Lorsque le groupe Partouche a fait l'acquisition des casinos de Divonne-les-Bains, Annemasse, Saint-Julien-en-Genevois et Hauteville en 2005, le respect de la directive de la Direction générale des services de la concurrence imposait une exigence : la revente dans les 18 mois de l'un des établissements, tous situés dans le même périmètre. Le terme de cet engagement était fixé au 31 mars 2007. La vente du casino de Saint-Julien doit être signée ce matin-même à 9h30 au siège parisien du groupe Partouche.
Entraîneur de l'équipe de France de rugby, Bernard Laporte est aussi connu pour être un homme d'affaires éclectique qui a déjà investi dans des bars, restaurants, le vin, les salles de sport, des casinos dans le Sud-Ouest (revendus) tout en dégustant le “jambon des stars” à la télévision. Proche de la famille Partouche, il s'est associé à son ami Denis Charvet, ancien international de rugby devenu producteur de films. Tous deux ont créé une société, “DB Conseil” qui achète l'exploitation du casino (le fonds de commerce), les murs restant propriété du groupe Partouche. Pourquoi Saint-Julien ? «Il est évident que le groupe Partouche n'allait pas vendre Divonne, le fleuron des casinos français. Annemasse tourne très bien aussi. Quant à Saint-Julien, il a un bon avenir avec des perspectives de développement dans le secteur. C'est celui qui a le plus gros potentiel» explique Patrick Pequiot, directeur du casino.
(source : ledauphine.com/PONCET CATHERINE)