Home | ForumFiches casinosAgenda | Offres d'emploi | Annuaire | cont@ct | 


Inscription
Problème d'identification ?

Actualités
Archives 2024
Archives 2023
Archives 2022
Archives 2021
Archives 2020
Archives 2019
Archives 2018
Archives 2017
Archives 2016
Archives 2015
Archives 2014
Archives 2013
Archives 2012
Archives 2011
Archives 2010
Archives 2009
Archives 2008
Archives 2007
Archives 2006
Archives 2005
Archives 2004
Archives 2003
Archives 2002
Archives 2001
Archives 2000
Archives 1999
Archives 1998
Classements
2018/2019
2019/2020
Documentation
Rapport du marché des jeux en ligne en France, 4eme trimestre 2020 - 18/03/2021
Cour des comptes - La régulation des jeux d’argent et de hasard
Décret n° 2015-669 du 15 juin 2015 relatif aux prélèvements sur le produit des jeux dans les casinos
Arrêté du 15 mai 2015 modifiant les dispositions de l’arrêté du 14 mai 2007 relatif à la réglementation des jeux dans les casinos
Décret no 2015-540 du 15 mai 2015 modifiant la liste des jeux autorisés dans les casinos fixée par l’article D.321-13 du code de la sécurité intérieure
Arrêté du 30 décembre 2014 modifiant les dispositions de l’arrêté du 14 mai 2007
Décret no 2014-1726 du 30 décembre 2014 modifiant la liste des jeux autorisés dans les casinos fixée par l’article D. 321-13 du code de la sécurité intérieure
Décret no 2014-1724 du 30 décembre 2014 relatif à la réglementation des jeux dans les casinos
Les jeux d’argent en France - Avril 2014
Arrêté du 6 décembre 2013 modifiant les dispositions de l’arrêté du 14 mai 2007 relatif à la réglementation des jeux dans les casinos
Arjel - Rapport d'activité 2012
Arjel Mars 2013
Régulation du secteur des jeux en ligne et nouvelles technologies
Arrêté du 28 février 2013 modifiant l'arrêté du 29 octobre 2010 relatif aux modalités d'encaissement, de recouvrement et de contrôle des prélèvements spécifiques aux jeux de casinos
Arrêté du 14 février 2013 modifiant les dispositions de l'arrêté du 14 mai 2007 relatif à la réglementation des jeux dans les casinos
Décret no 2012-685 du 7 mai 2012 modifiant le décret no 59-1489 du 22 décembre 1959 portant réglementation des jeux dans les casinos des stations balnéaires, thermales et climatiques
Rapport d'information de M. François TRUCY, fait au nom de la commission des finances n° 17 (2011-2012) - 12 octobre 2011
Les niveaux et pratiques des jeux de hasard et d’argent en 2010
Décret no 2011-906 du 29 juillet 2011 modifiant le décret no 59-1489 du 22 décembre 1959 portant réglementation des jeux dans les casinos des stations balnéaires, thermales et climatiques
Décret no 2010-605 du 4 juin 2010 relatif à la proportion maximale des sommes versées en moyenne aux joueurs par les opérateurs agréés de paris hippiques et de paris sportifs en ligne
LOI no 2010-476 du 12 mai 2010 relative à l’ouverture à la concurrence et à la régulation du secteur des jeux d’argent et de hasard en ligne
Fédération Suisse des Casinos - Rapport 2009
Arrêté du 29 juillet 2009 relatif à la réglementation des jeux dans les casinos
Projet de Loi du 30 mars 2009 relatif à l’ouverture à la concurrence et à la régulation du secteur des jeux d’argent et de hasard en ligne
Arrêté du 24 décembre 2008 relatif à la réglementation des jeux dans les casinos
Rapport Bauer - Juin 2008 - Jeux en ligne et menaces criminelles
Rapport Durieux - MARS 2008 - Rapport de la mission sur l’ouverture du marché des jeux d’argent et de hasard
Rapport d'information du 6 février 2008 - le monopole des jeux au regard des règles communautaires
Étude de législation comparée n° 180 - décembre 2007 - Les instances de contrôle du secteur des jeux
Arrêté du 14 mai 2007 relatif à la réglementation des jeux dans les casinos (JO du 17 mai 2007)
Loi n° 2007-297 du 5 mars 2007 relative à la prévention de la délinquance
Décret no 2006-1595 du 13 décembre 2006 modifiant le décret no 59-1489 du 22 décembre 1959 et relatif aux casinos
Décret n° 2006- 1386 du 15 novembre 2006
Rapport Trucy

Evolution des jeux de hasard


mots clefs : caritative


Mercredi 7 mars 2012 : Tobin or not Tobin ? : Gambling !



