Le tribunal de Valenciennes a condamné vendredi, en comparution immédiate, trois hommes de nationalité péruvienne, impliqués dans deux vols et une tentative dans des casinos, courant décembre, dans le Nord et la Haute-Garonne.
Vendredi, en comparution immédiate, trois péruviens sont arrivés à la barre du tribunal de Valenciennes : PR.J, Barcelonais de 34 ans, TT.J, 40 ans et SA.J, 35 ans, domiciliés à Lima, la capitale du pays sud-américain. Les deux derniers auraient volé le casino Partouche de Saint-Amand-Les-Eaux le 17 décembre, mais aussi le casino Tranchant de Dunkerque le 23 décembre et une troisième tentative au casino Barrière de toulouse à la fin de l’année.
Leur voyage a donc commencé à Saint-Amand, où ils auraient volé 17 570 euros dans une machine à sous électronique. Les auteurs ont pris la fuite à bord d’une Clio, rentrée en France le 15 décembre et repartie en Espagne le 18. Six jours plus tard, 13 080 euros sont dérobés au casino de Dunkerque. Ils sont repartis dans une autre voiture. À toulouse, SA.J et TT.J sont interpellés en flagrant délit au casino et PR.J dans une voiture proche des lieux.
Les trois prévenus condamnés
Les vidéos ont filmé deux individus près d’une machine. Ils tâtonnent à plusieurs endroits sur le côté, l’un sort de sa manche une clé, essaye de l’utiliser pour sortir le caisson. Dans le box, ces derniers ne nient pas le vol d’une caisse dans les deux casinos, ni la tentative toulousaine. PR.J, employé comme chauffeur, reconnaît les faits. TT.J, chef de groupe, répartit les sommes volées. La moitié revient à un commanditaire. Ils se partagent le reste entre eux. Tous les trois déclarent avoir agi pour l’argent.
Le tribunal a condamné Ttiti Tapia Juvenal et Saldana Arevalo Jorge Ivan à 36 mois dont 18 avec sursis et maintien en détention, mais aussi interdiction de paraître sur le territoire français. Ils devront verser solidairement 17 570 € au Pasino, 13 080 € au casino de Dunkerque, ainsi que 1 600 € de frais d’avocats. Relaxé pour les faits de Dunkerque, PR.J écope de 18 mois de sursis simple et l’interdiction de paraître dans les casinos français durant 3 ans.
(source : lavoixdunord.fr/Philippe Marchant)