La concession du casino a été renouvelée pour dix-huit ans. « Nous avons dû lutter sur le dossier pour qu'il évolue et que nous aboutissions avec la municipalité à la signature d'un cahier des charges », explique le directeur général de la branche Vikings casinos, Luc Le Borgne, qui affiche depuis une certaine sérénité. « Nous pouvons désormais investir ce qui était loin d'être le cas jusqu'à présent. » Avec un chiffre d'affaires de 7 millions d'euros, une progression annuelle de près de 20 % sur les deux derniers exercices, et un gain de 20 places au classement des casinos français, l'établissement houlgatais va injecter « 2, 2 millions d'euros pour développer un outil non adapté aux exigences d'aujourd'hui ». Trente machines à sous supplémentaires, tables de boules et black-jack sont en attente d'une réponse du ministère de l'Intérieur. « ll faut positionner le casino par rapport aux autres établissements du département, et ce, douze mois sur douze. »
Suite à la dernière délibération du conseil municipal, le groupe Vikings « va rénover l'existant ». Les travaux commenceront après la saison. Accessibilité aux handicapés, sanitaires refaits. « La salle de restauration deviendra la cuisine. Le bar actuel salle de restaurant. Et grâce à une terrasse couverte, il sera désormais possible d'y déjeuner tout au long de l'année avec vue sur mer. » Outre l'aspect visible seront reconditionnés « bureaux et locaux techniques inadaptés aujourd'hui ».Seconde phase, l'extension du casino avec « création d'une sorte de verrière style 1900, un vrai petit bijou », s'enflamme Luc Le Borgne. Réalisée sur le côté ouest d'un niveau inférieur à l'existant, « cela nécessite la destruction de l'ex-Office de tourisme ». 150 m2 accueilleront un restaurant face à la mer, « dans un jardin de verdure entièrement rénové et sans voitures ». Coût des deux opérations : 1, 1 million d'euros.Dans son projet global, le groupe Vikings « souhaitait revenir au casino d'il y a 100 ans, avec une belle salle de spectacle ». D'où le transfert des jeux dans le cinéma. Outre l'investissement de 1, 1 million d'euros, de quel lieu disposera le 7e art ? « La ville a souhaité un délai de deux ans de réflexion avant de se positionner », conclut Luc Le Borgne.
(source : ouest-france.fr)