou à résorber cette dette, il n’y a qu’un pas que nous franchirons facilement
De la même manière tous les français cherchent de l’argent, souhaitent améliorer leur situation et même changer de vie. Qui pourrait le leur reprocher ? Ils savent que si soi-disant l’argent ne fait pas le bonheur…il y contribue quand même fortement.
- Pour trouver de l’argent les gens avant tout travaillent et c’est d’ailleurs généralement l’argent de leur salaire, pension qui leur permet de jouer.
- Pour compléter leurs revenus, nos concitoyens parfois boursicotent. Ils connaissent les risques, les assument mais sont devenus très prudents. Ils savent que les petits porteurs ont toutes les chances de se faire plumer par le système et de fait souvent, même s’ils sont très patients, ils perdent tout, car tout est organisé en réalité pour détrousser les particuliers (augmentation de capital, retrait de la cote notamment) Laxiste, complice, l’AMF met quelques amendes mais globalement laisse faire. Conséquence, les français fuit la bourse (quand ils le peuvent !!)et les entreprises cotées ou qui chercheraient à l’être pour se développer, se privent d’un important financement. Un seul chiffre résume les conséquences de ce système de prédation organisé de manière machiavélique pour plumer les petits porteurs : actuellement en Chine, 60 % des transactions boursières proviennent des particuliers, en France 3% !(50 )
- Mais pour glaner de l’argent, les français ( notamment les catégories populaires et les classes moyennes) jouent à des jeux de hasard. Comme l’argent n’a pas d’odeur, l’argent du jeu convient à cette quête. Qui pourrait le leur reprocher à part l’ANJ, certains addictologues et certaines associations moralisatrices (*)?. Figurez-vous que même les « pauvres » souhaitent devenir riche ! améliorer leur situation. Le casino géant de la Bourse leur étant de fait peu ou prou interdit, ils jouent dans les vrais casinos et à d’ autres jeux d’argent
(*) Soyons clair et reprécisons qu’il y a le risque quand on joue de perdre son argent, c’est enfoncer des portes ouvertes que de le dire et tous les joueurs le savent et c’est sans doute pour cette raison qu’une majorité de français ne jouent jamais ou de manière occasionnelle ( pour les grosses cagnottes, les vendredi 13) Mais nous sommes une société de liberté, et chacun est libre de jouer en responsabilité. Quelques millions de français (pour ne parler que de notre pays mais le fait est mondial) s’adonnent à cette pratique ludique ancestrale avec constance. Elle constitue non une manie, une pathologie ou une mode passagère mais un fait social profondément inscrit dans l’histoire et la culture des hommes. Culture ludique qui se transmet de génération en génération (socialisation sociétale - publicité -, bouche à oreille, transmission ludique intergénérationnelle, socialisation ludique primaire intra familial, groupale. Dans certaines catégories sociales, jouer aux jeux de hasard, savoir jouer, oser jouer, gagner, redistribuer quand on gagne(ruissellement) n’est pas mal vu et est même parfois valorisé. Autant de traditions et de transmissions sociologiques attaquées avec virulence depuis plusieurs mois par Isabelle FAULQUE PIERROTIN, le collège de l’ANJ et les addictolgoues présents au sein du collège, certaines associations comme l’UNAF qui signe des conventions avec le régulateur , instrumentalise des sondages, commandés et payés par l’ANJ avec l’argent des joueurs et celui des contribuables
Livret A : Le fait du Prince
François VILLEROY DE GALHAU , ex gouverneur de la Banque de France (37 000 euros par mois !!) n’a pas voulu que le taux du livret A augmente de 4,1% comme il aurait du l’être
- Mais la dépense ludique n’empêche pas nos concitoyens d’épargner, notamment sur le livret A ? Et ils ont raison. «Le livret A « n’a jamais autant rapporté aux français « d’après une enquête récente des Échos(51) Le placement préféré des français est un cas d’école qui montre que dans le cadre d’une politique des taux ambitieuse, soucieuse de trouver des milliards et de récompenser les français économes, l’État pourrait trouver de l’argent, créer une dynamique positive, déclencher un cercle vertueux.
- Nous avons souvent dénoncé dans nos articles la baisse du taux du livret A, imposée par les directeurs successifs de la Banque de France. Ces hauts fonctionnaires élus par personne, grassement payés - François VILLEROY DE GALHAU , ex gouverneur Banque de France touchait 37 000 euros brut par mois (52) - se moquent bien de l’épargne populaire. Un seul homme à Paris se permet en catimini de rogner pendant des années l’épargne de millions de personnes. Le taux du livret A était même tombé à 0,5%. Du jamais vu dans toute son histoire, pour le plus grand bonheur des banques. Enorme scandale.
- Mais pour une fois, Bruno LEMAIRE, le gouvernement ont eu la volonté politique d’augmenter un peu le rendement du Livret A et celui du livret de développement durable et solidaire (LDDS) de 2 à 3% . Comme par hasard, une nouvelle fois, le directeur de la Banque de France a limité cette hausse qui aurait dû être supérieure. Monsieur VILLEROY DE GALHAU , le fonctionnaire le mieux payés de France, a imposé cette limite, faisant perdre 2,8 milliards d’intérêts aux petits épargnants. Nouveau scandale :
- « Dans sa proposition faite jeudi au ministre de l'Économie, le gouverneur avait opté pour un maintien du taux du livret préféré des Français au taux actuel plutôt que l'application stricte de la formule de calcul, qui le portait à 4,1%. Ce coup de rabot, le deuxième cette année après l'arrondi à 3% du calcul à 3,3% de janvier, représente un manque à gagner important pour les épargnants . Sur les six prochains mois, fixer le taux à 3% plutôt qu'à 4,1% comme l'aurait voulu la formule, prive les épargnants de 2,8 milliards d'euros d'intérêts « ( 53 )
Cercle vertueux
Bruno LEMAIRE monte le taux du livret A de 2 à 3% Résultat : les français déposent la somme fabuleuse de 39,91 milliards sur ce livret en 2023…et récoltent 15 milliards d’intérêts en janvier 2024
- Néanmoins, malgré cette limite, conséquence de cette politique de l’épargne pour une fois un peu vertueuse et favorable aux français qui mettent de l’argent de côté : en 2023 nos concitoyens ont déposé la somme fabuleuse de 39,91 milliards sur le Livret A et le LDDS, plus qu’en 2020 ( 35,2 milliards) Un record historique. Avec 28,68 milliards, le seul livret A réalise sa plus importante collecte depuis 2009.
- Autre résultat vertueux de cette politique vertueuse. « Le livret A et le LDDS ont rapporté plus de 15 milliards d’intérêts aux français en 2023 « (54 )C’est plus du double qu’en 2022. Et tout ça, simplement parce que le taux a monté d’un point passant de 2 à 3% On imagine la récolte si François VILLEROY DE GALHAU n’avait pas mis son véto à l’application de la formule de calcul du taux pour aboutir à 4,1%. Là aussi les français ont l’impression de se faire pigeonner. Le gouvernement décide d’une règle, et ne l’applique pas quand elle est favorable aux épargnants. Ces holdup up anti démocratiques, se retrouvent ensuite dans les urnes, accentuent le discrédit de la puissance publique et la défiance légitime de nos concitoyens envers le politique, l’État, le gouvernement...
Quand l’imagination sociologique rejoint l’imagination politique
Une politique des taux généreuse ( taux d’intérêts pour le livret A, taux de retour au joueur -TRJ- pour le jeu ) permettrait de solliciter de manière non violente « le bas de laine » conséquent des Français , tout simplement en respectant l’adage « On n’attire pas les mouches avec du vinaigre « . Simplement pour le livret A , l’encours total est de 564 milliards d’euros. Le chiffre d’affaires de économie ludique est estimée à 517 milliards mais il est nettement supérieure à cause des jeux illégaux notamment sur internet ( casinos, machines à sous notamment).
- Le livret A, un cas d’ école qui ressemble à l’économie des jeux et à « l’énergie » ludique. Là aussi des millions d’actes d’épargne individuels volontaires font le grand fleuve du livret A . L’encours total du livret était de 367,2 milliards en 2013, il est désormais de 564,9 milliards. Un trésor considérable qui pourrait encore augmenter dans le cadre d’une politique de l’épargne ambitieuse.
- De la même manière l’énergie ludique déjà considérable au niveau national et mondial * pourrait être fortement augmentée sous certaines conditions(*le marché des jeux d’argent est estimé à 563 milliards de $ - 517 milliards d’euros - selon le cabinet H2 Gamblin Capital (55 ) mais il est sans doute nettement supérieur vu les jeux illégaux )
- Les parlementaires doivent prendre cette « énergie » au sérieux dans le cadre d’une nouvelle politique de jeux. Si tous les opérateurs ont leur mot à dire, cette politique ne saurait - vu son ambition et ses conséquences sur les finances de l’État et la fortune de nombreux français - être décidée uniquement par l’État Croupier, la FDJ, ou des intérêts privés. Les millions de joueurs qui en sont les uniques financeurs, doivent logiquement peu ou prou en être les décideurs.
La loterie américaine Power Ball atteint 1,55 milliards d’euros; le Gordo, le gros lot de la loterie de Noël espagnole, monte à 2,6 milliards : on n’attire pas les mouches avec du vinaigre
- Un des fondamentaux de cette politique sera bien entendu l’argent, la quête du trésor, de l’eldorado, du filon miraculeux. Espérances qui correspondent déjà à une vraie réalité pour des millions de joueurs ( confer les nombreux exemples cités dans cet article) Certes les jeux sont déjà nombreux et on n’attire par les mouches avec du vinaigre. Mais un pactole digne de Crésus dans des occasions rares, à des dates symboliques, déclencherait un phénomène social ludique nouveau pour la France (en Espagne la Loteria de Navidad constitue depuis 1812 un véritable événement social avec ses rituels(*), ses passions, ses superstitions, ses rites familiaux ) auquel des millions de joueurs et de non joueurs participeraient avec enthousiasme, sans se ruiner. Fièvre ponctuelle susceptible même, d’entrainer des mouvements ludiques transfrontaliers physiques ou virtuels et même des mouvements de foule, des queues pour jouer etc… à l’image :
- De la loterie américaine Power Ball qui a atteint 1 milliard de $ en juillet 2023 ! (56) annexe 16 et à 1,55 milliards de $ en octobre 2023 !! (57 ) annexe 17
- De la loterie de Noël espagnole ou le Gordo (le gros lot) est montée à 2,6 milliards d'euros en décembre 2023 !! (58 ) annexe 15
- Au moment où l’ANJ et la doxa du jeu pathologie maladie multiplient depuis des mois et encore tout dernièrement : les mesures néo prohibitionnistes ; les « décisions » liberticides, les réglementations tatillonnes, ubuesques et kafkaïennes pour surveiller les opérateurs ; les discours propagandistes sur l’addiction ; les sondages alarmistes commandés à grand frais pour instrumentaliser les résultats et faire l’opinion… , ensemble qui a terme ne peut que tuer à petit feu l’économie des jeux, la mettre en difficulté et l’enfermer (nous y sommes déjà) dans un carcan bureaucratique ingérable pour les opérateurs; la représentation parlementaire doit se saisir du noble dessein d’une politique des jeux ambitieuse pour la France et les Français. Cela lui permettrait de renouer avec l’histoire caritative et philanthropique des jeux d’argent, tout en renouant avec sa propre histoire. Personne n’a oublié que c’est l’Assemblée Nationale qui a relancé, la loterie nationale en 1933 pour lutter contre les calamités agricoles. Le jeu en vaut donc la chandelle sur de multiples aspects.