France : jeux de hasard et d’argent , impôt volontaire, lutte contre la pauvreté et le sous développement, taxe Tobin…

TOBIN OR NOT TOBIN ? : GAMBLING !

Pour une loterie mondiale caritative à 1 milliard d’euros (Première Partie)

1 milliard d’euros, ou son équivalent en dollar, yuan, yen, roupie, rouble, real, krona…(1) tel pourrait être le pactole d’une loterie mondiale destinée à éradiquer la pauvreté. Assurément cela attirera des centaines de millions de joueurs, voire beaucoup plus. Alors qu’on reparle de la Taxe Tobin - un impôt obligatoire négatif - l’installation d’une loterie mondiale caritative - un impôt volontaire positif - pourrait changer la face du monde en matière de lutte contre le sous-développement.

Par

  • Jean-Pierre G. Martignoni-Hutin ( sociologue)

------

  • Tel un marronnier, la taxe Tobin est revenue sur le devant de la scène. Cette idée - émise en 1972 (2) par un Nobel d’Economie ( James Tobin,1918-2002), popularisée par Le Monde Diplomatique en 1997, kidnappée ensuite par les altermondialistes d’Attac en 1998 - n’a jamais fait recette. Certes le fait que la France soit porteuse du projet et que le Président de la République s’engage personnellement dans ce dossier doit être salué. Néanmoins ce projet de taxe sur les transactions financières risque d’accoucher d’une souris. De nombreux pays (notamment la Grande Bretagne) affichent leur hostilité à ce nouvel « impôt de bourse » mondialisé. Le soutien de l’Allemagne apparait pour le moins « mesuré » (3). Paris a beau vouloir donner « un grand coup d’accélérateur » (4) pour booster le calendrier, cela relève pour partie de l’incantation tant le principe d’une « taxe Tobin nationale » apparaît « utopique »  à de nombreux observateurs avertis (5). Par ailleurs la Commission Européenne, qui a présenté le 28 septembre dernier une proposition de directive de taxe sur les transactions financières (TTF), entend rester zen sur le calendrier d’un dossier complexe.

  • Curieusement cet impôt apparaît désormais davantage comme une sanction visant à punir les marchés irrationnels et à freiner l’ardeur des spéculateurs qui « jouent » avec la réglementation financière, il est vrai d’un laxisme abyssal. Alors qu’au départ il affichait une volonté politique forte de récolter des fonds pour lutter contre la misère, la malnutrition… En outre « cette punitive taxe Tobin » n’est sans doute pas sans arrière-pensée électorale et peut être perçus comme un symptôme de la « taxopathologie aiguë des candidats à la présidentielle » qui, comme le précise Edouart Tétreau (HEC , Médiafin), «  ont décidé de taxer tout ce qui bouge » ( 6)

  • Bien sûr cette taxe ( on parle de 0,1% sur les actions et obligations et de 0,001% sur les produits dérivés) va rapporter de l’argent mais beaucoup moins qu’attendu. 55 milliards d’euros par an selon José Manuel Barroso. Pas de quoi changer la face de « la misère monde ». Par ailleurs elle ne sera pas sans conséquences. Si «  les risques de délocalisation reste difficile à mesurer » (7) les principales places financières mondiales (Londres, Shangai, Shenzhen, Hong Kong, Tokyo, Sydney (8) y échapperont et les spéculateurs de haut vol pourront toujours s’expatrier. Pour la place de Paris le doublement des frais de transaction entrainera « une moindre liquidité des titres français au profit des titres internationaux ».(9) Attention à l’effet boomerang. Olivier Guéant et Matthieu Schlesinger ( Université Paris Diderot & Sciences Po) rappellent dans le quotidien Les Echos un précèdent : «  la Suède a adopté un prélèvement de ce type en I98O qui s’est traduit par une chute très importante des transactions financières, presque totales pour les produits dérivés, au profit de la City ». Et nos deux chercheurs de préciser : «  Face à ce brillant résultat la social démocratie suédoise a fait machine arrière » (10)

