STRASBOURG. - Un « peu plus de la moitié » des employés des jeux de tables du casino de niederbronn-les-Bains, dans le Bas-Rhin, inquiets de la baisse de leur rémunération, sont en grève depuis vendredi à l'appel de la CFDT et de FO.
Le mouvement de grève, « décidé au jour le jour », est suivi par une vingtaine de ces employés sur les 40 travaillant au casino appartenant au groupe Lucien Barrière SAS, précise Laurent Balmier, directeur de l'établissement qui compte au total 170 salariés.
Ces employés anticipent ainsi l'appel à une grève reconductible à partir du 31 décembre, lancé au niveau national par les syndicats du secteur qui revendiquent notamment des augmentations de salaires et des compensations au travail de nuit.
La grève au casino de niederbronn-les-Bains est à la fois « dans la lignée et en marge » du mouvement de revendications nationales en raison d'une « spécificité locale », a indiqué M. Balmier, évoquant des compensations de nuit déjà appliquées, l'octroi d'un treizième mois, un niveau de rémunération en baisse, mais encore supérieur de 25 % au minimum national.
« Les employés des jeux de tables sont inquiets pour demain » avec l'ouverture notamment en janvier d'un nouveau casino en Alsace, à Ribeauvillé (Haut-Rhin), qui intervient après celle en 2003 du casino de Bâle (Suisse), a ajouté M. Balmier.
Une entente a été récemment trouvée avec la seule CFTC, « syndicat majoritaire » au casino de niederbronn-les-Bains, pour décaler les horaires d'ouverture et laisser une « période d'observation de trois mois pour voir l'impact du casino de Ribeauvillé » sur l'activité.
(source : estrepublicai
n.fr)