Poussée par le succès de l'Euro Millions, lancé le 13 février, la Française des Jeux (FDJ) a enregistré en 2004 un chiffre d'affaires record de 8,55 milliards d'euros, en progression de 9,8 % par rapport à 2003 (7,79 milliards).
En 2003, la FDJ avait augmenté son chiffre d'affaires de 4,8 % par rapport à 2002.
En annonçant vendredi dans un communiqué son chiffre d'affaires 2004, la FDJ a attribué cette progression »au succès rencontré par son nouveau jeu Euro Millions», lancé avec neuf autres loteries européennes, dont le chiffre d'affaires s'est établi à 587 millions d'euros pour la FDJ.
Euro Millions, première loterie européenne, a été lancée le 13 février 2004 par la france, l'Espagne et la Grande-Bretagne, rejointes le 8 octobre par le Luxembourg, la Belgique, la Suisse (deux loteries), le Portugal, l'Irlande et l'Autriche. C'est un joueur portugais qui détient, depuis le 26 novembre, le record absolu des gains à l'Euro Millions avec 43.756.502 euros.
Sur les treize gagnants du premier rang (cinq bons numéros et deux bonnes étoiles) dans ces neuf pays, la france, où deux millions de personnes jouent en moyenne chaque semaine à l'Euro Millions, compte six gagnants (de 10 à 33 millions d'euros).
C'est un couple anonyme de retraités et leur fils fonctionnaire, qui détient le record des gains toutes catégories en france depuis la création du Loto en 1976, avec 33.816.137 euros, gagnés pour un bulletin Euro Millions validé à Carmaux (Tarn) en mai. Ils sont suivis par Pascal, boucher à Bègles (Gironde), qui a empoché en décembre un chèque de 26.215.627 euros, également pour un ticket Euro Millions.
L'ensemble des joueurs de la FDJ se sont partagés en 2004 5,16 milliards d'euros de gains, soit 60,3 % du chiffre d'affaires, selon la FDJ, et 193 personnes ont touché une chèque supérieur à un million d'euros.
Mais c'est l'Etat qui va empoché pour 2004 le plus gros gain puisque la FDJ va reverser à Bercy 2,3 milliards d'euros, »dont 10 % sont affectés aux développement du sport», selon la FDJ.
Les autres jeux de tirage (Loto, Keno, Rapido) affichent une progression de de 1,9 % tandis que les jeux de grattage, selon la FDJ, affichent une croissance de 2,3 %.
Par ailleurs, souligne la FDJ, les jeux de pronostic sportifs ont totalisé 221 millions d'euros (213 en 2003).
Pour la FDJ, »ces résultats confortent un modèle de jeux permettant au grand public de jouer des sommes modérés». En 2004, conclut-elle, la FDJ »a continué à affirmer sa mission d'ordre public conciliant le nécessaire renouvellement de son offre avec ses impératifs de sécurité et d'encadrement du jeu».
En 2003, les Français ont misé un total de 32,3 milliards d'euros dans les casinos, sur les hippodromes ou dans les 40.000 points de vente de la FDJ, soit 88 millions d'euros par jour.
(source : tageblatt.lu)