La Cgt du casino Barrière d'Enghien-les-Bains (Val-d'Oise) a lancé un appel à la grève pour le vendredi 14 février, à 20h, lors "d'un moment stratégique d'affluence".
« Travailler plus pour gagner moins ? Jamais ! »
Un slogan relayé par Michaël Da Costa, délégué syndical de la Cgt du casino Barrière d’Enghien-les-Bains (Val-d’Oise).
L’organisation lance un appel à la grève lors d’une des journées d’affluence les plus importantes, ce vendredi 14 février, jour de Saint-Valentin.
Et ce n’est pas la première fois que les employés se réunissent pour faire entendre leur voix.
Saint-Valentin
En ce jour très spécial pour les amoureux, beaucoup comptaient se retrouver pour jouer à des jeux de hasard.
Mais leur expérience en tête à tête risque d’être perturbée par les revendications des salariés du casino.
Les salariés du Casino Jeux d’Enghien-les-Bains, premier casino de France avec ses 600 employés, entament une grève pour défendre leurs droits et leur rémunération.
Michaël Da Costa, délégué syndical de la Cgt du casino Barrière d’Enghien-les-Bains
Une manifestation que le représentant explique par la redistribution asymétrique des bénéfices perçus par le groupe Barrière, selon eux.
Malgré des résultats financiers exceptionnels de +20% cette année avec 19 millions d’euros de dividendes aux actionnaires, la direction a diminué de 30% la participation aux bénéfices des salariés.
Michaël Da Costa
Une décision qui décimerait « de plus d’un million d’euros de la réserve de participation » et qui enlèverait une belle somme d’argent aux employés, selon la Cgt.
Cela renforce l’injustice ressentie par les salariés, entraînant une perte significative de 1 500 à 2 000 € pour chacun d’entre nous.
Michaël Da Costa
Restitution des bénéfices
Le syndicat exige « la restitution de ces fonds, soit sous forme d’abondement de la participation, soit par une augmentation salariale équivalente ».
Le moment est parfaitement choisi, selon Michael Da Costa, pour que leurs volontés soient entendues.
Cette action est un moyen de faire pression sur la direction et de faire entendre la voix des salariés.
Michael Da Costa
Cette soirée risque d’être mouvementée dans un des lieux les plus fréquentés du Val-d’Oise.
(source : actu.fr/Raphaël Delaveaux)