Au moment où tous les feux sont au vert pour le marché mondial des jeux, estimé à 563 milliards de $ ( 517 milliards d’euros) ( 59) mais sans doute bien supérieur quand les jeux illégaux sur internet sortiront du marché gris (légalisation des casinos et des machines à sous sur internet, sur laquelle Isabelle FAULQUE PIERROTIN bataille de manière rétrograde, alors qu’ils sont autorisés dans la plupart des pays). Présente dans ce marché planétaire ( et de plus en plus planétaire à cause des jeux en ligne) la France a pris un sérieux retard par rapport aux autres pays, y compris au niveau européen. Et ce n’est pas avec la politique du gambling bashing menée par l’ANJ qu’elle risque de le rattraper :
Revenus du jeu en 2022
- ETUN /135 milliards de $
- JAPON / 35,3 milliards de $
- CHINE /26,3 milliards de $
- ITALIE/ 20,8milliards de $
- ROYAUME UNIE /16milliards de $
- ALLEMAGNE/14,8 milliards de $
- FRANCE/ 12,3 milliards de $
- ESPAGNE/ 10,1 milliards de $ (60)
- Au moment où le politique semble reprendre la main sur l’ANJ depuis quelques mois:
- Loi visant à? réduire les inégalités territoriales pour les ouvertures de casinos », dans les villes ayant des activités hippiques historiques et dans les communes avec un département frontalier (rapporteur François BONHOMME , sénateur LR, rapport n°584 ,1O mai 2023) ;
- Proposition de loi (n° 1248) du député Philippe LATOMBE ( Démocrate Modem et indépendants) déposée à l’Assemblée nationale le 23 mai 2023 visant à autoriser les exploitants de casinos à proposer des jeux de casino en ligne qui pourrait aboutir à légaliser les machines à sous et les casinos sur internet; L’ANJ est contre, elle s’est même permis de financer une étude à grand frais pour justifier son opinion sur ce dossier, pour ensuite l’instrumentaliser peu ou prou le journal Les Échos qui contenté de la reproduire pro domo (61 )
- Mission Nature, ce loto de la diversité combattu par l’ANJ et quelques sénateurs mais qui est idée noble malgré la controverse, vu le succès de Mission Patrimoine
- Rencontres » organisées à Assemblée Nationale par d’Éric WOERTH - « Quelles perspectives pour les jeux d'argent et de hasard, 13 ans après leur ouverture en ligne ? (salle Colbert le 1° juin 2023) etc….
- La période est opportune pour aller au-delà du dernier rapport de la Cour des comptes sur les jeux (62) et pour remettre à plat la politique des jeux de notre pays avec tous les opérateurs, toutes les filières, sans oublier LE banquier : LE JOUEUR, sans qui rien se serait possible et qui saura prendre les bonnes décisions, évitera les dérives bureaucratiques. Un échantillon représentatif des millions de joueurs saura innover, répondre à toutes les questions. Dans le jeu télévisé Qui veut gagner des Millions avec Jean Pierre FOUCAULT, le public a toujours trouvé les bonnes réponses.
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Le développement actuel « à marche forcée » de la FDJ ( voir l’article de Yann DUVERT, Hayat GAZZANE dans Les Échos « la FDJ veut devenir un géant européen », la fdj fait tapis pour devenir un champion européen des jeux d’argent en ligne « , la fdj sur le point d’avaler la maison mère d’UNIBET pour 2,6 milliards d’euros » ( Yann DUVERT, Hayat GAZZANE (63 ) )ne saurait suffire pour construire une telle politique, d’autant que si l’opérateur des loteries est toujours la propriété de l’État à 20%, la FRANCAISE des jeux n’aura bientôt plus de « français » que son nom
Pour toutes ces raisons, une autre politique des jeux nationale est possible et souhaitable pour la France.
Les empêcheurs de tourner en rond : Déjà en 1933 une loterie « pour la nature » , déjà en 1933 « le sénat était contre « !!
« Dans la loi du 31 mai 1933 le ministre des Finances a inscrit dans l’article 136 qu’un décret fixera les conditions d’organisation d’une loterie dont le produit sera affecté à la caisse de solidarité contre les calamités agricoles. La renaissance de la loterie passe facilement à la chambre. Au Sénat les vieux arguments ressurgissent aussitôt, « procédés financiers indignes de finances saines », « décadence de la moralité » « (G.DESCOTILS et JC GUILBERT : « Le grand livre des loteries : histoire des jeux de hasard et France » L’Archipel, 1993,157 pages, citation page 38)
Jean-Pierre G. MARTIGNONI-HUTIN jr.
Sociologue, université Lumière Lyon 2, Centre Max Weber (CMW) UMR 5283
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(*)Le tirage de la loterie de Noel en Espagne, une tradition des numéros gagnants chantés qui perdure : » au Teatro Real de Madrid, des enfants du Colegio de San Ildefonso, issus de milieux défavorisés, "chantent" les numéros qui sortent d'une énorme boule dorée ainsi que les prix qui pourraient leur revenir ». nous raconte le Midi Libre(64) Cela rappelle l’origine sociale des loteries : la charité , mais aussi la main innocente des enfants. Dans le livre de G.DESCOTILS et JC GUILBERT : « Le grand livre des loteries : histoire des jeux de hasard et France »(65) on voit un dessin de DESRAIS (66)concernant un tirage de la loterie royale en France en 1772, ou un enfant les yeux bandés tel Fortuna, entouré d’une quarantaine de personnes et même d’un soldat en arme, est chargé d’extraire de sa main innocente 5 numéros, parmi les 9O numéros enfouis dans une roue de la fortune, une sorte de cage rotative.
©jean-pierre.martignoni.hutin.université lyon2.docteur en sociologie, centremax weber,cmw, équipe tipo,MSH, université lumière, lyon2, France, février 2024
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Notes =
- « Élargir les jeux d’argent en ligne, c’est encourager une drogue » (Figaro/Vox ; 21/9/2023 repris dans les casinos.org 21/9/2023) tribune signée par : Jean- Michel Costes, addictologue, Marie BRONNEC psychiatre addictologue, Morgane GILLOU service addictologie CHU de Brest Présidente du réseau national de soins et de prévention du jeu pathologique, Amandine LUQUIENS psychiatre addictologue, Jean Pierre COUTERON psychologue addictologue
- Les membres du collège de l’ANJ sont : Isabelle FALQUE PIERROTIN Conseiller d'État, Présidente de l’ANJ Cécile CHAUSSARD ; Maître de conférences en droit public à l’Université de Bourgogne ; Jean-Michel Costes , addictologue, socio épidémiologiste, titulaire d’un diplôme d’expert démographe et d’une maîtrise de sociologie. ; Charles DUDOGNON ; Professeur des Universités, Directeur du Centre de droit et d'Économie du sport (CDES) à Limoges ; Marie-Hélène MITJAVILE ; Conseiller d'État, président adjoint de la section des travaux publics ; Chantal RUBIN ; Administrateur général au Ministère de l'Économie Thomas DE RICOLFIS , sous-directeur de la lutte contre la criminalité financière à la Direction centrale de la police judiciaire (DCPJ) ;Jean-Pierre COUTERON, psychologue, administrateur de Fédération addiction . Ajoutons le Commissaire du gouvernement Alexandre GROSSE qui a remplacée Sophie MANTEL en septembre 2022. Ce représentant de Bercy, de l’État Croupier participe à certaines séances du collège de l’ANJ mais pas à toutes.
- Eurodreams associe 8 loteries européenne = FDJ ( France) La Sociedad Estatal Loterías y Apuestas del Estado : Société nationale des loteries et des paris(Espagne), Premier Lotteries Ireland (Irlande), Loterie Nationale Belge (Belgique), Departamento de Jogos da Santa Casa da Misericórdia de Lisboa (Département des Jeux de Santa Casa da Misericórdia à Lisbonne)(Portugal), Österreichische Lotterien (Autriche), Société de la Loterie de la Suisse Romande et Swisslos Interkantonale Landeslotterie (Suisse) et Œuvre Nationale de Secours Grande-Duchesse Charlotte (Luxembourg) +confer l’article = « 20 000 euros mensuels pendant 30 ans » : la promesse d’EuroDreams, nouveau jeu de la FDJ, Vingt ans après le lancement d’Euro Millions, la Française des jeux (FDJ) s’associe à huit loteries européennes pour lancer, dès le 30 octobre 2023, EuroDreams, un jeu qui permet de gagner une rente de plusieurs milliers d’euros pendant des années.(le parisien, thomas POUPEAU , 2O/IO/2023) voir annexe 2 et annexe 5
- « Carlos GHOSN privé de retraite chapeau » (Laurence BOISSEAU, Les Échos, 24 janvier 2024, PAGE 15)
- Maryse GAIMARD (démographe) & Matthieu GATEAU(sociologue) : « Seniors, jeux de hasard et d’argent : loisir ou addiction ? » (éditions universitaires de Dijon , eud, 2017,135 pages)
- PACTOLE/CRESUS : Le Pactole est une rivière de Turquie qui, dans l’antiquité l'charriait des paillettes d’or. Elle se trouvait dans le royaume de Lydie Selon la légende, la Lydie avait pour roi le célèbre Crésus Sa puissance et sa richesse, réputées considérables, lui venaient des sables aurifères de la rivière et lui valent d'avoir été immortalisé dans l'expression « riche comme Crésus ».(Wikipédia, janvier 2024)
- FORTUNA divinité italique allégorique de la chance. Son nom dérive du latin « fors » qui signifie « sort ». Elle est identifiée à la TYCHE grecque. Divinité tutélaire de la fortune, de la prospérité et de la destinée Ses représentations, innombrables, ont comme attributs principaux la roue, la sphère, le gouvernail, la proue de navire, la corne d'abondance».(Wikipédia, janvier 2024)
- Source le canard enchainé n° 5382, 3 janvier 2024, page 5, rubrique « drôle de zigs »
- « Drôles d’histoires de grands gagnants : cette année encore la chance a souri à des milliers de joueurs de la fdj, » ( Leo GUGUEN , tv grandes chaines, page 14, du 23 janvier au 5 janvier 2023)
- « La moitié des français appartiennent aux classes moyennes, selon l’Institut Montaigne « ( les échos, 24/1/2024, page 4)
- Quentin DUROY et Jon D. WISSMANNW, « Le monopole de l’État français sur les jeux d’argent : de l’art d’extorquer des fonds aux plus démunis », Revue de la régulation[En ligne], 22 | 2nd semestre / Autumn 2017, mis en ligne le 31 janvier 2018
- Daniel SCHNEIDERMANN : « loto , machines à sous : l’argent de l’espoir idiot » Le Monde I7 juillet 2000)
- Bernard STIEGLER, «Le temps des attrapes nigauds : « RAPIDO l’assommoir contemporain »(Le Monde Diplomatique, aout 2000 page 28)
- Michel PINCON et Monique PINCON CHARLOT : « les millionnaires de la chance : rêve et réalité « ( 2010, Payot, 271 pages,
- Signalons l’excellent article (publié en annexe 3) et le livre du journaliste Vincent MONGAILLARD qui a longtemps couvert l’actualité jeux d’argent au quotidien Le Parisien. Article = « 40 ans du Loto : ces histoires extraordinaires de gagnants. Cela fait quarante ans que la Loterie nationale fabrique de très riches gagnants, aux rêves modestes. Voici un florilège de ces incroyables destins. (le parisien, 5 mai 2016 ) Livre = Vincent MONGAILLARD «Les Millionnaires du Loto – 49 histoires de sacrés veinards» ( 2016, Éditions de l’Opportun)
- Philippe RISOLI : « les secrets du Millionnaire » (1994, TF1 éditions, Française des jeux, 154 pages)
