Pierre Beaugier est le directeur du casino du Cap-d'Agde. Entretien.
Le nouveau casino doit ouvrir ses portes avant la saison estivale sur le site du cœur de station. Où en sont les travaux ?
Nous avons récupéré le bâtiment à la fin du mois de décembre, une fois la partie gros-oeuvre achevée. Nous avons devant nous un gros bloc de béton qu'il faut maintenant aménager. Il y a eu un peu de retard, mais les travaux à l'intérieur ont débuté il y a maintenant deux semaines. Et jusqu'au dernier jour avant l'ouverture, il y aura sans doute des choses à peaufiner.
On imagine que le timing est serré. Comment va se dérouler la phase de déménagement des machines, par exemple ?
L'ouverture est prévue pour la fin juin. Progressivement, nous allons d'abord déménager tout le “back-office”, c'est-à-dire la partie administrative, les bureaux... Mais, pour les machines et les jeux, nous allons tout déménager en une seule nuit ! On s'est fixé comme objectif de ne pas fermer le casino en passant d'un site à l'autre, même si le système informatique est imposant.
Vous êtes en fin de carrière, on imagine qu'accompagner un tel projet doit être gratifiant...
J'ai déjà participé à plusieurs rénovations d'établissements, mais là, prendre part à la construction d'un nouveau casino, c'est vraiment une belle aventure.
On parle de l'arrivée d'un nouveau directeur prochainement. Vous pouvez en dire plus ?
C'est vrai, je quitterai mes fonctions à l'ouverture du nouveau casino. Mon successeur a déjà été choisi au sein du groupe Barrière et arrivera à Agde au mois de mars, pour que nous travaillions en doublon dans un premier temps. Cela permettra de gérer en parallèle l'exploitation du casino et les travaux.
L’électronique pour de nouveaux clients
Un nouveau black-jack électronique vient d’être installé au casino du Cap-d’Agde, juste à côté d’une roulette, électronique, elle aussi. Des investissements “qui ont pour objectif de conquérir une nouvelle clientèle”, explique Pierre Beaugier. “On peut maintenant jouer de l’ouverture, à la fermeture.”
(source : midilibre.fr/OLIVIER RAYNAUD)