Depuis jeudi 1er janvier, 4 heures, le casino a fermé ses portes. Les 25 salariés sont au chômage technique. La direction de l’établissement compte sur le référé en suspension adressé au tribunal administratif de Nice pour pouvoir reprendre son activité d’ici trois semaines.
Le 29 décembre dernier, l’autorisation d’exploiter les jeux de l’établissement arrivait à échéance. Considérant que le casino grassois n’avait pas respecté certaines dispositions réglementaires, le ministère de l’Intérieur a ordonné sa fermeture. Mais les employés ne comprennent pas pourquoi ils font les frais de cette décision administrative. « Il aurait été préférable d’aller au moins jusqu’à la période probatoire d’un an fixée par la Ville pour voir et poursuivre le développement de l’activité », s’insurge s’inquiète Joëlle Tavernier, cadre déléguée CFE-CGC Inova du personnel, qui comme ses collègues, ne compte pas s’asseoir sur ses indemnités ni ses congés.
Une dizaine d’entre eux est encore plus critique à l’encontre de la direction. « S’ils avaient voulu couler la boîte, ils ne s’y seraient pas pris autrement! Sur le plan de la qualité de la restauration ou l’accueil des clients notamment, impossible à assurer dans de bonnes conditions, ou encore les factures des fournisseurs qui ne sont pas honorées », accuse l’un d’entre eux.
Aujourd’hui, l’avenir du casino paraît bien incertain. D’autant que le Tribunal de Commerce de Nice doit statuer le 14 janvier prochain sur les conditions de reprise de l’établissement de jeux en mai 2014. En effet, un plan de sauvegarde lancé en 2010 (pour 10 ans) imposait au groupe Boucau de signifier sa volonté de céder 80 % de ses parts avant de pouvoir concrétiser la vente. Ce qui n’a pas visiblement pas été fait.
(source : nicematin.com)