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 «   60 ans de consommation, quel avenir pour la consumérisme ?  (1951-2011) » 
 (Colloque  UFC/Que Choisir, Paris, 17 novembre 2011, Assemblée nationale) -------------
 IL  FAUT DESORMAIS UN VOLET CONSUMERISTE FORT A LA politique DES JEUX DE  HASARD & D’ARGENT DE LA FRANCE 
  Jean-Pierre G. Martignoni-Hutin  	( sociologue) 
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     L’affaire des deux gagnants  	introuvables de la Française des jeux (FDJ), nous a donné  	récemment l’occasion de déborder ce sujet d’apparence  	anecdotique à travers la question de l’anonymat et celle de la  	forclusion des tickets gagnants de la FDJ , pour aborder celui plus  	fondamental d’un « consumérisme ludique » vs  	jeux de hasard et d’argent.(1)  	La tenue prochaine d’un colloque (2) consacré au consumérisme -  	présidé par Jean Luc Warsmann, député des Ardennes, Pdt de la  	Commission des lois - nous permet de poursuivre le débat sur ces  	consommateurs que sont les joueurs et l’absence d’un  	consumérisme ad  	hoc.
 
  
     Cette manifestation,  qui sera  	clôturée par Alain Bazot ( Pdt de l’UFC Que Choisir et ( sous  	réserve) Frédéric Lefèvre ( secrétaire d’Etat au tourisme),  	nous paraît importante. Outre le parterre de personnalités  	annoncées, elle balise de nombreux domaines qui concernent la  	consommation, les consommateurs et l’évolution de leur  	comportement, dans un environnement macroéconomique en crise,  un  	marché de la consommation en pleine évolution ( e.commerce,  	développement durable, consommation responsable…) et avec un  	consommateur lui-même en pleine « révolution culturelle »  	(3) , terreau sans doute favorable à une « révolution  	consumériste » qui fait défaut . Les thèmes  abordés  	seront les suivants :  
  
     Quelle évolution des marchés  	depuis 60 ans ( consommation de masse, forfaits, packages, crise  	économique, crise de la consommation…)
     Des modes de consommation en  	mutation ( santé, consommation durable, e.commerce, internet…)
     Le législation existante est-elle  	encore adaptée ?  ( droit, réglementation, harmonisation  	européenne…)
     Comment renforcer l’efficacité  	du droit ( le consommateur justifiable oublié,  prévention des  	litiges, action de groupe, class action, réforme du consumérisme  	français, les institutions publiques de la consommation sont elle  	accessibles pour le consommateur ? Autant  de questions qui concernent directement les millions de joueurs de la  FDJ, du PMU, ceux qui fréquentent les casinos, les cercles et  désormais les nombreux internautes qui jouent désormais au poker,  aux paris hippiques et sportifs en ligne.
 
  
     Outre les personnalités déjà  	citées, notons parmi les intervenants la présence de Robert  	Rochefort. Habillé de ses habits de député Européen , il n’en  	reste pas moins celui qui a dirigé jusqu’en 2009 le Centre  	de Recherche pour l'Etude et l'observation des conditions de vie  	(CREDOC). Il aura  	peut-être en mémoire l’époque lointaine - préhistorique par  	rapport aux rapports Trucy pourtant précurseurs et vis-à-vis de   	la loi sur les jeux en ligne de mai 2010 -  ou nous sommes venus  	plancher au CREDOC ( 4) sur les jeux d’argent, les joueurs, les  	espaces de jeu. Remarquons aussi, même s’il ne sera pas présent  	physiquement, la participation de Michel Barnier sous forme d’un message aux  	participants.  	Cette présence symbolique du commissaire européen chargé du  	marché intérieur et des services - et auteur du petit livre vert  	(5)  , vade-mecum européen du gambling – fait sens. Elle souligne l’importance que l’ Union  	Européenne (UE) accorde au consumérisme, et pas seulement bien  	entendu dans le secteur des jeux.
 
