<b>Lors du conseil municipal de Cabourg (Calvados) du 18 octobre 2021, l’appel d’offres du casino a fait débat, entraînant le sujet sur la rénovation et le destin de l’actuel casino.b>
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Où en était la situation avant le dernier conseil municipal ?
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Il y a exactement un an, le conseil municipal de Cabourg (Calvados) avait lancé un appel d’offres pour le renouvellement de la Délégation de service public du casino. Cet appel d’offres comportait un cahier des charges transférant les jeux dans un nouveau bâtiment qui allait se construire, près du marché, en lieu et place du garage Palace et des <b style='color:black;background-color:#ffff66'>maisonsb> environnantes. L’appel d’offres avait été infructueux.
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Qu’est-ce qui change dans ce nouvel appel d’offres ?
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L’emplacement à côté du marché n’est plus d’actualité puisqu’un hôtel va se monter sur ce site. Dans ce nouvel appel d’offres, le casino serait situé sur le terrain juxtaposant le projet de piscine intercommunal, avenue Guillaume-le-Conquérant.
Autre nouveauté, la construction du bâtiment ne serait pas financée par le casinotier, mais par la Ville qui se rembourserait en loyers. Pour l’opposition, le déménagement à cet endroit entouré de résidence et d’une école pose problème. « C’est une vision plouc, invective Julien Champain. Le casino est le phare de Cabourg, il doit rester en centre-ville. »
« Les choses évoluent, le XIXe siècle n’est pas le XXIe. La tendance est de déplacer les casinos vers l’extérieur. On veut construire des budgets d’avenir et ne pas s’ankyloser à rester dans une vision de ne pas faire bouger la ville, répond le maire, Tristan Duval. On s’adapte à la nouvelle clientèle, sans la dénigrer. »
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Quel est l’avenir de l’actuel casino ?
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L’idée émise par la majorité est de faire une salle de spectacle dans l’actuel théâtre belle Époque, susceptible d’accueillir également congrès et séminaires dans une jauge de 300 à 500 congressistes. Les travaux de réhabilitation sont estimés autour des 5 à 6 millions d’euros et commenceraient en 2026. L’État et le Département pourraient être engagés pour la moitié du montant.
Le loyer du restaurant concomitant permettrait d’absorber une autre partie du financement sur une durée de dix ans. « L’ambition c’est que ce lieu soit ouvert à l’année et de faire en sorte qu’une programmation culturelle ambitieuse ne soit plus aussi déficitaire, comme c’est le cas actuellement », conclut le maire.
(source : ouest-france.fr)