Ils sont ressortis confiants de Matignon ce mercredi. Opposés à l’éventuelle implantation de casinos dans la capitale, les délégués Force ouvrière (FO) de la section Casinos et cercles de jeu, étaient venus porter leurs revendications au cabinet du Premier ministre.
Un dossier particulièrement étoffé, pointant notamment le coup fatal qu’une telle décision risquait de porter au casino d’Enghien (95), le seul d’Ile-de-France, et à ses 700 salariés. Mais également le risque de voir augmenter les conduites addictives aux jeux d’argent et celui d’une explosion des phénomènes d’insécurité, liés à ce type d’établissements.
Alors que la mission Duport, qui planche depuis le mois de février dernier sur la création d’une offre légale de jeux d’argent à Paris, s’apprête, dans les jours qui viennent à rendre ses préconisations, les représentants FO regardent l’avenir avec un peu plus de sérénité, depuis leur entrevue avec les collaborateurs de Manuel Valls : « Quelles que soient les conclusions de ce rapport, nous avons l’impression que les choses ne seront pas décidées unilatéralement. Il y aura une réflexion avec tous les intervenants du secteur des jeux. Le devenir des salariés des cercles de jeux parisiens et l’impact sur le casino d’Enghien seront étudiés, » souligne Jean-Christophe Tirat. Différentes sources évoquent depuis plusieurs semaines la possibilité de l’implantation de trois casinos à Paris où seuls deux cercles de jeux, sur treize, existent encore.
(source : leparisien.fr/C.B.)