  
     Assurément le joueur - bien que le  	« produit » qu’il consomme ne soit pas « comme  	les autres » - ne saurait être exclu de ce débat et  	naturellement les jeux de hasard  – en dur et en ligne –  	n’échappent pas à cette évolution. Les millions de Français  	qui « consomment » - quotidiennement, hebdomadairement  	ou occasionnellement - du jeu sont directement concernés… ou  	devraient l’être. Nous avons cherché sur Google la récurrence  	d’apparition de la formule « consumérisme ludique ».  	Force est de constater qu’elle n’apparaît , quand les deux  	termes sont liés, que dans certaines de nos contributions  	répertoriées par le moteur de recherche. Si cet éclairage n’a  	rien de scientifique, et si nous ne revendiquons pas la paternité  	de ce néologisme, cette  quasi-vacuité constitue un signe indirect  	de l’absence d’un consumérisme consacré au gambling.
 
  
     D’une certaine manière le  	joueur, c’est la persona  	non grata d’une terra incognita qui se nommerait consumérisme ludique. Le gambler apparaît  	essentiellement comme « client » (loin d’être  	toujours Roi et c’est bien là tout le problème) chez les  	opérateurs, « contribuable» pour le Ministère du Budget,  	« malade » potentiel pour la doxa du jeu pathologie maladie. Il apparaît aussi parfois – très  	rarement au regard du nombre de joueurs -  comme « délinquant,  	tricheurs, interdit de jeu » (« volontaire » s’il  	vous plait) et là, la police des jeux joue légitimement son rôle.  	Alors bien entendu on  n’enferme pas les joueurs en prison parce  	qu’ils sont joueurs ( quoique qu’on a déjà entendu dans nos  	enquêtes certains directeurs de casinos proposer de mettre  	à l’ombre les  	interdits de jeu récidivistes) mais il est vrai qu’une vision  	« foucaldienne » (6)  pourrait assez facilement  	présenter l’Etat ludique comme un Etat total, le gambling comme une  	industrie totale ou les opérateurs publics et privés se retrouvent  	en réalité sur l’essentiel. Un essentiel se situant très loin  	« d’un consumérisme ludique bien pensé, qui reste à  	construire ». 
  
     Le joueur a beaucoup d’obligations,  	peu de droits. Il doit accepter ce qu’on lui propose. A cause de  	cet opprobre qui pèse encore un peu sur le monde des jeux - cette  	industrie du vice -  il est le plus souvent un consommateur discret,  	fidèle, conciliant. Il accepte tout car il peut difficilement   	faire autrement. Il conteste rarement  et quand il le fait, sa  	démarche individuelle reste dans l’anonymat d’une relation  	client atomisée à chaque opérateur, se situant aux antipodes de  	l’idée consumériste. 
  
     Le joueur, unique financier de  	l’industrie des jeux ( beaucoup des acteurs du champ ont tendance  	à l’oublier),  contributeur bienveillant et pérenne de ce  	« merveilleux impôt volontaire » serait peu ou prou (  	et plutôt beaucoup que peu) exclu en réalité de la politique des  	jeux, de la législation et réglementation le concernant.  Nombre  	de jeux, prix, obsolescence des jeux, légalisation de certains jeux  	d’argent prohibitions d’autres, bonus,  taux de  redistribution  	( appelé curieusement officiellement taux « de retour »  	au joueur (TRJ) comme si on accordait généreusement « en  	retour » quelques « subsides », dans une « théorie  	du don  contre-don » revisitée le plus possible à la baisse  	pour en théorie lutter contre le jeu excessif , mais très loin de  	la générosité de l’échange cérémoniel analysé par Marcel  	Mauss dans son « Essai sur le don » ) (7), on pense pour  	lui, on décide pour lui. Il doit continuer à jouer mais pas trop,  	comme le veut la politique de jeu responsable, mais suffisamment  	pour assurer « le modèle économique des jeux en ligne ».  	Quand , comme actuellement, il apparaît un peu volage sur les paris  	sportifs en ligne, on s’inquiète,  « il faut les  	rendre plus attractifs ».  Mais s’il joue trop, on le  	médicalise du côté de la doxa du jeu pathologie maladie, on se gausse de lui du côté d’une  	certaine pensée intellectuelle ethnocentrée qui dénonce « cet  	 impôt des imbéciles ». 
  
