Ils ne pouvaient pas rater cette aubaine. Aujourd’hui vendredi 13 (journée porte-bonheur pour les tiroirs-caisses des casinos) une intersyndicale menace de cesser le travail dans les deux établissements de jeu de Nouméa, Grand Casino et Casino Royal.
Le débrayage d’une heure pourrait avoir lieu au cours de la nuit, lorsque les tables seront les plus rentables. Il concernerait une trentaine de personnes (croupiers, réceptionnistes, personnel de bar), plutôt dans la salle de jeux que dans celle des machines à sous. Au total, les deux casinos emploient environ 180 salariés.
Sous une même bannière, les syndicats USTD, FO, Slua, USGCI-NC et USTKE réclament la prise en compte de leur cahier de revendication, celui qui avait déjà motivé un débrayage en mai.
Les points principaux concernent les embauches (l’intersyndicale estime travailler en sous-effectif), la grille des salaires et la prime de nuit. Cette prime, affirment les syndicalistes, a été intégrée au salaire lors d’un rachat du Grand Casino, en 1996, si bien qu’« une réceptionniste de jour gagne exactement la même chose qu’une réceptionniste de nuit, par exemple », indique Vincent Vigneron, de l’USGCI-NC.
Jointe hier par téléphone, la direction des Casinos de Nouméa n’a pas souhaité s’exprimer. Cette société, qui gère les deux établissements, appartient majoritairement à la province Sud, via Promosud.
(source : info.lnc.nc/M.B.)