- Les Inconnus (Didier BOURDON, Bernard CAMPAN et Pascal LEGITIMUS) ont parodié deux fois le tirage du Millionnaire de manière acide : « Les Trois Frères Le million » ; « Les sous sous dans la popoche «
- Jours tranquilles à Clichy , allusion au roman autobiographique d'Henry MILLER(Quiet Days in Clichy) écrit en 1940, publié en en France en 1956, adapté au cinéma en 1990 par Claude CHABROL,
- G. DESCOTILS, JC GUILBERT: « le grand livre des loteries : histoire des jeux de hasard en France « (l’archipel, FDJ, 1993, 157 pages et notamment pages 46,47,48)
- « Loto, Euro millions… : 149 nouveaux millionnaires grâce à la FDJ en 2019 « (Marie-Ève FRÉNAY, 7 janvier 2020 , money vox)
- « Une pluie de millionnaire va inonder l’Europe ce vendredi : 101 personnes remporteront un million d'euros ce vendredi 3 février. Le jackpot du tirage principal est fixé à 17 millions».(TF1 info 2 février 2023 ) confer annexe 4
- Euro millions : loterie européenne créée en 2004 à l’initiative de la France de l’Espagne du Royaume-Uni. 9 pays en sont membres : Autriche, Belgique, Espagne, France, Irlande, Luxembourg, Portugal, Royaume-Uni, Suisse. Ils concurrent deux fois par semaine pour des jackpots allant de 17 millions d’euros à 210 millions
- Article : Jean-Pierre G. MARTIGNONI-HUTIN :« Le « loto de la biodiversité » - Mission Nature - « pollué » par l’ANJ …et quelques sénateurs « ( décembre 2023, 20 pages , 30 notes, 15 annexes, les casinos.org 22/12/2023 )
- « Euro Millions : le gagnant des 200 millions d'euros donne sa fortune à une fondation de protection de l'environnement »( Virgile GUILHAMET, 6/04/2022 , la dépêche.fr-la dépêche du midi) voir annexe 1
- « A l’« Euro Millions : un Français remporte le jackpot de 130 millions d'euros « ( Solina PRAK, capital , 29/9 /2023°
- « IL A GAGNÉ 200 MILLIONS D'EUROS À L'EUROMILLIONS: LA NOUVELLE VIE D'UN RETRAITÉ FRANÇAIS » (Thomas LEROY 14/6/2021) bfm tv, bfm patrimoine)
- « PARIS: UN JOUEUR REMPORTE 15 MILLIONS D'EUROS AU LOTO, LE QUATRIÈME PLUS GROS GAIN DE L'ANNÉE « ( Alixan LAVOREL bfm ile de France , I6/II/2023)
- LOTO: UN GROUPE DE 108 JOUEURS SE SONT PARTAGÉ UN JACKPOT DE 8 MILLIONS D'EUROS(Frédéric Bergé bfm business, 25/6/2020)
- « Au Kéno en novembre 2023 : Du jamais vu : une joueuse des Hautes-Pyrénées gagne deux fois au Keno avec les mêmes numéros et empoche 1,6M€ ! » (10/11/2023 la dépêche .fr)
- Une Martiniquaise remporte 1,5 million d’euros au jeu de grattage Mission Patrimoine 2023 (France Info Martinique 17/IO/2023 , Inès TRESIDENT RANQUIN) confer annexe 8
- « EuroDreams : les deux premiers gagnants ont joué en France, ils toucheront 20 000 euros par mois pendant 30 ans (7 novembre 2023 le parisien, RT)
- « 130 millions d’euros, 600 000 euros… Ce bar-tabac est un véritable porte-bonheur pour les joueurs » .( Pierre FOUGERES, capital 15/11/2023 )
- « Elle remporte un demi-million d'euro grâce à un jeu de grattage , : quels sont les plus gros gains dans l'Hérault ? S. CAMBON » ( midi libre 24/II/2023)
- « Paris sportifs un Toulousain rafle 400 000 euros de gains à Winamax » ( le parisien Julie RIMBERT 11 mars 2020 )
- « Casino Barrière de Trouville : une journée épique en gain avec 14 jackpots remportés le jeudi 14 décembre 2023 « ( tirage gagnant Céline COSSA 31/12/2023) »
- Martignoni, J.-P. : « Que le hasard vous serve mais préparez-vous à l'accueillir : étude sociologique sur les machines à sous ", (GRS : groupe de recherche sur la socialisation, Bron/université lyon II, Lyon 2/ syndicat professionnel Casinos de France, avril 1998, 403 pages) Un livre a été publié sur cette recherche de terrain qui a duré plus de deux ans = Martignoni, J.-P. (2000). " Ethnosociologie des machines à sous : que le hasard vous serve mais préparez-vous à l'accueillir " (Paris , Le Harmattan, mai 2000, collection Logiques Sociales, 220 p.)
- Casino : un couple remporte le MegaPot Partouche de 2,3 millions d’euros au casino de Forges-les-Eaux (22/2/2023, tiragegagnant)
- « Les Sables-d’Olonne Vendée. Jackpot de 75 648€ remporté au Casino Joa Les Pins » (34) (14 février 2023. Le reportersablais.com)
- « Une joueuse remporte le plus gros jackpot de l’histoire au Casino Vikings de Sanary, une machine à sous a fait le bonheur d’une cliente... La cliente a remporté ce chèque de 147 098 euros » ( 04/08/2023 var matin )
- « Un gros gagnant au Quinté + dominical au PMU de l’Immaculée à Saint-Nazaire (Franck LABARRE 26/07/2023 ouest France presse océan )
- Avec Quinté + Max, le PMU se lance à la conquête d’une nouvelle clientèle ( ouest France, Raphael FRESNAIS, 6/IO/2023) confer annexe 11
- Cotentin. Un parieur gagne plus de 100 000 euros au PMU !
la presse de la manche 22/1/2024)
- TOURCOING: UN JOUEUR REMPORTE 191.682 EUROS AU QUINTÉ+MAX APRÈS AVOIR MISÉ 3 EURO (Martin REGLEY, bfm tv.com, 13/12/2023)
- Il bat le record de gains au PMU et touche 7 451 800 euros( 04/11/2008 , Elsa DUTAUT, la dépêche .fr)
- Un gros gagnant au Quinté + dominical au PMU de l’Immaculée à Saint-Nazaire (Franck LABARRE le 26/07/2023 ouest France presse océan
- « Les jeux d’argent : un impôt démocratique » Les loteries, casinos et jeux à gratter ont mauvaise presse. Ils permettent pourtant à l’État de se financer. Un État bien hypocrite et qui aurait tout à gagner à revoir sa politique en la matière ( Jean-Pierre G. MARTIGNONI-HUTIN, Sociologue ,lesechos.fr/idees-debats 30/12/2016)
- L’or vert nomme la richesse naturelle, la forêt, l’agriculture, la nature en général, comme l’or noir nomme le pétrole, l’or blanc la neige,
- Confer l’article« Le Japon et l'Europe réussissent un pas crucial vers le Graal de la fusion nucléaire = Le plus grand réacteur expérimental à fusion nucléaire du monde a été inauguré, ce vendredi, au nord de Tokyo. Les chercheurs progressent vers la création d'une électricité décarbonée, générée en recréant la réaction physique qui fait briller et chauffer les étoiles ». ( 1 déc. 2023 , les échos, Yann ROUSSEAU)
- Chaque année les intérêts de la dette coute la somme ahurissante de 53 milliards . La réduction drastique de l’endettement devrait donc être une priorité nationale qui dépasse les clivages politiques Le coût de la dette s’envole comme jamais : Le coût de la charge de la dette publique s’envole, selon les dernières données de l'Insee pour 2022, porté parIl en résulte une charge des intérêts de dette publique qui atteint de 53,2 milliards d’euros. (Samuel Fréderic SERVIERE, fondation IFRA, 28 mars 2023 )
- « Seule une poignée de traders ont tiré leur épingle du jeu en chine « ( Nessim Aït KACIMI, les échos 24/1/2024)
- « Le livret A n’a jamais rapporté autant aux Français » ( les échos 24/I/2024, page 1,
- François Villeroy de Galhau, ex gouverneur de la Banque de France, est le fonctionnaire le mieux payé de France : 285 538 € brut par an + une indemnité de logement de 5 653 € par mois + une enveloppe annuelle de 46 500 € en tant qu’administrateur de la Banque des règlements internationaux (BRI). Au total, son salaire culmine à 37 580 € brut mensuels. A titre de comparaison Emmanuel Macron perçoit 15 133 euros brut par mois. (Jean-Baptiste Leon, tous contribuables)
- Le gouverneur de la Banque de France défend le maintien du taux du Livret A à 3%( le figaro, 18/7/2023)
- « Le livret A et le LDDS ont rapporté plus de 15 milliards d’euros aux français en 2023 « (Marion HEILMANN, Édouard LEDERER, Les Échos 24/I/2024, page 26
- « Un marché mondial à plus de 500 milliards de $ : « la fièvre des jeux d’argent n’a pas de frontières, en incluant casinos, loteries, jeux en ligne, le secteur a généré l’an dernier sur la planète 563 milliards de dollars ( 517 milliards d’euros) selon le cabinet H2 Gambling Capital »( Florian MAUSSION, les échos 23 janvier 2024, page 19)
- »Un milliard de dollars remporté à la loterie américaine en Californie : billet gagnant a été acheté dans une épicerie de Los Angeles. Son détenteur pourra récupérer la coquette somme d’un milliard » (Hugo Romani ROMANI , Le Point, 20/07/2023 ) annexe 16
- ÉTATS-UNIS: LE JACKPOT DE LA LOTERIE POWERBALL AUGMENTE À 1,55 MILLIARD DE DOLLARS ( Lola DHERS bfm tv , 8/IO/2023) annexe 17
- 2,6 milliards d'euros en jeu : comment participer depuis la France au Gordo, la loterie de Noël espagnole qui affole les compteurs »(22/12/2023 , midi libre, AVEC AFP) ANNEXE 15
- « Un marché mondial à plus de 500 milliards de $ : »( Florian MAUSSION, les échos 23 janvier 2024, page 19)
- « Un marché mondial à plus de 500 milliards de $ : »( Florian MAUSSION, les échos 23 janvier 2024, page 19)
- « jeux d’argent : les chiffres préoccupants du marché illégal « ( Yann DUVERT , les échos 4/12/2023 page 17
- « ENTITE?S ET POLITIQUES PUBLIQUES : LES JEUX D’ARGENT ET DE HASARD : UN SECTEUR EN MUTATION, DES ENJEUX DE RE?GULATION « ( cour des comptes, Rapport public thématique , Septembre 2023 , 115 pages )
- « la FDJ veut devenir un géant européen », la fdj fait tapis pour devenir un champion européen des jeux d’argent en ligne « , la fdj sur le point d’avaler la maison mère d’UNIBET pour 2,6 milliards d’euros » ( Yann DUVERT, Hayat GAZZANE, les échos, 23/1/2024 page 19 , 24, 34)
- IBID : 2,6 milliards d'euros en jeu : comment participer depuis la France au Gordo, la loterie de Noël espagnole qui affole les compteurs »(22/12/2023 , midi libre, AVEC AFP
- G.DESCOTILS et JC GUILBERT : « Le grand livre des loteries : histoire des jeux de hasard et France » L’Archipel, 1993,157 pages, page 26
- Claude-Louis DESRAIS (1746 ,1816) artiste peintre, dessinateur français). Ironie de l’histoire DESRAIS fut l’élève de Francesco CASANOVA à l’origine de la Loterie en France. « Ce 13 août 1758, Giacomo CASANOVA est content de lui. Il a réussi à convaincre le Roi de France de lancer pour la première fois une grande loterie publique. Faute d’argent on n’arrive pas à construire l’École militaire et Madame de POMPADOUR est contrariée. Pour trouver de l’argent frais CASANOVA vient proposer de mettre plusieurs millions de livres en jeu dans une loterie. Et il a convaincu les ministres de Louis XV de miser sur le rêve. De parier sur l’envie des Français d’être riches du premier coup. Il a annoncé que le nombre de billets vendus rapportera beaucoup plus d’argent que le roi n’en perdra avec le gros lot et on l’a écouté. »( France bleu.fr 8 septembre 2017)
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©jean-pierre.martignoni.hutin.université lyon2.docteur en sociologie, centremax weber,cmw, équipe tipo,MSH, université lumière, lyon2, France, février 2024
Annexes
- ANNEXE 1 = Euro Millions : le gagnant des 200 millions d'euros donne sa fortune à une fondation de protection de l'environnement( VIRGILE GUILHAMET6/04/2022 , la dépêche .fr-la dépêche du midi))
- Annexe 2 = « 20 000 euros mensuels pendant 30 ans » : la promesse d’EuroDreams, nouveau jeu de la FDJ, Vingt ans après le lancement d’Euro Millions, la Française des jeux (FDJ) s’associe à huit loteries européennes pour lancer, dès le 30 octobre 2023, EuroDreams, un jeu qui permet de gagner une rente de plusieurs milliers d’euros pendant des années.(le parisien, thomas poupeau , 2O/IO/2023)
