Le casino de Ribeauvillé, qui devait ouvrir fin 2003, a dû patienter un an pour accueillir ses premiers clients. Ce retard s'explique par une faille juridique dans le dossier, découverte début 2004 par la Commission supérieure des jeux.
Il s'est avéré qu'une communauté de communes n'avait pas la possibilité de prélever une taxe sur les recettes d'un casino. Seule une commune classée station climatique ou thermale avait le droit de le faire. Suite à la démarche de parlementaires alsaciens, la loi sur la décentralisation votée pendant l'été 2004 a résolu l'ambiguïté juridique.
Le groupe Accor, qui gère le casino dans le cadre d'une délégation de service public, a toutefois dû faire preuve de patience. L'ouverture, qui devait se faire courant septembre, a été à nouveau reportée de plusieurs mois. La nouvelle loi ne prenant effet qu'au 1er janvier 2005, l'établissement devait attendre cette date pour ouvrir ses portes.
La situation a été particulièrement délicate pour le personnel, qui doit suivre une formation spécialisée. Recrutés à deux reprises puis devant attendre l'ouverture, certains ont travaillé dans d'autres casinos du groupe, d'autres ont quitté l'entreprise. Finalement, une trentaine de personnes a été embauchée.
Le casino de Ribeauvillé est le deuxième de la région, après celui de Niederbronn, également exploité par le groupe Accor. La salle de jeux compte trois tables de roulette anglaise et trois tables de black-jack. Il faudra patienter un an avant de pouvoir goûter aux joies des machines à sous.
(source : dna.fr)