  • Il faut dire que l’injonction apparaît pour le moins paradoxale. On veut réduire une activité (la spéculation) mais dans le même temps la taxer, c’est-à-dire en ponctionner une partie pour l’aide aux plus démunis. La logique aurait voulue le contraire : favoriser les transactions financières afin que cette TVA sociale mondialisée rapporte le plus possible pour aider les pauvres. Va comprendre Charles ! Sans doute une nouvelle démonstration que le pouvoir court souvent plusieurs lièvres à la fois, dans une vision systémique qui nuit à son efficacité. Sans doute une nouvelle preuve que ce même pouvoir cherche toujours à réformer le système à la marge tout en se donnant bonne conscience, procède par arbitrage pour défendre l’intérêt général, tout en oubliant que ces trop fameux arbitrages politiques finissent souvent par aboutir à des injonctions paradoxales, pour ne pas dire antinomiques.

  • Autre contradiction : le timing. Cette taxe arrive au plus mauvais moment. En pleine euphorie boursière, en pleine « glorieuse » économique, on aurait presque pu comprendre cet effort de solidarité consistant à fiscaliser encore davantage ceux qui « travaillent » avec l’argent des autres, « font de l’argent » avec de simples clics, programmes des robots pour effectuer du trading à haute fréquence (THF) (11). Mais de nombreuses bourses sont au plus bas (notamment le CAC 40) et les actionnaires - notamment les petits porteurs – trinquent depuis des mois. Grosses fortunes et spéculateurs ne sont pas épargnés et certains ont subi des pertes colossales, même si bien évidemment d’autres continuent de « faire de l’argent », profitant des écarts de cours monstrueux qui se produisent lors de krachs boursiers. Néanmoins, dans un contexte global de crise et de récession de nombreux observateurs voient d’un très mauvais œil l’instauration d’un nouvel impôt de bourse, qui viendrait s’ajouter à ceux déjà existants.

  • Face à autant d’adversité il n’est pas étonnant que la trop fameuse taxe sur les transactions financières réserve « quelques surprises » (12) et que Paris ait décidé d’officialiser récemment sa taxe « a minima » (13) La France vise désormais 1,1 milliard d’euros de recettes annuelles. Même si « le clan des pro-taxe semble s’élargir » au moins au niveau européen (14), la somme totale récoltée dans le meilleur des cas (50 milliards d’euros) ne sera jamais à la hauteur des enjeux que représente une « lutte fanatique » pour en finir avec la misère mondiale, si tant est que ce pactole y soit consacré. Comme le précise Anne Chryvialle dans le Figaro : «  L’Etat pourrait être tenter de l’utiliser au renflouement des finances publiques. » (15)

  • De multiples éléments soulignent donc que cette taxe moralisatrice ne règlera rien en matière de pauvreté, sera difficile à mettre en œuvre et cela pour la simple raison que ses fondamentaux sont erronés. La Taxe nommée « Tobin » (au grand dam de son « propriétaire » qui a refusé que l’ultra gauche instrumentalise idéologiquement son concept) constitue « un impôt obligatoire négatif » qui sera mal perçu, rapportera peu et pèsera sur les échanges économiques et financiers. Seul « une arme de construction massive » - un  impôt volontaire facultatif à haut rendement » se situant dans une autre sphère - peut fournir de manière récurrente les fonds babylonniens nécessaires à « la lutte finale contre la pauvreté ». Cette autre sphère, c’est l’industrie des jeux de hasard et d’argent (gambling). Cette arme, c’est une loterie mondiale caritative.