- Annexe 3 = « 40 ans du Loto : ces histoires extraordinaires de gagnants. Cela fait quarante ans que la Loterie nationale fabrique de très riches gagnants, aux rêves modestes. Voici un florilège de ces incroyables destins. (Vincent Montgaillard , le parisien, 5 mai 2016 )
- Annexe 4 = Une pluie de millionnaire va inonder l’Europe ce vendredi : 101 personnes remporteront un million d'euros ce vendredi 3 février.(TF1 info 2 février 2023 )
- Annexe 5 = EURODREAMS, LE NOUVEAU JEU EUROPÉEN, QUI PROPOSE UN GAIN DE 20 000 EUROS PAR MOIS PENDANT 30 ANS (Site de la FDJ : 20 OCTOBRE 2023)
- Annexe 6 = EuroMillions : les 240 millions d'euros remportés, mais pas par un Français Le précédent gain record (230 millions d'euros) avait été remporté par un britannique. ( capital, Marie Bouisseren ;08/12/2023)
- Annexe 7 : Annexe 7 = Un gros gagnant au Quinté + dominical au PMU de l’Immaculée à Saint-Nazaire (Franck LabarrePublié le 26/07/2023 ouest France presse océan )
- Annexe 8 : Une Martiniquaise remporte 1,5 million d’euros au jeu de grattage Mission Patrimoine 2023 (France Info Martinique 17/IO/2023 , Inès TRESIDENT RANQUIN)
- Annexe 9 : Casino : un couple remporte le MegaPot Partouche de 2,3 millions d’euros au casino de Forges-les-Eaux (22/2/2023, tiragegagnant)
- Annexe IO = « Les Sables-d’Olonne Vendée. Jackpot de 75 648€ remporté au Casino Joa Les Pins (14 février 2023. Le reportersablais.com)
- Annexe 11 = » Avec Quinté + Max, le PMU se lance à la conquête d’une nouvelle clientèle » ( ouest France, Raphaël Fresnais, 6/IO/2023)
- Annexe 12 : « Il bat le record de gains au PMU et touche 7 451 800 euros »( 04/11/2008 , Elsa DUTAUT , la dépêche .fr)
- ANNEXE 13 : « LOTO: UN GROUPE DE 108 JOUEURS SE SONT PARTAGÉ UN JACKPOT DE 8 MILLIONS D'EUROS Tous avaient parié via l'offre en ligne "Multi chances". Lancée en 2018 par la FDJ, Cette variante de paris consiste à mutualiser les mises entre un groupe de joueurs qui ne se connaissent pas. L'option "Multi Chances" permet de jouer un plus grand nombre de grilles (avec des espoirs de gain plus grand qu'en jouant seul) et de ne payer qu’une part du coût total en souscrivant à un certain nombre de "parts". (Frédéric Bergé bfm business, 25/6/2020)
- ANNEXE 14: « Les jeux d’argent : un impôt démocratique », Jean-Pierre G. MARTIGNONI-HUTIN*, Sociologue (lesechos.fr/idees-debats/ 30/12/2016)
- ANNEXE 15: « 2,6 milliards d'euros en jeu : comment participer depuis la France au Gordo, la loterie de Noël espagnole qui affole les compteurs »(22/12/2023 , midi libre, AVEC AFP)
- ANNEXE 16 : »Un milliard de dollars remporté à la loterie américaine en Californie : billet gagnant a été acheté dans une épicerie de Los Angeles. Son détenteur pourra récupérer la coquette somme d’un milliard » (Hugo Romani ROMANI , Le Point, 20/07/2023 )
- ANNEXE 17 : ÉTATS-UNIS: LE JACKPOT DE LA LOTERIE POWERBALL AUGMENTE À 1,55 MILLIARD DE DOLLARS ( Lola DHERS bfm tv , 8/IO/2023
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ANNEXE 1 = Euro Millions : le gagnant des 200 millions d'euros donne sa fortune à une fondation de protection de l'environnement( VIRGILE GUILHAMET6/04/2022 , la dépêche .fr-la dépêche du midi))
Stéphane Pallez, PDG du groupe FDJ, avait remis la somme historique de 200 millions d’euros au grand gagnant Euro millions du vendredi 11 décembre 2020. FDJ
l’essentielle vendredi 11 décembre 2020, un joueur originaire du sud de la France avait remporté 200 millions d'euros à l'Euro Millions. Aujourd'hui, avec cet argent, il déclare avoir créé une fondation dédiée à la protection de l'environnement.
- Il projetait déjà il y a deux ans de "créer sa propre fondation", "d'y injecter plusieurs dizaines de millions" et "de faire des dons, notamment, aux hôpitaux". C'est désormais chose faite. Le deuxième plus grand gagnant de l'Euro Millions, surnommé "Guy" dans les communiqués de la Française des Jeux (FDJ), avait remporté le 11 décembre 2020 la somme colossale de 200 millions d'euros. Originaire du sud de la France, ce retraité, ancien cadre, était devenu en l'espace de quelques minutes la 400ème fortune de France. Deux ans plus tard, ce joueur occasionnel d’Euro Millions, dont la priorité a toujours été "d'aider le plus de gens possibles", est en train de transférer la quasi-totalité de son pactole à Anyama, une fondation dédiée à la protection de l’environnement, créée dans la plus grande discrétion il y a tout juste un an ce mercredi, révèle Le Parisien.
- "J’ai transmis la majeure partie de mon gain et donnerai progressivement la quasi-totalité", assure le généreux donateur, qui souhaite toujours garder l'anonymat : "je ne cherche pas à me faire connaître", insiste-t-il, lui qui "souhaite continuer à vivre paisiblement, dans la discrétion la plus totale. «On n’a jamais vu une initiative de cette envergure, avoue au même journal Isabelle Cesari, responsable des relations grands gagnants à la Française des jeux. "Mais on a aussi rarement vu des gains de cette ampleur. Souvent, cela va de concert."
Annexe 2 = « 20 000 euros mensuels pendant 30 ans » : la promesse d’EuroDreams, nouveau jeu de la FDJ, Vingt ans après le lancement d’Euro Millions, la Française des jeux (FDJ) s’associe à huit loteries européennes pour lancer, dès le 30 octobre 2023, EuroDreams, un jeu qui permet de gagner une rente de plusieurs milliers d’euros pendant des années.(le parisien, thomas poupeau , 2O/IO/2023)
Le principe de l'EuroDreams est le même qu’au Loto ou à l’Euro Millions. Il suffit de cocher six numéros parmi quarante ainsi qu’un numéro complémentaire parmi cinq autres. FDJ/Arnaud Poilleux Imaginez un (très bon) salaire tombé du ciel, pendant des années. C’est la promesse d’EuroDreams, le nouveau jeu de la Française des jeux (FDJ), dévoilé aujourd’hui en association avec les huit loteries européennes qui organisent déjà euro millions L’ouverture des mises démarre lundi 30 octobre, pour un premier tirage le 6 novembre, quatre-vingt-dix ans presque jour pour jour après le tout premier tirage du Loto en France. En résumé : pour une mise de départ de 2,50 euros, EuroDreams permet de gagner jusqu’à 20 000 euros par mois pendant trente ans. Il faudra (beaucoup) de chance : une sur dix-neuf millions de rafler la mise, qui équivaut à un total de 7,2 millions d’euros ! L’équivalent d’un salaire de notaire bien référencé, les journées à rallonge en moins ! Et, à l’issue, la possibilité de se payer un duplexe parisien ou même un yacht (d’occasion) de presque 30 m de long.
Le premier jeu de rente en commun organisé en Europe
Bien loin, tout de même, du jackpot record de 230 millions d’euros de l’Euro Millions, décroché en juillet 2022 par un Britannique. Il avait intégré en un claquement de doigts la liste des 800 000 millionnaires londoniens — la capitale du Royaume-Uni étant celle qui compte le plus de super-riches dans le monde C’est, selon la FDJ, le premier jeu de rente en commun organisé en Europe. Le principe est le même qu’au Loto ou à l’Euro Millions. Il suffit de cocher six numéros parmi quarante ainsi qu’un numéro complémentaire parmi cinq autres. Au rang deux — c’est-à-dire avec les six bons numéros mais pas le complémentaire — le gain reste substantiel : une chance sur 4,7 millions de remporter 2 000 euros par mois pendant cinq ans. « Au global, précise la FDJ dans un communiqué, il y a une chance sur 4,6 de remporter un lot. »Deux tirages auront lieu chaque semaine — le lundi et le jeudi — et les joueurs auront jusqu’à 20h15 pour valider leurs grilles, nous indique encore la société organisatrice de jeux de hasard. C’est d’ailleurs elle qui sera chargée du tirage en commun pour les huit autres pays qui participent — le Royaume-Uni, l’Espagne, le Portugal, la Belgique, l’Irlande, l’Autriche, la Suisse et le Luxembourg.
Annexe 3 = « 40 ans du Loto : ces histoires extraordinaires de gagnants. Cela fait quarante ans que la Loterie nationale fabrique de très riches gagnants, aux rêves modestes. Voici un florilège de ces incroyables destins. (Vincent Montgaillard , le parisien, 5 mai 2016 )
- En 1976, Le I° tirage du loto a fait un flop Mais en 40 ans, Le loto. Changé le destin de centaines de français Notre confère Vincent Montgaillard a récolté les récits de ces extraordinaires basculements. Il partage ici sept histoires inédites extraites du (Les Éditions de l'Opportun), à paraître le vendredi 6 mai. 2016
- ALAIN, retraité, gagnant de 132 M€ au loto choisit le menu à 12,50 € . ALAIN, retraité, gagnant de 132 M€Il s'est acheté un camping-car de « standing supérieur » et, quand il prend l'avion, opte désormais pour les voyages à la carte plutôt qu'organisés. Ce n'est pas ça qui va le ruiner. Alain, retraité de Seine-et-Marne, a remporté 132 M€ et des poussières à l'Euro Millions le 29 mars 2013, soit le troisième plus gros gain à un jeu de hasard dans notre pays. Sans toucher au capital, sa somme faramineuse rapporte 9 000 € brut par jour ! « Mais attention, l'État en prend une bonne partie », prévient celui qui peut compter sur son comptable. L'homme qui vaut un milliard de francs garde les pieds sur terre. « Je fais mon jardin. Avec mon épouse, il nous arrive d'aller dans un petit resto le midi et de choisir le menu à 12,50 €, comme avant. On mange bien à ce prix-là. Le secret, c'est de rester soi-même », philosophe-t-il. Quand il a appris qu'il devenait l'héritier de Crésus, il a pris « une bonne baffe », « un coup de massue ». « Je me suis assis sur la table de salon. Et j'ai dit à mon épouse : Viens voir ! Quand je lui ai annoncé la nouvelle, elle m'a répondu : C'est un cadeau empoisonné. Pourquoi nous, qu'est-ce qu'on va faire de tout ça ? Pour me détendre, je suis allé promener le chien », se remémore-t-il.$
- A 22 ans, il gagne au loto, l'argent est le cadet de ses soucis , il veut être pompier professionnel: GUILLAUME , étudiant, gagnant de 5 M€ : Guillaume n'a jamais manqué de pot. A la tombola de son village, dans le centre de la France, il s'adjugeait, gamin, le filet garni. A une épreuve du bac, le seul sujet qu'il avait révisé sortait du chapeau. Mais c'est à l'âge de 19 ans que la chance a frappé très fort : 5 M€ raflés en 2013 en échange d'une simple mise de 2 €. Ce surdoué du hasard est le plus jeune vainqueur du Loto des temps modernes. « Ça ouvre pas mal de portes. C'est vrai, je n'ai plus aucun souci d'argent », balaie le jeune homme âgé de 22 ans. C'est un enfant sage, pas un flambeur puéril. « Je me suis séparé de ma vieille bagnole qui n'était pas au mieux de sa forme avec ses 300 000 bornes au compteur et j'ai opté pour une Mercedes. J'ai aussi acheté un quad pour se promener. Avant de gagner, j'avais dû me rabattre sur la petite moto », détaille-t-il. Plutôt que de jouer les Tanguy chez papa et maman, il a construit sa maison pour « être indépendant ».
