L'affaire remonte au mois de novembre 2012. Voyant qu'il n'est toujours pas entendu, en ce mois de juillet, un joueur vient de porter plainte contre le casino d'Uriage. Ce plaignant voudrait visionner la vidéo d'un jeu au cours duquel il a officiellement perdu 400 euros, ce qu'il conteste.
"Je veux être réhabilité (...) je ne suis pas fou", Mohamed M. tourne en boucle avec son affaire qu'il l'obsède depuis l'automne. Depuis ce 9 novembre où il estime "avoir été volé" par le casino. Le 13, il est venu faire scandale dans l'établissement. Un gros scandale. Mohamed M. a "pété un plomb" car il voulait voir la vidéosurveillance de la partie de roulette. Il a ensuite été interné dans un hôpital psychiatrique pendant un mois. Depuis, il s'est calmé mais garde son objectif avec obstination: "je veux voir la vidéo".
Alors, avec un avocat il a rédigé une plainte pour "escroquerie, séquestration (pour son internement) et vol"... Mohamed n'y va pas par quatre chemins mais il croit au complot.
Au casino, on répond simplement "qu'en temps normal si un client n'est pas d’accord avec ce qui se passe sur une table de jeux ou sur une machine à sous, il peut demander à visionner la vidéo auprès du directeur de casino en le demandant par oral ou par écrit. Il peut également demander à la police des jeux". Selon le directeur, pour le cas de Mohamed M., "le fait qu'il soit parti en vrille lors de son scandale ne nous a pas permis de réagir normalement". Le correspondant de la brigade des jeux à Grenoble tient le même discours.
Mais alors, pourquoi ne pas lui montrer aujourd'hui? A cette question, casino et police ont pour le moment du mal à répondre tout en affirmant avoir gardé la vidéo en question.
(source : france3.fr/Franck Grassaud)