Rencontre avec Antoine Arevian, président de la holding Arev Finances, qui installe ses machines à sous sur le site du lac de Clarens.
«Le casino ouvrira le 9 ou 10 octobre à Casteljaloux », assure Antoine Arevian, président du Groupe Arevian lors d’un entretien ce lundi sur le site du lac de Clarens. Cet établissement de jeux constituera le 7e de la holding Arev Finances, en fait huit si l’on y ajoute l’ouverture ce vendredi, avec le groupe Aupais, du casino de Larmor Baden (56).
À l’origine, Antoine Arevian, sa sœur Frédérique et leur famille n’ont aucun lien avec le monde des jeux.
30 employés dont 24 locaux
En quelques chiffres le casino provisoire ce sera : 75 machines à sous (100 à terme) ; une table de black-jack ; 2 millions d’euros en matériel jeux ; 400 M2 de surface et 30 employés dont 24 recrutés sur place.
Antoine Arevian a par ailleurs confirmé l’ouverture très proche du casino, le 9 ou 10 octobre. « Je tiens à donner un coup de chapeau aux entreprises de Casteljaloux, pour leur efficacité dans un délai très court. Le casino provisoire nous permet d’anticiper de 2 ans l’exploitation du définitif. »
Les recrutements du personnel vont bon train sur le territoire du canton, conformément au cahier des charges de la municipalité.
La directrice, Sylvie Chartron, anciennement à Alvignac, est déjà sur site pour manager la future équipe.
L’école de croupiers s’installera très prochainement sur la commune pour former le personnel dès la fin de ce mois ; une formation en interne permettant l’évolution de carrières des employés.
Les hasards d’investissements de leur père, avec le rachat en 1997 d’un établissement de cure à Aigues-Les-Bains, les a fait bifurquer dans leur parcours professionnel respectif : l’une de l’audit financier et l’autre d’un groupe agroalimentaire.
« Il a bien fallu faire en sorte que l’investissement devienne rentable. J’ai pris une année sabbatique afin d’assurer huit demandes de dossiers d’accès aux jeux de tables avant l’obtention finale et découvrir le secteur. Le premier casino du groupe a pu démarrer en 1998, à Chaudes-Aigues, dans le Cantal. Les phases suivantes se sont accélérées, Vic-sur-Cère (15) en 2000 puis en 2002 rachat au groupe partouche de 3 établissements Villard-de-Lans (38), le Mont-Dore et la Bourboule (63). »
« La création en 2004 du casino d’Alvignac (46) achève notre phase d’expansion avant de passer à l’ouverture des machines à sous dans l’ensemble des établissements du groupe. En ce qui concerne Casteljaloux, dès le premier regard, j’ai craqué pour le site, un lien fort s’est immédiatement créé… », explique Antoine Arevian. Les relations étroites et l’engagement immédiat de l’équipe municipale ont fait le reste.
Le groupe a souhaité proposer une offre globale sur les différents sites, hébergement pour certains, restauration revue sous forme de brasserie, animations et bien sûr jeux de table et machines à sous.
« Il est nécessaire de renouveler la clientèle, de faire en sorte de toucher tous les secteurs sociaux professionnels. Et même si notre cœur de cible demeure les seniors, pour une meilleure rentabilité, nous devons toucher les générations plus jeunes. »
Outre les thés dansants qui drainent une population importante et viennent ensuite aux tables de jeux et se restaurer, des animations ludiques de type karaoké les vendredis et samedis tendent à capter une clientèle plus jeune.
(source : sudouest.fr/Michelyne Cailleau)