paris (AFP) - Le patronat des casinos-jeux "ne fera pas d'autres propositions" salariales avant la grève du 31 décembre dont il craint "quelques perturbations", a affirmé jeudi, un porte parole du syndicat professionnel Casinos de France.
"Il n'y a pas d'autres propositions que celles faites la semaine dernière (22 décembre) par notre président Joël Mingasson et il n'y a pas de négociations en vue", a déclaré Casinos de France.
Le porte parole a ajouté "s'attendre à quelques perturbations" vendredi mais a assuré que "les casinos seront ouverts et les clients accueillis dans les meilleures conditions".
Le second syndicat patronal, le Syndicat des casinos modernes de France, a indiqué ne "pas souhaiter faire de commentaires" à la veille de la grève annoncée.
Lors de la réunion paritaire de négociations du 22 décembre, M. Mingasson avait proposé "une revalorisation de la grille des salaires au 1er janvier de 3% pour tous et de 4% pour les salaires les plus bas".
Les syndicats des casinos-jeux - CGT, CFDT, FO, CFTC et CFE-CGC -, qui ont appelé les 17.000 salariés du secteur à faire grève le 31 décembre, ont rejeté ces propositions et demandé 4% d'augmentation pour tous, 6 jours de repos compensateur au titre du travail de nuit et un régime de prévoyance au niveau de la branche.
Selon FO, la grève reconductible à partir de vendredi risque de "fortement perturber ou de paralyser" au moins une quarantaine d'établissements, dont les plus gros, sur un total de 188.
(source : yahoo.com/AFP)