Guillaume, le fils pourri gâté par la chance, ne se voyait pas rentier. Alors il a passé et réussi le concours de sapeur-pompier professionnel. Une vocation qui lui permet d'encore mieux gagner sa vie. Et surtout d'en sauver. « Je fais un métier gratifiant, ça, mon gain ne peut pas me le procurer. J'ai le même uniforme que tout le monde. Quand j'interviens, la personne en face de moi ne sait pas ce que je possède », développe-t-il. Tous ses collègues en revanche sont au courant qu'il est un veinard du Loto. Certains le chambrent gentiment. « Notre nouvelle caserne, les gars m'ont dit que j'aurais pu la payer ! » sourit celui dont les seuls intérêts mensuels de son épargne — 6 000 € — correspondent à un salaire de colonel.
- Multimillionnaire grâce au loto il travaille toujours il réalise tous travaux de bricolage pour 10 € de l'heure : ANDRE , expert en bricolage, gagnant de 9 M€.André, 65 ans, a « commencé à bosser à 13 ans et deux mois ». Il a fait « 36 métiers » comme il dit mais « jamais la mendicité » : apprenti jardinier, ouvrier, carreleur, maçon, peintre en bâtiment, chef de chantier... Cet acharné a été tellement habitué à suer qu'il ne peut s'empêcher de continuer à se retrousser les manches. Même s'il est à la retraite. Même s'il a remporté la bagatelle de 9 M€ au Loto en mars 2014.
Un mur à construire, du parquet à poser, une salle de bains à carreler, pas de panique, Dédé dépanne. Mais comme « le boulot, c'est le boulot », le multimillionnaire, qui gagne pourtant chaque mois un pan de briques rien qu'en intérêts, ne mouille pas le maillot gratos. « Eh, je suis pas bête. En principe, je me fais payer. Quand je vous dis que j'ai pas changé ! » martèle-t-il. Ses tarifs sont très attractifs. « C'est 10 € de l'heure. J'ai toujours fait ça », lâche le roi de la débrouille. Malgré la fortune, Dédé le divorcé (et sans enfants) est fidèle à ses vieilles habitudes. Comme il n'a pas le permis de conduire, il a toujours roulé en mobylette Motobécane puis à scooter. Quand il a raflé le pactole, il a décidé d'en acheter un tout neuf, mais « pas un gros machin » non plus, juste un 50 cm3. Coût de la pétrolette : 2 000 €. « Là, pour une fois, j'ai payé direct, j'ai pas eu besoin d'appeler Cetelem pour demander un prêt », savoure-t-il. Monsieur se réjouit de sa destinée, sans excès. « Lorsque j'ai gagné, j'étais content mais je n'ai pas dansé. L'argent, c'est magnifique à condition de savoir s'en servir. Quand vous n'en avez pas, vous crevez la dalle. Mais ça fait aussi beaucoup de jaloux », confie-t-il. Il a d'ailleurs un regret : ne pas avoir su garder le secret. « Au lieu de vérifier moi-même mon reçu à la machine, je l'ai tendu au cafetier. Et là, ça a fait ding-ding ! J'étais riche et tout le monde le savait. C'est ça qui m'a tué », révèle-t-il en... exagérant bien sûr. Car Dédé est d'ordinaire plutôt mesuré. Sa plus onéreuse emplette à ce jour, c'est une belle « baraque » de 300 m 2 pour lui tout seul, une surface dix fois supérieure à ce qu'il louait jusque-là. « J'ai réussi à faire baisser le prix de 80 000 €. Moi, je ne suis pas quelqu'un qui dépense à l'aveuglette ! » insiste-t-il. Il a quand même soigné l'intérieur. « Rien que la table, elle vaut 8 000 € », chiffre-t-il. Il a aussi « un gros bar tout en chêne à 7 000 €, un canapé de 5 m, des bibliothèques, une cave à vin... » Sans oublier les quatre volets roulants solaires. A l'extérieur, en revanche, pas de piscine. « C'est trop cher. Et puis j'ai pas un grand terrain, écrit-il. A l'âge que je suis arrivé, j'ai pas envie de faire des folies, pas envie de faire le con. Bon, je dis pas, si j'avais eu vingt ans de moins... »
- Papy Hubert 70 ans qui a gagné au loto veut devenir centenaire : HUBERT retraité, gagnant de 6 M€ : Depuis la naissance du Loto en 1976, Hubert n'omet jamais de cocher ses numéros chaque semaine « dans la limite du raisonnable ». « Un jour, j'ai gagné 15 000 francs, j'étais déjà bien content », se rappelle cet Alsacien. Sa fidélité a payé encore plus, mais sur le tard : 6 M€ le 2 mars 2015, à plus de « 70 balais ». « Combien de fois je me suis dit : Ah, si c'était arrivé plus tôt ! », lâche-t-il. Mais il n'a aucune amertume : « J'ai eu une vie heureuse, j'ai bossé durant 40 ans dans une société de logistique, j'ai commencé au bas de l'échelle et j'ai fini directeur. »
Avec sa femme, il pense d'abord aux enfants et aux petits-enfants. « Notre fils construit une nouvelle maison, on va lui octroyer 500 000 €. Une piscine sort de terre, je veux voir mes petits-enfants plonger dedans », se projette-t-il. Sa fille n'est pas en reste. « Elle s'est acheté une voiture. On a acquis un appartement, qui lui reviendra. Si demain il m'arrivait quelque chose, je partirais soulagé », souffle-t-il. D’ici là, le retraité veut « gagner encore une fois », une dernière. Il a surtout envie de faire de vieux os. « Pendant des décennies, avec les clients, c'était des gueuletons au resto midi et soir. Alors maintenant ma femme surveille mon taux de cholestérol », balance-t-il. Depuis qu'il a le budget pour s'offrir quotidiennement tous les étoilés, le gastronome n'a pas pris un gramme. « Au contraire, j'ai maigri », affirme le patriarche, qui s'entretient pour devenir le premier centenaire... millionnaire du Loto.
- La baraka en décembre grâce au loto : JEAN MICHEL , propriétaire d'une écurie, gagnant de 4,66 M€ Le 21 décembre 2016 , Jean-Michel a décroché un jackpot de 4,66 M€ au Loto. S'il n'y avait que ce magot dans son escarcelle, ce quinquagénaire serait un chanceux comme on en croise beaucoup d'autres lors des remises de chèques. Mais lui sort du lot. Car, durant ce fameux mois qui l'a enrichi, ce propriétaire d'une écurie de chevaux de saut d'obstacles a eu une sacrée baraka. Cela a commencé « par le meilleur ». « J'avais une infection mais les médecins ne savaient pas ce que c'était précisément. Alors j'ai dû subir une opération. J'étais inquiet, je craignais le pire mais on n'a rien trouvé de grave. J'ai la santé, c'est ça avoir de la chance », hiérarchise-t-il. Dans la foulée, le chef d'entreprise empoche 100 000 € lors d'un procès qui traînait depuis cinq ans. Grâce à cette avoine, l'ex-cavalier d'un excellent niveau a remboursé tous les crédits de son écurie. Puis vient l'heure du jackpot. Depuis « sept-huis ans », Jean-Mimi tente sa chance au Loto. Il n'est pas arrivé à ce jeu fortuitement. « Je me suis mis bêtement à fumer. Comme je culpabilise à acheter un paquet de clopes, je valide en même temps une grille. Je disais toujours que je ne gagnais jamais, maintenant, je me tais », glousse-t-il. La veine le marque à la culotte jusqu'au 31 décembre.« Pour le réveillon, je ne savais pas quoi faire avec ma compagne, alors à 19 h 30, j'appelle le Jules Verne, le restaurant d'Alain Ducasse au deuxième étage de la tour Eiffel. Et là, on m'annonce qu'il y a deux minutes un client vient d'annuler et donc qu'il reste une table de libre ! Habituellement, il faut réserver six mois à l'avance », assure-t-il. Le dîner aux truffes sera un vrai délice. Montant de l'addition : 1 200 €. « C'est un peu cher », blague le client de dernière minute.
Depuis qu'il est riche, le veinard s'est autorisé quelques achats : une Aston Martin pour lui, une BMW cabriolet pour sa compagne, une fourgonnette pour transporter les élèves de son écurie aux concours hippiques. Le reste repose dans des banques, fructifiant sereinement à 2,5 %. Des placements de bon père de famille qui profiteront à l'avenir à son fiston, encore petit.
- Il ment à sa douce pour lui offrir grâce au loto la surprise du siècle : PATRICK, ouvrier, gagnant de 1 M€ Il jure qu'il est d'ordinaire très vite démasqué quand il se met à raconter des bobards. « Je dis toujours que je suis un mauvais menteur. En fait, je n'arrive pas très bien à broder », avoue-t-il. Pourtant, sur ce mensonge-là, Patrick, ouvrier trentenaire du sud-ouest, a fait preuve d'un très grand professionnalisme, à rendre jaloux le meilleur des arracheurs de dents. Pendant deux semaines, il a dissimulé à sa douce, la mère de ses enfants quand même, qu'il avait remporté 1 M€ à My Million, tirage complémentaire de l'Euro Millions. Mais c'était pour la bonne cause, pour lui faire la plus belle des surprises. Tout démarre le vendredi 18 décembre 2015.
Ce soir-là, le père de famille décroche la timbale mais il ne le sait pas encore. Il ne l'apprendra que trois semaines plus tard, le 9 janvier, en tendant « au cas où » son reçu au buraliste. « Il me dit : J'ai une très bonne nouvelle pour vous, vous avez un gain de 1 M€. Alors là, je suis bouche-bée. Il n'y a pas d'éclats de joie car je n'arrive pas à réaliser la somme », retrace-t-il. Toute la journée, il va avoir « un peu la tête ailleurs ». « De retour à la maison, je décide de garder ça pour moi en attendant le courrier de confirmation de la FDJ permettant de récupérer le chèque à Paris. C'était un coup de poker à tenter», se souvient le calculateur improvisé. Les premières nuits sont très agitées. « J'ai prétexté le stress du boulot comme on allait me confier quelques responsabilités », indique-t-il. « Deux-trois jours plus tard », la lettre attendue comme le Messie parvient enfin à destination. « Le risque, c'était que ma compagne tombe dessus. Mais comme c'était une enveloppe blanche à mon nom, elle ne l'a pas ouverte », souffle-t-il. Son plan roule comme sur des roulettes. Il enclenche alors la seconde : inviter madame à poser un jour de congé auprès de son employeur afin de pouvoir monter dans la capitale. Banco, elle accepte mais exige les raisons de cette cavale. Le feinteur invente qu'il a gagné au sein de son entreprise un voyage à Paris après avoir eu tout juste à un quiz et son nom tiré au sort. En guise de récompenses, « une remise de prix et un repas de convivialité ». « Mais plus la date du séjour se rapprochait, plus elle m'assommait des questions du genre : Est-ce que t'as plus d'infos sur ce qu'on va faire ? Je restais vague, je répondais juste qu'on allait prendre l'avion puis qu'un taxi allait venir nous chercher à l'aéroport. Cela ne lui suffisait pas, elle commençait vraiment à me harceler », sourit-il.
