(Les Echos) Propos recueillis par Renaud Honoré et François Vidal
Il y a quelques jours, vous avez renoncé à devenir un actionnaire stratégique de la Société des Bains de Mer (sbm), l'exploitant monégasque de casinos et d'hôtels de luxe. Est-ce définitif ?
Au regard de nos contacts, il nous est apparu que le prince Albert de Monaco ainsi que le gouvernement monégasque étaient favorables à ce que le Qatar investisse dans la principauté. Nous ne comprenons pas la position du conseil d'administration de la sbm qui entend limiter notre participation à 10 %. Nous avons décidé de maintenir sur la table notre offre publique d'achat sur les actions de la sbm que l'Etat monégasque ne détient pas, toujours au prix de 725 euros par action. Nous espérons que les administrateurs accepteront notre proposition dans les prochaines semaines. Il nous semble indispensable d'avoir au moins 30 %, un seuil qui ne permet pas de bouleverser la stratégie de la société, mais nous donne au moins le droit d'avoir une influence sur les décisions.
Pourquoi vous intéressez-vous à la sbm ?
Notre projet est de créer une marque « Monaco » dans le monde de l'hôtellerie de luxe et des casinos, une marque qui soit reconnue internationalement. D'ores et déjà, nous sommes en mesure de proposer 35 sites potentiels d'investissement à la sbm pour développer cette marque, et ce un peu partout dans le monde.
(source : lesechos.fr/Renaud Honoré et François Vidal)