Un nouveau directeur général a été nommé lundi. Alain Le Gars devra réduire les 40% de perte enrergistrés en 4 ans dans l'établissement.Le casino des jeux a changé de direction cette semaine. Lundi, les administrateurs ont nommé Alain Le Gars, 54 ans, au poste de directeur général.
Le nouveau venu remplace dans ses fonctions Claire Boucau, qui reste membre du comité de direction et a rejoint la filière hôtelière de son groupe familial. Lequel partage à égalité avec le groupe Partouche les parts de l'établissement, propriété de la ville.
Plan de relance et délégation de service public
Ce changement intervient alors que, confronté à des difficultés qui ont fait chuter son chiffre d'affaires de 40% environ en 4 ans, le casino fait l'objet d'une procédure de sauvegarde au tribunal de commerce.
La direction s'était tournée vers le tribunal qui a activé la procédure à la mi-février et nommé un administrateur judiciaire. « Elle a été renouvelée jusqu'au 15 février mais peut être interrompue dès que le tribunal de commerce approuverait notre plan de relance. Notre prochain rendez-vous en chambre du conseil est fixé au 22 septembre» explique Eric Bensussan, directeur financier du groupe Boucau.
Le groupe serait en théorie locataire jusqu'en 2018, mais le ministère de l'intérieur, autorité de tutelle, a décidé de raccourcir ce délai a fixé à décembre 2011 l'expiration de la délégation de service public.
La ville, propriétaire, a donc décidé de gagner du temps en relançant la DSP sans attendre. Le dossier devrait être bouclé en six mois. Il permettra de repartir sur de nouvelles bases entre fermier et exploitant, notamment via l'élaboration d'un nouveau cahier des charges, le précédent remontant à une trentaine d'années.
La nouvelle DSP devrait concorder avec la fin de la procédure engagée au tribunal.
« Nous serons candidats à notre succession» explique M. Bensussan. Qui ajoute «la volonté du groupe Boucau est de faire perdurer le casino qu'il exploite depuis quinze ans, et d'y maintenir activité et emplois sans plan social. La nomination d'un nouveau directeur est un signe de notre détermination à redresser la barre.»
Du côté de la ville, on résume: «Dans six mois, nous connaîtrons le nouvel exploitant».
Quant au personnel, il se déclare plutôt satisfait de la nouvelle donne.
(source : maville.com/Valérie Allasia/Nice-Matin)