Deux semaines après l'arrivée de la bonne nouvelle, le couple s'envole enfin vers Orly. Sur place, un taxi les conduit jusqu'au siège de la FDJ à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine). « Là, ça commence à se compliquer, et elle me lance : Écoute, arrête, tu me caches quelque chose, t'as gagné au Loto ou quoi ? Je réplique en faisant l'étonné : Ben, non, c'est peut-être un sponsor ! » La scène de ménage n'est pas bien loin. Cinq minutes plus tard, le duo se retrouve dans le salon de réception destiné aux grands gagnants. « Et là, j'ai dévoilé le canular. Elle a très bien réagi quand elle a découvert le pot aux roses même si, comme moi au début, elle était un peu pétrifiée et avait du mal à exprimer son bonheur. Après le repas, elle m'a quand même confié qu'elle sentait qu'il y avait quelque chose d'anormal dans mon comportement et que lorsque je mens, mon sourire diffère des autres », lâche-t-il. En un baiser, la tromperie a été totalement absoute.
- Le patron chanceux sauve sa boîte de la faillite grâce au loto = GERARD : chef d'entreprise, gagnant de 22 M€ Les employés ne le savent absolument pas. Mais si, à la fin du mois, ils ont toujours un salaire, c'est grâce au... Loto. Leur patron Gérard, qui a remporté à Paris 22 M€ le 13 juillet 2013, a injecté plusieurs centaines de milliers d'euros dans son entreprise de confection textile alors en grandes difficultés afin de payer les fournisseurs et d'éviter la faillite. « Grâce à cet argent, j'ai sauvé des emplois. Sans ça, ma boîte aurait déjà coulé. Personne n'est au courant et personne ne le sera, ça, c'est très important pour moi », assène ce PDG qui s'est construit « tout seul ». L'arrivée inattendue de fonds a permis de maintenir les effectifs mais pas de surmonter la crise qui touche tout le secteur de l'habillement. Elle a, à vrai dire, retardé l'échéance d'une fermeture qui paraît aujourd'hui inéluctable. « Ma société bat toujours de l'aile. Elle ne survivra pas à mon départ. Dans un an, je vais prendre ma retraite», dévoile l'employeur. C'est donc la quille annoncée. Après des décennies à mouiller la chemise, le roi du textile, qui a toujours « gagné beaucoup d'argent » et mené « un bon train de vie » pourra enfin lever le pied. « Je vais prendre le temps de vivre », synthétise-t-il. Cet autodidacte ne dénigre pas son destin. La chance, au moins aux jeux de hasard, lui a toujours souri. En juillet 1993, soit vingt ans exactement avant de devenir multimillionnaire, il avait déjà empoché 50 000 F au Loto. Incroyable mais vrai : comme si les 22 « patates » de l'été 2013, troisième plus gros gain dans l'histoire de la loterie nationale ne suffisaient pas, il a encore raflé 1 M€ en 2015 en misant, cette fois, sur le Keno. Son budget hebdomadaire de numéros est très variable. « Parfois, c'est entre 500 et 1000 €, parfois c'est rien. En fait, ça dépend de mon humeur », se marre-t-il. C’est devant son ordinateur qu'il a appris que son compte allait être crédité de 22 millions. Il n'avait pas ses lunettes pour consulter les résultats du tirage. Alors il a appelé à la rescousse son fiston qui a commencé à enchaîner « les bonds de kangourous ». Pour retomber sur terre, le père de famille a dû sortir prendre l'air. « J'ai eu du mal à émerger », se remémore-t-il. Le sexagénaire ne retrouvera un sommeil digne de ce nom qu'au bout de neuf jours. Il n'a pas attendu d'être à la retraite pour faire plaisir aux siens. « J'ai régalé mes enfants, j'ai acheté notamment une maison à ma fille », recense-t-il. Le businessman a surtout placé intelligemment son trésor, « à 5-6% ». Aujourd'hui, les vingt-deux millions du Loto plus celui du Keno en valent vingt-six.
Annexe 4 = Une pluie de millionnaire va inonder l’Europe ce vendredi : 101 personnes remporteront un million d'euros ce vendredi 3 février. Le jackpot du tirage principal, lui, est fixé à 17 millions d'euros.(TF1 info 2 février 2023
- 101 personnes remporteront un million d'euros ce vendredi 3 février.
- En plus de MyMillion, la loterie européenne organise une nouvelle fois son opération "Pluie de millionnaires".
- Le jackpot du tirage principal, lui, est fixé à 17 millions d'euros.
- Un tirage (au sort) exceptionnel. Ce vendredi 3 février, la Française des jeux entend faire augmenter le nombre de millionnaires en France. L'ensemble des pays de la communauté Euro Millions organise, une nouvelle fois, l'opération "Pluie de millionnaires". Gain à la clé : 1.000.000 euros distribués à 100 joueurs, en plus du jackpot principal. Contrairement au tirage principal de la loterie européenne, cette opération est garantie, bien que rien ne vous assure de figurer dans la liste des gagnants. Vous avez, néanmoins, toujours plus de chances de gagner à cette opération plutôt qu'au tirage principal. Pour rappel, selon les chiffres de la fdj vous avez une chance sur 139.838.160 de remporter le jackpot. Ce tirage exceptionnel de la "Pluie de millionnaires" sera réalisé sur la base d'un code, écrit sur votre reçu euro millions Pour l'identifier, rien de plus simple. Il est composé de la manière suivante : F + trois lettres + cinq chiffres. Il est situé juste à côté du code "My Million". Ce dernier permet, chaque mardi et vendredi à un joueur français de repartir avec un million
- La "Pluie de millionnaires", elle, concernera les neuf pays participant à cette loterie européenne (Autriche, Belgique, Espagne, France, Irlande, Luxembourg, Portugal, Royaume-Uni et Suisse). En janvier 2022, 28 joueurs français avaient été tirés au sort, faisant de la France le pays le plus chanceux, devant le Royaume-Uni (24), l'Espagne (18) et le Portugal (10). Par ailleurs, il faut noter que le jackpot de l'Euro Millions est, ce vendredi, de 17 millions d'euros.
Annexe 5 = EURODREAMS, LE NOUVEAU JEU EUROPÉEN, QUI PROPOSE UN GAIN DE 20 000 EUROS PAR MOIS PENDANT 30 ANS (Site de la FDJ : 20 OCTOBRE 2023)
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- Boulogne, le 20 octobre 2023 – FDJ et huit loteries européennes de la communauté Euro millions s’associent pour lancer un nouveau jeu, Euro Dreams, premier jeu de rente en commun. Pour une mise de 2,50 euros, ce nouveau jeu de tirage permettra de remporter jusqu’à 20 000 euros par mois pendant 30 ans, soit 7,2 millions d’euros. Pour Stéphane Pallez, Présidente directrice générale du groupe FDJ : « Le lancement d’Euro Dreams est un événement majeur pour FDJ et pour l’ensemble des loteries partenaires de la communauté Euro millions. Cette collaboration européenne marque une nouvelle étape de développement, avec une proposition de gain inédite de 20 000 euros par mois pendant trente ans. Nous sommes très fiers de proposer à nos clients un nouveau jeu à dimension européenne, vingt ans après la création d’Euro millions. »
- Les prises de jeu Euro Dreams ouvriront dès le lundi 30 octobre 2023. Les joueurs français pourront valider leur grille dans un des 30 000 points de vente de FDJ, en ligne sur ou sur l’application mobile FDJ. Pour jouer, le principe est simple : cocher six numéros parmi quarante et un numéro complémentaire parmi cinq (appelé numéro « Dreams ») pour constituer sa combinaison. La promesse d’Euro Dreams est de proposer à ses joueurs un gain sous forme de rente. Le deuxième rang de gain bénéficie également d’une rente, à hauteur de 2 000 euros par mois pendant cinq ans, soit 120 000 euros. Ce nouveau jeu offre une chance sur 19 millions de remporter le gain maximum et, plus globalement, une chance sur 4,66 de remporter un lot.
- Le premier tirage est prévu le lundi 6 novembre 2023. Cet événement intervient vingt ans après le lancement d’Euro millions et quatre-vingt-dix ans, presque jour pour jour, après le premier tirage de la Loterie nationale en France, qui s’est déroulé le 7 novembre 1933. Par la suite, deux tirages Euro Dreams seront organisés chaque semaine, le lundi et le jeudi. Chaque soir de tirage, les joueurs pourront valider leur grille jusqu’à 20h15. Le tirage sera réalisé aux alentours de 21h puis mis en ligne autour de 22h. Grâce à son expertise, FDJ aura la responsabilité des tirages pour l’ensemble de la communauté Euro Dreams. Ceux-ci seront réalisés électroniquement et révélés via une animation virtuelle 3D inédite. En France, les résultats seront accessibles dans l’onglet « résultats » du site de la fdj et de son application mobile.
- Euro Dreams s’appuie sur une palette de couleurs vives et un design pop pour véhiculer ses valeurs optimistes. Une campagne de communication originale accompagne le lancement d’Euro Dreams. Un film de trente secondes, conçu par l’agence BETC, sera diffusé du 29 octobre au 11 décembre 2023 en télévision et en digital. Cette publicité humoristique évoque l’histoire d’un gagnant Euro Dreams, sur qui, chaque mois, tombent des confettis, pour symboliser son gain sous forme de rente. Cette bonne nouvelle arrive parfois lors de moments imprévisibles du quotidien (chez le dentiste ou encore durant une cérémonie de mariage), provoquant des situations cocasses qui, avec la musique entrainante, contribuent à rendre le film drôle et décalé Lien YouTube pour visionner la publicité : https://youtu.be/8CpBmLAxHC8
Annexe 6 = EuroMillions : les 240 millions d'euros remportés, mais pas par un Français Le précédent gain record (230 millions d'euros) avait été remporté par un britannique. ( capital, Marie Bouisseren ;08/12/2023)
Mis en jeu ce vendredi 8 décembre, le plus gros gain de l’histoire de l’EuroMillions, d’une valeur de 240 millions d’euros, a été remporté en Europe. Après une somme 217 millions qui n’avait pas trouvé preneur mardi, la cagnotte record a finalement été décrochée ce vendredi soir. Il s’agit du plus gros gain de l’histoire d’euro millions Mais selon les informations communiquées par la Française des Jeux, la grille gagnante n’a pas été enregistrée en France. Avec une chance sur 139 millions de gagner, l’heureux élu avait vu juste en cochant les cinq bons numéros: 17, 30, 42, 48 et 50 ainsi que les étoiles 4 et 8. Avant ce vendredi, le précédent record de l’histoire de l’EuroMillions avait été remporté au Royaume-Uni en 2022. À l’époque, la cagnotte s’élevait à 230 millions d’euros. Neuf pays participent à l'EuroMillions. La France est l'un des trois pays qui remportent le plus souvent la cagnotte, derrière le Royaume-Uni et devant l’Espagne.
Annexe 7 = Un gros gagnant au Quinté + dominical au PMU de l’Immaculée à Saint-Nazaire (Franck Labarre - Publié le 26/07/2023 ouest France presse océan )
Un chanceux parieur du PMU a remporté 210 769 € dimanche 23 juillet 2023 en jouant un Quinté + Spot unitaire à 2 € dans un bar de l’Immaculée, à Saint-Nazaire. Cette manne lui est tombée du ciel grâce à l’algorithme du PMU qui tient compte des paris préalablement enregistrés jusqu’au départ de la course par les autres parieurs, en proposant une combinaison de chevaux favoris et d’outsiders.