  • Les populations détestent les impôts et autres taxes mais adorent jouer et cela depuis la nuit des temps. C’est curieux mais c’est comme ça. Sociologue spécialisé dans le gambling nous observons ces pratiques depuis des années sans que notre curiosité intellectuelle s’en trouve émoussée. La constance ludique force le respect, au-dela de toute morale et de toute rationalité. Face à la pusillanimité des gouvernants mondiaux et des organismes internationaux à éradiquer la misère, exploitons pour la bonne cause cette quête ludique toujours inachevée. Vis à vis de la fiscalité, l’impot ludique possède l’énorme avantage de permettre à ceux qui veulent y échapper de le faire facilement. Il leur suffit de ne pas jouer. La loterie mondiale aura donc bonne presse. Tout le monde y sera favorable, y compris ceux qui n’y participeront pas.

  • Par ailleurs les populations ont depuis des lustres fait preuve d’altruisme et de solidarité, montrant souvent le chemin de la générosité aux Etats et aux gouvernants. Elles participeront massivement et volontairement à cette loterie solidaire pour joindre l’utile à l’agréable. Il est même probable que ce jeu mondial va créer des millions de nouveaux joueurs, qui seront tout heureux d’engager 1 euro, 10 euros…pour éradiquer misère et sous développement, tout en espérant gagner le pactole à 1 milliard ou les milliers de gains intermédiaires.

  • Bien entendu les loteries nationales et l’ensemble des opérateurs ludiques seront sollicités en premier chef pour organiser le maillage – en dur et virtuel – nécessaire à l’installation d’une telle loterie. Le click à 1 euro connaitra un succès mondial permanent sur le web. Internet va multiplier à l’infini la puissance de frappe de cette loterie mondiale dans sa version 2.O. Certes certaines loteries nationales participent déjà à l’aide au développement. La loterie néerlandaise a versé 1,35 millions d’euros au HCR (Haut commissariat aux réfugiés ) en 2011 pour un total de 13,8 millions depuis 2002 (16). Mais on ne voit pas en fonction de quelle logique ces opérateurs de jeux dans le cadre de leur RSE refuseraient de participer, en organisant la logistique et l’architecture numérique nécessaire à une telle loterie. D’autant que ce jeu international ne phagocyterait en rien les différents produits commercialisés par les opérateurs ludiques nationaux.

  • Bien entendu les multiples organismes internationaux ( ONU, Banque Mondiale, BIRD, FMI, OCDE, Unesco,OIT, FAO, OMS…) seront sollicités pour réunir les décideurs politiques, mettre en place les comités d’experts, évaluer les besoins, assurer les contrôles et la transparence. La également on peut supposer que les « grands de ce monde » dont certains veulent instaurer une taxe Tobin, auront à cœur de se réunir pour mettre en place politiquement cette loterie mondiale caritative.

  • Naturellement, comme pour la guerre, l’argent est le nerf d’un tel projet, et c’est bien d’une guerre dont il sagit : en finir avec la faim, la misère, le problème de l’eau, les drames humanitaires, écologiques, la paupérisation, y compris désormais dans les pays développés. Bien que pacifique elle exige un engagement fanatique. Cette contribution est donc aussi un appel. Pour initier un tel projet il faut donc en amont beaucoup d’argent. La également nous pensons que l’altruisme affiché par de nombreuses personnalités richichismes ( de Billes Gates à Warren Buffet pour n’en citer que deux), en passant par la générosité de certains milliardaires ( aux ETUN, au Mexique, en Chine, en Russie et dans différentes pays arabes) permettront de réunir les fonds préalables nécessaires pour lancer le projet. Taxer à nouveaux les riches pour lutter contre la pauvreté, les riches répliqueront : « on a déjà donné  et on remplit depuis des lustres ce tonneau des Danaïdes ». Les inviter à construire volontairement les fondations qui permettront la mise en place d’une loterie mondiale caritative, ils répondront : yes we can ( oui nous le pouvons).

