De procédure en procédure, la ville de Pérols, lieu privilégié pour la construction du nouveau stade, pourrait bientôt obtenir l’agrément de "station touristique".

Alors que le MHSC, en plein marasme sportif, a officialisé mardi 8 avril la séparation d’avec son entraîneur Jean-Louis Gasset au profit de Zoumana Camara, une lueur d’espoir pourrait venir de la ville de Pérols, sur fonds de projet de casino.

Explications : ce 12 avril, la commune héraultaise (9500 habitants) va inaugurer pour la première fois un office de tourisme, prérequis indispensable pour recevoir l’agrément de "station touristique" (*) chère au maire Jean-Pierre Rico, par ailleurs conseiller à la Métropole de Montpellier. "J’avais fait la demande il y a un an et demi, mais ça avait échoué, a-t-il confié ce mercredi. Le 15 avril, je déposerai donc un projet en ce sens (auprès de la Direction générale des entreprises), en espérant une réponse au début de l’été."

Rien n’est acté officiellement

Pour le MHSC, ce "label" vaudrait de l’or, car sans lui, une commune a interdiction de construire un casino. Or c’est précisément l’une des revendications majeures des dirigeants pailladins pour la construction du stade Louis-Nicollin sur le site du Parc des expositions : "Un casino nous permettrait d’amortir nos coûts (le nouveau stade est estimé à 170 millions d’euros)", a toujours validé le président Laurent Nicollin.

Comme toujours, la question se tranchera sur plan politique. Sans accord de la Métropole de Montpellier, point de casino, en sachant que pour l’heure, absolument rien n’est acté, ni le lieu, ni le financement, ni même la concorde des élus. Après des années d’atermoiements et de projets avortés, plus deux réunions annulées en décembre et en mars entre les différentes parties, le projet de stade attend toujours son décollage.

(*) Trois conditions sont nécessaires : détenir un office de tourisme classé, organiser des animations touristiques et disposer d’une capacité d’hébergement destinée à une population non permanente.

(source : midilibre.fr/Vincent Couture)