Un mois après la fermeture du casino grassois, son actionnaire principal se dit contraint "d’abandonner" et de revendre ses parts. Deux repreneurs mystère seraient déjà intéressés.
"On a voulu aller jusqu’au bout avant d’abandonner. Malheureusement, personne ne nous soutient, alors je n’ai pas d’autre solution que de vendre mes parts." Abel Djebbar, l’actionnaire principal du casino, confie qu'il ne peut assumer les charges, salaires et créances diverses pendant les mois qui le séparent d'une potentielle nouvelle autorisation d'exploiter les jeux, s'il refaisait un dossier en changeant sa direction.
Il y a donc fort à parier que le tribunal de commerce prononce la liquidation judiciaire de l'établissement le 11 février. Une étape qui permettrait aux salariés d'être licenciés et de toucher les indemnités du chômage.
Un mandataire liquidateur serait alors nommé et chargé de vendre le casino. D'ores et déjà, Abel Djebbar avoue qu'il a rencontré deux professionnels intéressés vendredi soir dernier.
D'autres repreneurs pourraient se manifester. Dans le meilleur des cas, aucune réouverture n'est envisageable avant l'été. Le plus probable étant davantage la fin de l'année.
(source : nicematin.com