     Alors bien sûr il y a parfois  	quelques actions médiatiques qui mettent en lumière ce Robinson  	Crusoé qu’est le joueur consommateur, qui conteste rarement sur  	l’île déserte du consumérisme ludique. Affaire « Brick »,  	plus sérieusement  affaire « Riblet » et  concept  	anti-scientifique et anti-consumériste « d’aléatoire  	prépondant » régissant la distribution  géographique des  	gains des jeux de grattage. Plus récemment joueuse d’Euro  	millions qui s’est aperçu que les conditions de ce jeu (  	notamment pour jouer « gros jeu » facilement) n’étaient  	pas les mêmes dans les différents pays de l’UE.  Les turfistes  	les plus anciens se souviendront de l’affaire de M. X – alias  	Patrick Demoutis – (8)  qui soulevait également la question  	consumériste du « gros jeu »  malgré son aspect  	délictuel que nous ne saurions bien entendu cautionner.  Les  	« vieux » clients de la FDJ se souviendront aussi du jeu  	Tapis vert, modifié et ensuite supprimé car « l’espérance  	ludique » et les logiques ludiques des joueurs avaient battu   	« l’espérance mathématique » des probabilistes de  	l’opérateur historique ( 9). Point commun, toutes ces affaires ne  	se sont pas terminées par des actions ou débat consuméristes mais  	par une action en justice. 
  
     Pour véritablement entendre parler  	du consommateur  	joueur de jeux d’argent,  	il vaut mieux aller en Europe et  notamment du coté de l’UE qui  	souhaite par exemple «  créer un cadre européen pour  	protéger les consommateurs européens et mettre en place un label  	de confiance unique jeux d’argent et de hasard européen sans  	risque « ( 10) On  	trouve également dans certains pays de l’Union – par exemple en  	Belgique - un intérêt accru pour les consommateurs joueurs à  	travers des travaux universitaires (celui de Pierre Grégoire sur  	« la protection du  	consommateur face  	aux jeux d’argent et de hasard sur Internet » (11)  	ou associatifs  ( par exemple les enquêtes réalisées par le  	centre  	de recherche et d’information des organisations  	de consommateurs »  	(CRIOC)  (12) ou éditoriaux ( le bulletin de l’ OPEP :  	l’observatoires  	des politiques économiques en Europe) (13) 
  
     En France le constat en matière de  	consumérisme ludique semble pauvre, pour ne pas dire inexistant.  	Citons un numéro spécial de la revue UFC/ Que Choisir en 2009 qui  	-  et c’est louable - en a fait sa « Une », mais dont  	le titre indique les limites de l’opération : « Les  	jeux d’argent au banc d’essai : les vraies chances de  	gagner, les jeux en ligne sont-ils dangereux ? » (14)  	Signalons « Le  	site officiel de l’administration française »  	(service-public.fr) qui publie   	4 fiches d’information sur le jeu, mais dont le titre est sans  	doute un peu présomptueux « Tout savoir sur les jeux  	d’argent » (15)   La  	1e fiche concerne les lotos et les loteries. Il est rappelé  	que les jeux d’argent basés sur le tirage au sort sont le  	monopole de La Française des Jeux, à l’exception des jeux  	forains ou associatifs traditionnellement tolérés. La 2e fiche  	traite le cas des paris hippiques et sportifs. La 3ème fiche  	précise le fonctionnement des casinos et des maisons de jeux (qui  	peut entrer dans une salle de jeux, comment y entrer et combien cela  	coûte-t-il). Enfin, la 4e explique en quoi consiste le poker  	en ligne, seul jeu de cartes avec mise d’argent autorisé sur  	internet. Ces fiches sont complétées par une série de  	questions-réponses : 1 : comment peut-on jouer ou parier  	de l’argent sur internet de façon sécurisée ? 2 :  	comment peut-on se faire interdire de jeux ? 3 : quels  	sont les jeux d’argent autorisés aux mineurs ? 4 : un  	mineur peut-il entrer dans un casino ? 5 : que peut-on  	faire en cas de pratiques déloyales dans des jeux d’argent ?  	Si ce consumérisme institutionnel est louable, il doit certainement  	être revisité, après avoir expertisé pour savoir s’il est  	accessible au consommateur joueur. 
  
