L’annonce de l’installation d’un établissement de jeux, pour une durée de deux ans, fait beaucoup parler dans le quartier. Si certains avis divergent, la majorité y voit plutôt une bonne nouvelle.
Je ne pense pas que ça va changer grand-chose à mon chiffre d'affaires ». Commentaire recueilli à propos de l'arrivée du groupe Joa qui, à compter de janvier prochain, installera aux Sablettes son casino provisoire, pour une durée de deux ans .
Même si ce restaurateur de la promenade ne prévoit pas d'investir dans une deuxième caisse, il « attend de voir »si ça amènera un peu plus de monde dans le quartier : « Des fois qu'un ou deux clients se perdent en cherchant le casino... »
Un peu plus loin à la table d'un café, avenue De Gaulle, un homme pense que ça ne changera rien du tout : « Les gens qui jouent au casino ne font que ça et, généralement, ils mangent dans le restaurant du casino ». Voilà pour les moins optimistes. Le patron de ce même café, lui, n'est pas d'accord, et espère un surcroît d'activité :« Seulement, il faut que nous, commerçants des Sablettes, jouions le jeu. Par exemple en organisant des soirées à thèmes, des concerts... »
« Les clients ne resteront pas cloîtrés »
Quant au président des commerçants des Sablettes, Bernard Bénet, lui voit là l'occasion de pouvoir tirer davantage de feux d'artifice. Explications :« La direction du casino, en partenaire intéressé, acceptera sûrement de participer aux frais d'organisation ». Car d'après lui, on n'a rien trouvé de mieux pour attirer la foule des grands soirs, surtout en période estivale.
Il pense également à la soixantaine de personnes qui vont travailler au casino. Et il est sûr que ni les employés, ni les clients, ne resteront cloîtrés dans le casino. « Certains viendront consommer dans le quartier, forcément ».
Lui, il ira peut-être jouer quelques euros : « J'avais été l'un des derniers gagnants avant la fermeture dans les années 90. J'avais gagné 10 000 francs ! »
(source :
varmatin.com)