Cet habitué du bar-PMU La Résidence Café, tenu depuis neuf ans par Fanny et Jérôme Marion dans le bourg de l’Immaculée, n’est pas près d’oublier cette course de galopeurs disputée dimanche dernier sur l’hippodrome de La Teste. En demandant à la borne de l’établissement un Quinté + Spot unitaire à 2 €, la « machine » lui a sorti la combinaison dans l’ordre en cinq numéros seulement ! Du 100 % de réussite donc et 210 769 € dans la poche de cet heureux turfiste. Pour les Marion, c’est la première fois qu’une telle somme est gagnée chez nous. La plus grosse, ça devait être moins de 30 000 € , se souvient le patron du lieu. C’est mérité en tout cas !, souligne Fanny Marion, car c’est un habitué du café depuis que nous sommes là. C’est un turfiste qui fait toujours le papier (ndlr : l’étude des partants de la course) mais là, c’est avec un pari Spot qu’il a gagné gros. Très gros même. Cette manne le propulse illico dans la catégorie des grands gagnants du PMU (100 000 € et plus), comme d’ailleurs le parieur en Bretagne qui a, lui aussi, coché la même combinaison en or.
Jérôme Marion se dit très content pour ce client qui souhaite rester anonyme , lequel leur a évidemment payé un verre. En son temps, l’ancien jockey d’obstacle aux 150 victoires avait fait plaisir à plusieurs parieurs en France en remportant quatre quintés à Pau, Cagnes-sur-Mer et Auteuil, où j’ai gagné la grande course de haies de printemps, un Groupe 3, avec Gambellan .
153 grands gagnants en 2023
En France, ils sont à ce jour 153 grands gagnants du PMU à avoir remporté plus de 100 000 € en 2023. Dans le département de la Loire-atlantique, il s’agit du septième gros gagnant : 140 403 €, en janvier à Saint-Julien-de-Concelles ; 193 615 € en mars à La Montagne ; 119 630 €, en avril à Nantes ; 230 826 € à Saint-Géréon en juin ; 101 932 €, le 2 juillet à Saint-Brévin-les-Pins et 198 595 € le 9 juillet dernier à Saint-Étienne-de-Montluc. En 2022, il y avait eu dix grands gagnants dans la région Pays de la Loire : 5 en Loire-atlantique, 2 dans le Maine-et-Loire, 2 en Vendée et 1 dans la Sarthe. Dans la région, le gain le plus élevé reste donc à 224 215 €, Quinté remporté à Nozay en décembre 2022.
Annexe 8 : Une Martiniquaise remporte 1,5 million d’euros au jeu de grattage Mission Patrimoine 2023 (France Info Martinique 17/IO/2023 , Inès TRESIDENT RANQUIN)
C’est la bonne nouvelle de la journée. Ce mardi, la Française Des Jeux a remis la somme de 1,5 million d’euros à la première gagnante du jeu de grattage Mission Patrimoine 2023 en Martinique. La joueuse a remporté le gain maximal à ce jeu à Fort-de-France. Ces tickets font partie de l’offre de jeux dédiée à la Mission Patrimoine pour la sauvegarde du patrimoine en péril, portée par Stéphane Bern, déployée par la Fondation du patrimoine et soutenue par le ministère de la Culture. Il s’agit du deuxième gros gain remporté à l’offre de jeux Mission Patrimoine cette année. Le 16 septembre dernier, un tirage Loto de 18 millions d’euros a été remporté par une famille dans le département du Haut-Rhin.
Une jeune retraitée et mère de famille
La gagnante est une joueuse qui tente régulièrement sa chance aux jeux de la FDJ. Alors qu’elle vient de gagner 20 euros au jeu de grattage Cash, elle décide de réinvestir son gain et en profite pour essayer la nouvelle édition du ticket à gratter Mission Patrimoine. Je suis sensible au patrimoine. Je sais qu’il y a plusieurs sites sur l’île qui bénéficient d’un soutien financier grâce aux jeux de FDJ. C’est une bonne chose de rénover des sites qui en ont besoin. La gagnante La jeune retraitée et mère de famille, pensait remporter 15 000 euros. Ce n’est que lorsqu’elle échange avec FDJ qu’elle prend connaissance du montant remporté. Jusqu’au jour du paiement, la gagnante cache son ticket gagnant sous un set de table. Cette joueuse ne souhaite pas changer radicalement sa vie. : Je souhaite continuer à faire ce que j’aime : cuisiner de bons plats pour mes proches et poursuivre la confection d’objets artisanaux en tissus., Ce gain va me permettre de voyager en dehors des Antilles pour la première fois. J’envisage de découvrir la métropole et en profiter pour voir de la famille. Mon réfrigérateur est cassé, la porte ne tient plus qu’avec un tendeur. Je vais pouvoir en acheter un neuf lors des prochaines soldes.
Annexe 9 : Casino : un couple remporte le MegaPot Partouche de 2,3 millions d’euros au casino de Forges-les-Eaux (22/2/2023, tiragegagnant)
Casino de Forges-les-Eaux : une chance incroyable pour un couple d’heureux millionnaires !La nouvelle fait grand bruit dans les rues de l’ancienne station thermale de Forges-les-Eaux, et à raison ! Cette nuit, un couple de retraité vient de remporter l’énorme jackpot progressif « Mega Pot » proposé par le Casino de Forges-les-Eaux et qui culminait à plus de 2,3 millions d’euros. La nouvelle révélée par nos confrères de l’Éclaireur la Dépêche (Actu.fr) a de quoi réjouir à la fois ces heureux millionnaires comme le directeur du Casino qui viennent tour à tour de s’offrir une fin de vie financièrement libre et une belle publicité pour le groupe Partouche.
Le quotidien révèle que les joueurs sont des joueurs occasionnels qui ont pour habitude de dépenser seulement 50€ lors de leurs venues. Hier soir, habitant à une trentaine de kilomètres du de Forges-les-Eaux, ils décident de s’arrêter quelques minutes dans le Casino afin de miser sur quelques machines à sous. En rentrant dans le Casino, le couple a misé 20€ de jetons pour débuter leur session qui a plutôt bien démarré en augmentant régulièrement jusqu’à 200€ avant de redescendre à 40€. Une ultime mise de 2€ va faire chavirer leur vie ! Devant les symboles qui tournent mais ne s’arrêtent plus, le verdict tombe après quelques secondes de stress intense, la somme de 2 300 910,16€ s’affiche sur l’écran de leur machine à sous « Hot Shot ». Dans une certaine incompréhension, ce couple vient de faire tomber le jackpot progressif du MegaPot Partouche qui se portait à plus de 2,3 millions d’euros et qui attendait depuis plusieurs mois d’être remporté !
Annexe IO = « Les Sables-d’Olonne Vendée. Jackpot de 75 648€ remporté au Casino Joa Les Pins (34) annexe (14 février 2023. Le reportersablais.com
Jackpot de 75648€ remporté au Casino Joa Les Pins, A quelques jours seulement de la Saint-Valentin, en ce dimanche 12 février 2023, en fin de journée, une heureuse gagnante, originaire de Vendée et habituée du Casino, a remporté un jackpot de 75.648 € au Casino JOA des Pins aux Sables d’Olonne !, Un très beau et gros Jackpot Il gagné sur « Endless Treasure », une des machines du concept Jin Ji Bao Xi accessible dès 0.01€ de mise, avec des jackpot progressifs.« Depuis le 1er janvier 2023, ce sont déjà 1444 jackpots de plus de 500€ qui ont été payés par le Casino JOA des Pins » annonce la direction du Casino.
Annexe II = Avec Quinté + Max, le PMU se lance à la conquête d’une nouvelle clientèle ( ouest France, Raphaël Fresnais, 6/IO/2023)
« Des gains plus fréquents et plus conséquents. » C’est la promesse du PMU qui lance cette nouvelle formule. Top départ le 4 novembre 2023.
« Le PMU a pour objectif de générer 1 milliard d’enjeux supplémentaire et de recruter 1 million de clients ». Pour ce faire, le PMU rénove son produit phare : le Quinté +. Lancé en 1989, ce Tiercé XXL, qui vise à parier sur les cinq chevaux de la course phare quotidienne, fait miroiter de gros gains pour une mise de 2 € : 37 000 € en moyenne, mais en 2011, un joueur a empoché la somme record de 10,5 M€ à Plélan-le-Grand (Ille-et-Vilaine).En perte de vitesse, ce type de pari voit fondre son chiffre d’affaires de 4 à 5 % par an depuis une petite décennie et l’ouverture des paris en ligne. D’où une nouvelle recette, pas si nouvelle que cela en vérité, avec le grand retour du « 4 sur 5 » : trouver quatre chevaux parmi les cinq premiers, peu importe qu’ils terminent tous aux quatre premiers rangs.
Pour le PMU, c’est aussi l’occasion de refaire parler de son jeu phare alors que le FDJ a officialisé la semaine dernière l’achat de ZeTurf, son principal concurrent. Autre « nouveauté », cousine du feu « Numéro Plus », supprimé en 2019 : l’option Max. Pour 1 € de plus, le parieur peut multiplier ses gains par 2 ou 10 si son numéro choisi entre 1 et 30 fait partie des 7 numéros tirés au sort. La promesse du PMU : « Avec Quinté + Max, les parieurs vont gagner plus et plus souvent. » Tirelires 2 fois par mois contre 4 aujourd’hui, mais à 1 M€ minimum, en prime. Cette nouvelle formule à cheval entre PMU et Loto parviendra-t-elle à « booster » les enjeux dans les 13 500 points de vente du réseau ? Réponse à compter du 4 novembre 2023, date du lancement de cette nouvelle opération reconquête.
Annexe 12 : Il bat le record de gains au PMU et touche 7 451 800 euros( 04/11/2008 , Elsa Dutaut , la d dépêche .fr)
3-4-12-15-2 : telle est la combinaison gagnante qui a permis à un parieur de la Moselle de toucher 7 451 800, 60 euros. C'est en jouant sur internet, sur le site pmu.fr, qu'il a remporté cette somme astronomique. Les chevaux qui couraient sur l'hippodrome de Paris-Vincennes dans le Prix d'Arcachon lui ont alors porté chance. C'est aujourd'hui le gain le plus gros jamais empoché pour une course hippique. Le gagnant des sept millions d'euros a été très chanceux puisque, outre le quinté + dans l'ordre, il a décroché la tirelire qui avait atteint 7,450 millions d'euros. Cette tirelire, d'un montant minimum d'un million d'euros, progresse de 50 000 euros par jour si elle n'est pas gagnée, jusqu'à 10 millions d'euros. À l'enregistrement de chaque ticket de quinté+, un numéro de quatre chiffres est attribué automatiquement aux parieurs. Pour décrocher la tirelire, il faut avoir trouvé les cinq chevaux dans l'ordre mais aussi être désigné par le tirage au sort. La cagnotte, non gagnée depuis le 26 juin dernier, avait alors énormément grossi. Le précédent record avait été établi à 6 968 408,40 euros par une parieuse de la Drôme, le 26 juillet 2007.Le PMU compte plus de 9 700 points de vente répartis dans toute la France, mais aussi dans les DOM-TOM. Avec 6,5 millions de parieurs et 6,5 milliards d'euros reversés aux parieurs, le PMU est la première entreprise de pari mutuel en Europe.
ANNEXE 13 : LOTO: UN GROUPE DE 108 JOUEURS SE SONT PARTAGÉ UN JACKPOT DE 8 MILLIONS D'EUROS (Frédéric Bergé bfm business, 25/6/2020)
Un pack Multi Chances de la FDJ permet de mutualiser ses mises avec d'autres joueurs afin de jouer un plus grand nombre de grilles et de ne payer qu’une part du coût total. - Thomas Samson - AFP Pour la première fois de l'histoire du tirage du loto, 108 joueurs se sont partagé le gros lot de 8 millions d'euros. Tous avaient parié via l'offre en ligne "Multi chances". Lancée en 2018 par la FDJ, elle permet de mutualiser les mises entre plusieurs joueurs. Ils sont 108 gagnants à se partager 8 millions d'euros au tirage du Loto du 22 juin, mais il ne s'agit pas de collègues de travail ou de membres d'une même famille ayant misé et gagné ensemble.