  • Il y a quelque années, en marge de notre activité ethnosociologique sur le gambling et les jeux de hasard et d’argent (JHA) nous avions déjà lancé le projet d’une telle loterie. L’idée n’était pas « d’aider » ponctuellement les pays pauvres mais d’erradiquer le sous développement et l’ensemble des drames que connaît la planète de manière récurrente, en créant « un impôt volontaire au plutonium » qui produit plus d’argent qu’il n’en consomme et cela de manière pérenne. Cette proposition avait reçu un accueil médiatique non négligeable.(17) Plusieurs mois plus tard Christophe Blanchard Dignac ( PDG de la Française des jeux) reprenait le concept avec quelques autres loteries nationales. Nous avons trouvé le procèdé curieux. Certes nous n’avons pas le monopole du cœur mais nous pensons que le produit de la FDJ et de ses consoeurs n’a ni l’ambition, ni la finalité d’une loterie mondiale caritative. Par ailleurs un aussi beau projet « ne saurait rapporter de l’argent» à des opérateurs ludiques qui ont déjà suffisamment de jeux attractifs pour exploiter la « poule aux œufs d’or » ( par exemple Euromillions). Il doit donc être chapeauté par un organisme transnational indépendant à but non lucratif. Malgré ou à cause de la crise, nous pensons que le débat actuel sur la taxe Tobin et celui – éternel – sur «  l’aide au développement » (18 ) doit être l’occasion de mettre sur les rails cette loterie mondiale philanthropique.

  • En final l’idée n’a rien de révolutionnaire. L’histoire des loteries indique que leur institutionnalisation comportait déjà une fonction caritative. Il s’agissait moins de faire jouer les gens pour les exploiter, que de combler les caisses de l’Etat sans lever de nouveaux impôts, de lutter contre les calamités agricoles, de restaurer les églises, d’aider les indigents ou les grands blessés de guerre, de financer de grandes infrastructures... Notre initiative ne fait que reprendre ce concept en le globalisant et en le mondialisant. Selon Philippe Kourilsky ( Président de Facts initiative*) «  deux milliards d’être humains sur les sept que compte la planète vivent dans la misère » (19) Pour faire cesser « cet immense scandale », il faut une solution radicale et pérenne qui sorte des sentiers battus il faut un engagement que tout le monde peut s’approprier.

Jean-Pierre G. Martignoni-Hutin ( sociologue) Lyon (France)

Contact : jean-pierre.martignoni@univ-lyon2.fr

-------

Dans une prochaine contribution nous définirons :

  • les conditions ludiques qui permettront – outre le pactole à 1 milliard – de rendre cette loterie très attractive ( taux de redistribution, lots en cash et en nature)

  • dans quelle mesure les grands groupes internationaux et nationaux pourront y participer ( sponsoring, partenariat exclusif, lots en produits…). Car comme le précise Jean Claude Berthélemy ( Paris I Panthéon Sorbonne) «  on ne peut imaginer une stratégie efficace de lutte contre la pauvreté en l’absence d’une contribution des entreprises «  (20)

  • les manières de résoudre « l’éternel débat de l’aide au développement «(18) sans tomber dans l’assistanat et afin de ne pas construire une nouvelle usine à gaz.

Notes :

  1. Respectivement monnaie américaine, chinoise, japonaise, indienne, russe, brésilienne, suédoise. Le pactole à 1 milliard est bien entendu un chiffre symbolique destiné à frapper les esprits. Il devra le cas échéant être réévalué par un comité d’experts tout en étant très attractif. A titre d’indication le gambling a récolté en 2011 - simplement pour la France ! - 31,6 milliards d’euros. Le record des gains a été atteint par l’Euro Millions : 162 millions d’euros. Une loterie mondiale caritative pourrait glaner plusieurs centaines de milliards et être dotée d’un big win à 1 milliard.