     Autre démarche ( quasi officielle)  	 susceptible d’instruire - pour partie mais pour partie seulement  	- le concept de consumérisme ludique, celle de l’AFNOR à travers  	la Norme « jeu responsable, engament de services vis-à-vis  	des joueurs » ( réf PR NF X50-021). L’agence française de  	normalisation a « tenté » de composer  	une commission de normalisation « représentative »,  	dédiée à la question de la responsabilité des opérateurs de jeu  	relative à la mise en œuvre de leur politique de jeu responsable  	et regroupant les principales parties prenantes (les opérateurs de  	jeux d’argent et de hasard, les associations de défense des  	consommateurs, SOS joueurs, adictel….)  Le problème c’est que  	cette démarche était «  initiée » ( et sans doute  	financée ? )  par la Française des jeux. Invité (16) nous  	avons refusé de participer à cette commission de normalisation (  	qui avait des allures « d’auberge espagnole », tout le  	monde pouvant y participer ) et parce que nous ne souhaitions  	pas brader notre expertise. D’autres acteurs centraux du dossier  	ont quitté la commission dès la première séance de travail,  	certainement conscients du conflit d’intérêt générique et des  	stratégies mises en œuvre par les initiateurs du projet. Après 18  	mois de réunions, le comité « Jeu responsable Française des  	jeux /Afnor » a semble t il accouché d’une souris en  	octobre 2011 et c’est « en  	exprimant leur profonde déception, face à ce constat d’échec  	que les participants ont quitté la salle de réunion et que la  	solution du report des travaux a été retenue » Mais il  	est difficile d’apprécier si le but de cette commission dirigée  	par  Raymond Bovero ( Française des jeux)   - publier une  	norme pour l’ensemble des opérateurs de jeu, des types de  	jeux et des canaux de distribution -  a définitivement  échoué  	car le document final était prévue dès le départ pour  juin  	2012. 
  
     Si toutes ces initiatives sont à  	saluer, chacun reconnaîtra que nous sommes très loin de « l’esprit  	même de l’idée consumériste ». Il s’agit uniquement le  	plus souvent d’avertir, d’informer,  de protéger ( voir de  	soigner )  le joueur consommateur, dans la bonne tradition d’un  	consumérisme institutionnalisé  (et désormais médicalisé pour  	le plus grand bonheur de la doxa du jeu pathologie maladie et celui  	du business du jeu compulsif ) qui n’a jamais fait recette,  mais  	rarement de lui donner de nouveaux droits et surtout « un  	droit de regard , d’intervention, de décision, de proposition »  	sur la politique des jeux de l’Etat, et vis à vis des  politiques  	des jeux des différents opérateurs. 
  
     Pour toutes ces raisons – mais   	notre approche est très réductrice -  il est désormais nécessaire  	de mettre en place un « consumérisme ludique moderne »  	dédié aux jeux d’argent, dans le cadre de la modernisation de la  	politique  des jeux voulue par le gouvernement – notamment par la  	loi  de mai 2010  sur les jeux en ligne -  et inaugurée par le  	Président de la République lors de son passage au Ministère  de  	l’Intérieur. 
  
     Le sujet social qui s’engage dans  	l’aventure ludique des jeux d’argent et cotise à cet impôt  	volontaire avec une belle constance, ne peut plus désormais  	apparaître comme « le joueur idiot », c’est à dire  	« celui à qui on prend l’argent du bout des doigts sans lui  	serrer la main ». Une saine politique des jeux ne saurait se  	construire  éternellement sur le dos des joueurs, qui pourraient un  	jour avoir l’idée de se « regrouper » pour « agir ».  	Il est vrai qu’avec des millions de consommateurs très actifs, le  	marché des jeux  pourrait être un terrain privilégié pour les class actions.  	Certes, sur ce registre il convient d’être prudent car si  	« l’action de groupe » ( qui a fait quelques éclats  	Outre Atlantique en matière de tabac) peut apparaître comme le fer  	de lance de la révolution consumériste, elle signale peut-être  	aussi l’absence d’un « consumérisme moderne non  	vindicatif », seul à même de repenser la relation  	producteur-consommateur (opérateurs/joueurs) dans un rapport  	gagnant-gagnant  (win/win) qui refuse la posture  	post-soixante-huitarde d’une lutte illusoire et rétrograde contre  	la société de consommation ou contre la société ludique.
  © JP Martignoni , Lyon, France,   novembre 2011, 192 
 
