La simplification des structures du groupe familial
d'hôtellerie de luxe et de casinos Lucien Barrière va prendre un peu plus
longtemps que prévu, en raison d'une demande de la Commission des Opérations de
Bourse (COB), décalant vers l'automne la cotation au Second marché de la bourse
de Paris qui était envisagée à la mi-août, a annoncé le groupe vendredi.
Pour simplifier ses structures, la Société hôtelière de la chaîne Lucien
Barrière (SHCLB, non cotée), entièrement détenue par la famille
Barrière-Desseigne, avait déposé en juin des offres publiques d'échange sur deux
filiales: la Société des hôtels et casino de Deauville (SHCD) et la Société
fermière du casino municipal de Cannes (SFCMC), toutes deux cotées au Premier
marché de la bourse de Paris.
Le groupe avait fait dans le même temps une demande d'admission des actions
de SHCLB sur le Second marché de la Bourse de Paris, indiquant qu'elle pourrait
se concrétiser à la mi-août.
Mais la COB a demandé à Lucien Barrière d'acquérir la marque "Lucien
Barrière" et ses dérivés, a indiqué le groupe vendredi dans un communiqué.
Des experts inscrits près la Cour d'Appel de Paris ont été chargés de
déterminer le prix de cession de ces marques, et de fixer le montant des
redevances que ces sociétés devront verser à Lucien Barrière pour l'usage de ces
marques, en fonction de leur prix de cession.
Si, à l'expiration du délai de 60 jours qui leur est imparti pour accomplir
leur mission, les experts n'étaient pas parvenus à se mettre d'accord, un tiers
expert serait désigné par le Tribunal de Commerce de Paris.
Dans l'attente de la fixation définitive de ce prix et de ces redevances,
Lucien Barrière a demandé au Conseil des marchés Financiers (CMF) de surseoir à
l'examen des offres publiques d'échange, et les deux filiales SHCD et SFCMC ont
sollicité la reprise de la cotation de leurs actions sur le Premier marché.
(source : AFX)