  2. « Tobin depuis 1972 » (France Info du 9 janvier 2012)

  3. Catherine Chatignoux : « Taxe Tobin : Sarkozy reçoit un soutien mesuré de la chancelière Merkel» ( Les Echos,10 janvier 2012)

  4. Catherine Chatignoux, Renaud Honoré : «  Taxe sur les transactions financières : Paris veut un grand coup d’accélérateur» (Les Echos, 5 janvier 2012)

  5. Jean Marc Vittori : « L’utopie d’une taxe Tobin nationale »  ( Les Echos, 9 janvier 2012)

  6. Eduard Tétreau : « La taxopathologie aiguë des candidats à la présidentielle »  (Les Echos, 6 février 2012)

  7. « Taxe sur les transactions financières : Le risque de délocalisation reste difficile à mesurer » ( Les Echos du 5 janvier 2012)

  8. Confer l’infographie : «  les plus importants centres financiers mondiaux «  ( Les Echos du 5 janvier 2012)

  9. Marina Alcaraz, Laurent Boisseau , « Taxe sur les transactions financières : les conséquences pour la place de Paris » ( Les Echos du 9 février 2012)

  10. Olivier Guéant, Matthieu Schlesinger : «  A ceux qui croient (encore) aux bienfaits de la taxe Tobin «  ( Les Echos du 10 janvier 2012)

  11. Marina Alcaraz : «  Le trading à haute fréquence, une activité décriée dans le collimateur des autorités «  ( Les Echos, 7 février 2012)

  12. Marina Alcaraz , Lucie Robequain, Laurence Boisseau : « Taxe sur les transactions : les dernières surprises «  ( Les Echos du 7 février 2012)

  13. Anne Cheyvialle : «  Paris officialise sa taxe financière a minima » ( Le Figaro du 7 février 2012)

  14. Anne Bauer : «  France, Allemagne, Espagne, Italie : le clan des pro-taxe s’élargit » (Les Echos, 9 février 2012)

  15. Anne Cheyvialle, ibid

  16. « La loterie nationale néerlandaise donne 1,35 millions d’euros au HCR «  ( www.unhcr.fr du 10 février 2012)

  17. “ Un sociologue propose une loterie mondiale contre la pauvreté ” : message A.F.P. , 11 février 2005) Entretien téléphonique avec Michel Deprost, journaliste au Progrès, « Solidarité : une loterie mondiale contre la pauvreté », Le Progrès 12 février 2005). “Une loterie mondiale pour lutter contre la pauvreté et le sous développement ” (« Une loterie mondiale contre la pauvreté ? “  Les dernières nouvelles Alsace 12 février 2005) Entretien avec Guillaume Cahour ( directe RMC info matin 17 février 2005 ,7H) Participation au journal du soir de TLM de Stéphanie Loeb ( TLM 17 février 2005, I9 h) Entretien avec Olivier Madinier journaliste à ITV pour Canal + à propos de notre article : “  une loterie mondiale pour lutter contre la pauvreté et le sous développement”. Tribune dans le quotidien gratuit Métro à la demande de Xavier Thouvenot : “ Une loterie mondiale pour lutter contre la pauvreté : un jeu de hasard éthique “ (Métro n° 656, 21 février 2005)

  18. David Ménascé (affilié HEC) : « Donner ou faire payer, l’éternel débat de l’aide au développement »(Le Monde du 6 mars 2012,3)

  19. Philippe Kourilsky : «  Evaluer la lutte contre la pauvreté «  ( Le Monde économie du 6 mars 2012,1-2)

  20. Jean Claude Berthélemy : «Deux visions divergentes du rôle des grandes entreprises : social business ou bottom of the pyramid (BOP)? un peu des deux « ( Le Monde économie du 6 mars 2012, p.3)

----

* : La revue électronique Facts ( Field actions science) a organisé le 6 Mars 2012 à l’occasion d’un numéro spécial ( «  Lutte contre la pauvreté entre don et marché » )une conférence à la Cité de l’architecture de Paris, en partenariat avec Le Monde Economie et Véolia Environnement. Confer ( Le Monde économie du 6 mars 2012, p : 1,2,3)

© JP Martignoni , Lyon, France, Mars 2012, 204.doc


Share |

Réagissez - Laisser un commentaire :

Charte des commentaires


S'inscrire Vous devez être inscrits pour poster un commentaire.