Pour la première fois de l'histoire du Loto, ces heureux parieurs ont gagné le gros lot après avoir joué via l'offre en ligne "Multi chances", lancée en 2018 par la FDJ. Selon le spécialisé tirage-gagnant-com. «jamais une telle répartition n'avait eu lieu jusqu'à présent, permettant à plusieurs dizaines de joueurs de remporter une partie d'un jackpot Loto». Cette variante de paris consiste à mutualiser les mises entre un groupe de joueurs qui ne se connaissent pas. L'option "Multi Chances" permet de jouer un plus grand nombre de grilles (avec des espoirs de gain plus grand qu'en jouant seul) et de ne payer qu’une part du coût total en souscrivant à un certain nombre de "parts".
Pour ce tirage du 22 juin, le "pack" gagnant de 600 grilles a été divisé en 200 parts (tableau ci-dessus), elles-mêmes partagées entre 108 joueurs dont certains n'ont acheté qu'une part, d'autres deux, quelqu’un cinq et 4 joueurs ont acheté 10 parts. Les gains associés s'échelonnent donc entre 40.684 euros et 406.847 euros. L’usage de ce mode de jeu avec mises de jeu mutualisées reste confidentiel avec seulement 2450 prises de jeux en moyenne par tirage, soit 0,08% du nombre total des prises de jeux, selon tirage-gagnant.com.
ANNEXE 14: « Les jeux d’argent : un impôt démocratique »
/ Jean-Pierre G. MARTIGNONI-HUTIN*, Sociologue (lesechos.fr/idees-debats/cercle du 30/12/2016)
Sous le titre figure
- une photo couleurs de courses de chevaux prise à l'hippodrome de Deauville-La Touques ( Calvados ). – SIPA)
- le sous-titre suivant rédigé par les Échos =
Les loteries, casinos et jeux à gratter ont mauvaise presse. Ils permettent pourtant à l’État de se financer. Un État bien hypocrite et qui aurait tout à gagner à revoir sa politique en la matière.
Que cela plaise ou non, les jeux d'argent représentent un formidable impôt démocratique. C'est la seule fiscalité volontaire, et tout le monde peut jouer, sans distinction d'origine sociale, de richesse ou de couleur de peau. Dernière vertu de l'impôt ludique, tous les joueurs ont leur chance - Fortuna, la divinité latine de la chance, a les yeux bandés.
L'État croupier
Dans une période où les Français subissent une fiscalité confiscatoire, chacun devrait se réjouir de cet impôt indolore qui rapporte de l'argent à l'État, aux communes, aide le sport, la culture et donne parfois du bonheur aux gens. Mais cette pratique culturelle populaire est en permanence médicalisée par certains addictologues, qui exploitent le business du jeu compulsif. L'association jeu = drogue = dépendance = isolement est omniprésente. L'hypocrisie est totale, le double langage constant. Derrière la façade d'une politique de jeu responsable, nous observerons qu'en réalité l'État n'a jamais vraiment assumé d'être un État croupier. Il a transformé la moralisation en pathologisation.
Un patrimoine
Fait social et culturel très ancien, le jeu n'est pas une maladie. C'est un loisir, une passion qui a même parfois des effets thérapeutiques grâce à l'espoir qu'il suscite, aux sociabilités qu'il entraîne. Loteries, casinos, hippodromes font en outre partie du patrimoine ludique national.Les grands « casinos resorts » associent hôtellerie, restauration haut de gamme, thermalisme, spectacle et attirent une clientèle internationale. La filière hippique fait rayonner la France dans le monde (Grands Prix, ventes de yearlings) grâce au PMU et à ses 6,5 millions de turfistes. Les 32.000 revendeurs de la FDJ jouent également un rôle social insoupçonné dans la vie de nos villes, quartiers et campagnes.L'hypocrisie actuelle apparaît donc contre-productive, nonobstant les conflits d'intérêts entre Bercy, la FDJ et la doxa du jeu pathologie. Cette politique ambiguë gêne bien entendu les opérateurs. Les casinotiers ont perdu 24 % de leur volume d'affaire en sept ans. Seule la FDJ en profite, mais pour combien de temps ? L'opérateur historique a perdu 1,6 million de joueurs en six ans.
Pour des états généraux
Deux députés (Régis Juanico, Jacques Myard) ont été nommés fin 2015 rapporteurs d'une mission d'évaluation de la régulation des jeux d'argent . Souhaitons que les pouvoirs publics profitent de ces travaux pour lancer des états généraux des jeux d'argent, afin que la politique du secteur ne soit plus prise en otage par des fonctionnaires de Bercy, des addictologues, des associations familiales antijeu. Il est également temps que l'État revoie sa copie en matière de recherches sur les jeux, que les joueurs soient partie prenante de cette politique, que la représentation nationale favorise le développement de cette activité économique. Une belle opportunité a été manquée avec l'implantation d'un casino à Paris. A la suite du rapport du préfet Duport, favorable au projet, Anne Hidalgo a répondu que ce n'était pas sa tasse de thé !
Pour la solidarité
En attendant que ce projet soit étudié plus sérieusement par le gouvernement, suggérons-lui d'organiser une méga loterie, comme le font les Américains avec le Power Ball et comme le perpétuent les Espagnols depuis 1812 avec la Loteria de Navidad. En relançant l'impôt ludique, l'État ne ferait que renouer avec l'histoire. Les loteries importées d'Italie par Casanova ont fait rentrer de l'argent dans les caisses publiques, et les révolutionnaires de 1789 ont transformé la Loterie royale en Loterie nationale. La manne ludique a ensuite aidé les gueules cassées de la Grande Guerre et, en 1933, les parlementaires ont réintroduit la Loterie pour lutter contre les calamités agricoles. Dans toutes ces époques, le jeu n'était pas synonyme d'addiction mais de solidarité. Comme l'a précisé le professeur Pierre Tremblay (Université du Québec, Montréal), l'exploitation par les États des jeux de hasard est un phénomène universel dont la finalité originelle est humanitaire et vise le développement du bien commun.
*Jean-Pierre Martignoni-Hutin, sociologue, est président fondateur de l'Observatoire des jeux (ODJ).
ANNEXE 15: 2,6 milliards d'euros en jeu : comment participer depuis la France au Gordo, la loterie de Noël espagnole qui affole les compteurs(22/12/2023 , midi libre, AVEC AFP)
Où tombera le Gordo, le gros lot ? Comme chaque 22 décembre, les Espagnols suivront le tirage de la loterie de Noël, la plus généreuse de la planète et un véritable événement social, avec des familles et des collègues de travail partageant les numéros joués.
"J'ai acheté des billets de loterie pour toute la famille", déclare José Moreno, 52 ans, qui a fait la queue pendant plus de deux heures devant Doña Manolita, un point de vente emblématique en plein centre de Madrid, près de la Plaza de la Puerta del Sol."J'ai acheté le même numéro pour que nous puissions tous gagner de la même manière", explique l'homme, portant une casquette du Real Madrid et un épais manteau noir d'hiver, qui travaille comme concierge à Barcelone. En visite à Madrid, il est passé par Doña Manolita "pour voir si la chance est de notre côté".
En cette froide matinée madrilène, des centaines de personnes attendent pour acheter des billets dans cette agence, témoignant de la passion suscitée par la Loterie de Noël, qui distribuera cette année 2,590 milliards d'euros en prix. La particularité en Espagne est que les familles, les amis, les collègues de bureau ou les membres de clubs sportifs aiment parier sur le même numéro afin que, en cas de gain, tout le monde gagne. Parfois, un décimo, comme on appelle le billet d'une valeur de 20 euros qui rapportera 400 000 euros à son détenteur s'il gagne le gros lot, peut être partagé par plusieurs personnes, qui veillent à noter la participation de chacun afin d'éviter les désaccords lors de l'encaissement. Les bars, les restaurants et toutes sortes de commerces, des boucheries aux pharmacies, achètent généralement des billets du même numéro pour les mettre à la disposition de leurs clients habituels.
Comment jouer depuis la France ?
"J'achète deux décimos par an, un pour mes parents, un pour moi. (Le tirage) est regardé à la maison à la télévision (...) et si nous avons gagné quelque chose, alors nous nous embrassons et nous offrons même un dîner de Noël en cadeau", raconte Karin Arizaca, une Péruvienne de 25 ans qui étudie et travaille comme vendeuse dans un magasin à Madrid.
Comme des millions de personnes, Karin suit le tirage à la télévision : au Teatro Real de Madrid, des enfants du Colegio de San Ildefonso, issus de milieux défavorisés, "chantent" les numéros qui sortent d'une énorme boule dorée ainsi que les prix qui pourraient leur revenir. Selon l'entreprise publique Loterías del Estado, chaque Espagnol a dépensé en moyenne l'année dernière 67,11 euros pour la loterie de Noël, qui distribue des millions de prix, du Gordo au remboursement des 20 euros du décimo. Les Français peuvent participer à cette gigantesque loterie espagnole. Il faut passer "par des sites spécialisés de loterie en ligne comme The Lotter, après avoir créé un compte", expliquent nos confrères.
ANNEXE 16 : »Un milliard de dollars remporté à la loterie américaine en Californie : billet gagnant a été acheté dans une épicerie de Los Angeles. Son détenteur pourra récupérer la coquette somme d’un milliard de dollars. (Hugo Romani ROMANI , Le Point, 20/07/2023 )
Il ou elle n'avait qu'une chance sur 292 millions d'empocher une telle somme. Mais les États-Unis comptent bien un nouveau milliardaire, selon les informations de CNN. Un billet gagnant a été vendu pour le jeu de hasard Power Ball. Selon le compte Twitter de la Californie Lottery, le billet a été cédé dans une épicerie de quartier de Los Angeles. Ce gain est le septième plus élevé de l'histoire des États-Unis. Pour le décrocher, il fallait choisir la combinaison de chiffre suivante : 7, 13, 10, 24, 11 puis à nouveau 24 pour le numéro complémentaire. Cette combinaison avait une chance infime de se produire. La loterie américaine n'avait pas enregistré le moindre gagnant depuis 38 tirages, ce qui explique cette somme particulièrement élevée d'un milliard de dollars. Avant cela, le dernier vainqueur venait de l'Ohio et n'avait décroché « que » 252 millions de dollars. La Californie est par ailleurs particulièrement chanceuse au jeu, puisque le record y est détenu avec 2,04 milliards de dollars remportés… il y a à peine cinq mois.
ANNEXE 17 : ÉTATS-UNIS: LE JACKPOT DE LA LOTERIE POWERBALL AUGMENTE À 1,55 MILLIARD DE DOLLARS ( Lola DHERS bfm tv , 8/IO/2023
Il s'agit-là du quatrième plus gros lot au monde, après 34 tirages consécutifs sans gagnant. La dernière fois que quelqu'un a remporté la mise de cette loterie américaine remonte au 19 juillet dernier. Le record du Power Ball date de novembre 2022. Un heureux élu avait alors gagné 2,04 milliards de dollars. Le ticket gagnant avait été vendu dans la ville d'Altedena, en Californie. Pour tenter de remporter le gros lot, il faut aligner les cinq bons numéros et le numéro "Ball", l'équivalent du numéro "chance" dans le Loto français. Mais les chances sont rares: 1 sur plus de 292 millions...
États-Unis: la loterie record de 2 milliards de dollars a été remportée
©jean-pierre.martignoni.hutin.université lyon2.docteur en sociologie, centremax weber,cmw, équipe tipo,MSH, université lumière, lyon2, France, février 2024
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