Avec la nomination d'Alain de Pouzilhac à la présidence du Conseil de surveillance, la confirmation de la prise de participation de Loto Québec et les priorités affichées par Bridgepoint Capital, Groupe Moliflor Loisirs amorce aujourd'hui, selon ses dirigeants, « un virage stratégique ».

Créé en 1999, Groupe Moliflor Loisirs a connu une croissance très rapide, et est aujourd'hui le 3e opérateur français de casinos-jeux avec 9 % des parts de marché.

A l'aube d'une évolution importante de la réglementation des casinos et dans un contexte de plus en plus concurrentiel, Groupe Moliflor Loisirs souhaite amplifier son développement et amorce aujourd'hui un virage stratégique qui s'appuie sur la combinaison d'événements majeurs dans la vie du groupe : la nomination d'Alain de Pouzilhac en qualité de président du Conseil de surveillance, et la confirmation de la prise de participation de 35 % de la société Loto Québec.

Président du groupe Havas jusqu'en 2005, Alain de Pouzilhac renforce, par sa stature et son expérience internationale, les ambitions de croissance de Groupe Moliflor Loisirs.

Loto Québec est une véritable référence nord-américaine des opérateurs de jeux. Loto Québec gère l'intégralité des jeux d'argent au Québec (Canada) et a réalisé, en 2005, 2,8 milliards d'euros de chiffre d'affaires. Les trois casinos exploités par Loto Québec sont de gigantesques complexes de divertissement - Montréal, Lac Leamy et Charlevoix - proposant près de 6 000 machines à sous, plus de 200 tables de jeu, un très large choix de restauration, des salles de spectacle et des hôtels de luxe. Ils accueillent, chaque année, plus de 11 millions de visiteurs. Recherchant de nouvelles sources de croissance, Loto Québec souhaitait s'associer à un partenaire de référence sur le marché français pour développer son activité en Europe.

De son côté, Groupe Moliflor Loisirs recherchait un groupe industriel d'envergure internationale pour inscrire son développement sur le long terme. Cette alliance devrait permettre à Groupe Moliflor Loisirs « de bénéficier de tout le savoir faire de Loto Québec en matière d'animations, de marketing, de formation et de politique de prévention du jeu excessif pour laquelle Loto Québec fait figure de chef de file des opérateurs internationaux ».

Ce virage stratégique de Moliflor Loisirs fut amorcé courant 2005 avec l'arrivée d'un nouvel actionnaire majoritaire Bridgepoint Capital, et la nomination d'un nouveau président du Directoire : Marc Léonard (membre de l'équipe dirigeante de Groupe Moliflor Loisirs depuis sa création en 1999). Depuis, les priorités ont été clairement affichées : donner à Groupe Moliflor Loisirs, dès 2006, les moyens de son développement et de sa croissance. Et ce, à travers une réponse aux appels d'offres nationaux (Groupe Moliflor Loisirs se positionne sur les appels d'offres significatifs des communes comme ceux de Lille, Sanary-sur-Mer...) ; l'acquisition de casinos indépendants (différents établissements sont à l'étude dont un projet qui pourrait aboutir dans les prochains jours) ; la création d'établissements comme le casino de Lans-en-Vercors (ouverture prévue en 2008) ; la modernisation de l'offre produit des casinos (rénovation accélérée des établissements et développement ou création de services périphériques)...

C'est là un marché en pleine mutation qui n'a pas échappé aux dirigeants de Groupe Moliflor Loisirs. En effet, l'activité des jeux de casino connaît aujourd'hui un ralentissement. Le marché semble arrivé à maturité pour plusieurs facteurs : absence de renouvellement de l'offre jeux, déficit d'image, accroissement de la concurrence, contexte social national...

Aujourd'hui, le marché offre cependant de nouvelles perspectives.

Le ministère de l'Intérieur, (autorité de tutelle) et sur la base d'un protocole de "promotion du jeu responsable" signé avec les opérateurs de jeux, s'est engagé à faire évoluer la réglementation des casinosconcomitamment à la mise en place, dès le 1er novembre 2006, d'une vérification d'identité systématique à l'entrée des espaces de jeu visant à garantir qu'aucun visiteur ne soit "interdit de jeu" et soit bien majeur.

(source : midilibre.com)