  Notes  
 
  
     JP  	Martignoni-Hutin :  « CONSUMERISME LUDIQUE(1) : Gagnant du Loto à 8 millions introuvable, gagnant d’Euro millions  	à 162 millions toujours inconnu…au-delà de l’anecdote du  	ticket perdu, du joueur étourdi, cette actualité pose certaines  	questions ( délais de forclusion, anonymat…) qui concerne un  	consumérisme ludique – inconnu en France – susceptible de mieux défendre l’intérêt  	des joueurs » ( octobre 2011, 3 pages) (lescasinos.org du12 octobre  2011)
     "60 ans de consommation :  	quelle place, quel avenir pour le consumérisme ?" organisée à  	l'occasion du 60e anniversaire de l'UFC-Que Choisir. (Paris, jeudi  	17 novembre 2011 salle Victor Hugo, Immeuble Jacques Chaban-Delmas ,  	Assemblée nationale)
     Philippe  	Jourdan, François  	Laurent, Jean-Claude  	Pacitto, A  	nouveaux consommateurs, nouveau marketing, Collection: Fonctions  	de l'entreprise, Dunod, 2011 - 208 pages (confer également :  	les Echos du 7/11/2011 , « Le consommateur nouvelle  	génération »)
     JP Martignoni, intervention au  	CREDOC dans le cadre du séminaire de socio économie Jacques  	Dumontier, discutant  Michel Messu, coordinateur : Christophe Fourel  	( Paris , Credoc, Mai 1994)
     Michel  	Barnier : Livre  	vert sur les jeux d’argent et de hasard en ligne dans le marché  	intérieur (Commission européenne, Bruxelles, 24.3.2011, 39 pages)
     Michel  	Foucault ( 1926-1984) philosophe, militant, est connu pour avoir mis  	en lumière ( « Surveiller et punir «  - 1975) certaines  	pratiques de la société par ses institutions à l'égard de  	certains individus regardés avec méfiance et exclus, par un  	enfermement en  	règle dans des structures fermées,  	spécialisées, (asiles, prisons, casernes, écoles…) inspirés du  	modèle monacal, ce qu'il a appelé « institution  	disciplinaire ».
     « Essaie sur le don »,  	Marcel Mauss, étude publiée dans l'Année sociologique, 1923-1924,  	rééd. in Marcel Mauss, Sociologie et anthropologie, Puf, coll. «  	Quadrige », 2001.
     Confer l’ouvrage de Richard de  	Lesparda, La maffia du tiercé, collection Aventure n°276, Edit :  	J’ai lu, 1972, 185 pages 
  
    Sven  	Ortoli, le hasard envoie le Tapis Vert au tapis ( Science & Vie  	n°848, 1988, 13-1 
  
    « Les  	jeux d’argent et de hasard en ligne dans le marché intérieur:  	une action à l’échelle de l’UE est nécessaire »(CESE -  	Comite économique et social européen : un pont entre l’Europe  	et la société civile organisée. CESE - info, octobre 2011/8, 7) 
     Pierre  	Grégoire : « La protection du consommateur face aux jeux d’argent et de hasard sur Internet »  	(Mémoire : Europe, concurrence et consommation, 2° année  	master droit, promoteur Paul Nihoul, Université catholique de  	Louvain , Belgique, 2009/2010, 69 pages)
     Adultes  	et jeux », Crioc ( centre de recherche et d’information des  	organisations de consommateurs)  	, Bruxelles,  juillet 2011, 17 pages ( enquête par téléphone  	réalisée en janvier 2011 , n=647, comparaison par rapport aux  	études  réalisées en juillet 2007, janvier 2009, janvier 2010)
     Broussolle Damien  ( Large  	Université de Strasbourg) «  Ouvrir les jeux d’argent en  	ligne à la concurrence ? , Bulletin de  l’observatoires des  	politiques économiques en Europe (OPEE) , n°21, hiver 2009
     « Les  	jeux d’argent au banc d’essai : les vraies chances de  	gagner, les jeux en ligne sont-ils dangereux ? » (60  	millions de consommateurs n°439, juin 2009 ) 
     « Tout  	savoir sur les jeux d’argent » , 4 fiches d’information Service-public.fr Le  	site officiel de l’administration française, du 22-9.2011
     Afnor  	normalisation, lettre circulaire du 21 mai 2010, Fatma Bensalem,  	AFNOR, département services, management & consommation
 
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