Autre(s) Article(s)


21-04-2022 | Il est ou le bonheur, il est où ?
13-03-2019 | En attendant sa privatisation la FDJ surperforme….…sur fond de crise sociale
21-12-2017 | Jeux d'argent et solidarité
29-08-2017 | Privatisation de la Française des jeux : pour ou contre ? (article actualisé le 29.08.2017)
12-01-2017 | Jeux d’argent & élections présidentielles
09-02-2016 | Bingo, Loto traditionnel… : un jeu populaire qui sera désormais dans les casinos Français.
07-03-2012 | Tobin or not Tobin ? : Gambling !

En bref


06-08-2023|

Dans la soirée de jeudi, l’une des 150 machines à sous du casino Vikings de Sanary a rendu une cliente folle de joie, quand elle a découvert le montant du jackpot qu’elle venait de remporter: 147.098 euros! De quoi repartir le cœur léger et le compte en banque bien garni. Il s’agit là du plus gros jackpot remporté dans l’établissement de jeux sanaryen depuis son ouverture, en 2018.




31-03-2023|

Ce jeudi 30 mars 2023, Pierre, 26 ans, a décroché la somme de 50 066 euros au Casino Barrière Bordeaux. Il a suffi qu'il joue 3 coups à 1 euros pour gagner le pactole.




19-01-2023|

Jackpot ! Une retraitée a gagné gros au casino de Bandol (Var) ce mercredi. Elle qui fréquente l'établissement depuis plusieurs années est pour une fois repartie avec un portefeuille plus garni qu'à son arrivée puisqu'elle a empoché 186.347,54 euros. D'après le casino de Bandol, la retraitée compte utiliser cette somme pour emmener toute sa famille faire un beau voyage.




13-01-2023|

Pour une habitante de l'agglomération de Vannes (Morbihan), ce vendredi 13 janvier a été synonyme de jour de chance. Une femme d'une quarantaine d'années a remporté le deuxième plus gros jackpot de l'histoire de l'établissement vannetais « Kasino ».




04-10-2022|

Samedi 1er octobre, un Strasbourgeois de 31 ans a décroché la somme de 186 738 euros sur une machine à sous Bonus Times à 1 €. Client habitué du casino, il avait misé, ce soir-là, la modique somme de trois euros. « En moyenne, même si tout est bien sûr aléatoire, un jackpot de l’ordre de 10 000 euros est remporté entre trois et quatre fois par semaine. Dans ce cas présent, il s’agit d’une somme exceptionnelle ! » contextualise Arnaud Levalois, directeur général du Casino Barrière Niederbronn.



casino Sedan herbillon casinotiers casinotier implantation construction complexe publique delegation
Vos derniers commentaires

Forum
remplacements chef de table par : alexasshark - vendredi 23 août 2024 15:53
Re:Cherche fan de casinos comme moi par : eric57 - jeudi 06 juillet 2023 22:12
Casino de Fort Mahon (Somme) par : titidecannes - mercredi 05 juillet 2023 11:00
Re:Baisse chiffre d'affaire casino Enghien par : Callie Strong - mardi 29 novembre 2022 13:00
Re:nouveau directeur PASINO LE Havre par : titidecannes - jeudi 02 juin 2022 11:03
nouveau directeur PASINO LE Havrea par : titidecannes - jeudi 02 juin 2022 11:01
Baisse chiffre d'affaire casino Enghien par : titidecannes - vendredi 03 décembre 2021 12:43
Cannes pert un casino (2 au lieu de 3) par : titidecannes - jeudi 28 Octobre 2021 21:38
Attention au douane quand vous avez de l'argent liquide. par : titidecannes - mardi 05 Octobre 2021 14:39
Casinos barriere de CANNES par : titidecannes - mercredi 21 juillet 2021 11:41
Agenda Ev?nement ?
Merci de nous contacter

Home | Fiches casinos | Agenda | Offres d'emploi | Annuaire | cont@ct


Vous pensez avoir un problême avec le jeu ?
Vous rencontrez des difficultés avec le jeu et vous souhaitez arrêter le jeu ?
Vous avez la possibilité de vous protéger en demandant votre interdiction volontaire de jeux auprés de l'ANJ.
Cette démarche est strictement confidentielle et personnelle.