Close depuis lundi soir, l’enquête publique sur le futur casino n’a pas passionné les foules. « Le registre des remarques n’est pas très fourni », indique Marie-Christine Couthenx de l’association Casino à Toulouse, non merci. Et pour cause : elle-même n’a pu amené sa propre contribution qu’« in extremis », lundi après-midi. « L’enquête portait apparemment sur l’implantation du casino provisoire à la Cépière, de sorte qu’il n’y a pas eu d’affichage sur l’île du Ramier où habitent les principaux concernés par l’établissement définitif », regrette l’opposante. Son association pourra cependant se rattraper puisque la préfecture a précisé hier qu’une nouvelle enquête publique serait menée sur le site du Ramier.
« Les choses vont à leur rythme. Chacun a pu s’exprimer », estime pour sa part Jean-Paul Escudier, adjoint au maire chargé des affaires juridiques. Il attend les conclusions du commissaire enquêteur « pour le 6 février ». Et confirme que le permis de construire du casino définitif, dont la gestion a été confiée au groupe Barrière, n’est toujours pas accordé. « Mais le délai reste normal pour une zone inondable », ajoute-t-il.
Sur le plan juridique, trois procédures non suspensives sont en cours. Deux sont le fait de candidats malheureux à l’exploitation du casino : le groupe Partouche et le « local » Omnium Casinos. Le troisième a été déposé par les riverains et concerne l’impact du projet. Jean-Paul Escudier table sur « des décisions rapides ».
(source : 20minutes.fr/ H. M.)