Déjà à la tête du Casino d’Hendaye, Benjamin Frischer vient d’être nommé à la présidence du Casino de biscarrosse. Une nomination qui intervient après la cession de l'établissement.

L’homme n’est pas un inconnu dans le milieu du jeu. Débutée il y a trois décennies dans le groupe Partouche, la carrière de Benjamin Frischer se poursuit aujourd’hui sur la côte landaise. Originaire du nord de la France, le nouveau président directeur général du Casino de biscarrosse a une carrière riche, essentiellement constituée dans des établissements de l’ouest du pays (Normandie et Bretagne). Depuis 2021, il a débarqué en Nouvelle-Aquitaine par la côte basque en achetant le Casino d’Hendaye, avant d’arriver désormais à biscarrosse.

Associé à Patrick Delahaye, Benjamin Delahaye acquiert l’établissement basque auprès de la famille Hirigoyen jusqu’alors propriétaire des lieux. Celui de biscarrosse, quant à lui, a été acheté auprès du groupe Cogit, à la tête de huit casinos dont celui de Lacanau dans notre région.

Rajeunir la clientèle

Cogit était à la tête des casinos de Lacanau et de biscarrosse depuis 2004. Malgré une délégation en cours jusqu’en octobre 2026, le groupe basé en Martinique a souhaité se séparer de l’établissement landais. Officiellement nommé PDG depuis le 1er novembre dernier, Benjamin Frischer est persuadé du potentiel du Casino de biscarrosse qui possède des similitudes avec celui d’Hendaye, notamment de part son emplacement en bord d’océan. Sur ce point, si les prédécesseurs avaient un projet de déménagement du casino, le nouveau dirigeant affirme sa volonté de rester sur la plage. « Ce casino a un emplacement fantastique, face à la mer, c’est l’endroit où il doit être », déclare-t-il au micro de nos confères de FGL.

La nouvelle direction a déjà entrepris des travaux pour remettre l'établissement au goût du jour avec une décoration plus moderne et la mise en place de 18 nouvelles machines. Les associés misent également sur la communication digitale et le poker, comme ils l’ont fait à Hendaye, pour attirer une nouvelle clientèle et ainsi rajeunir le public du casino landais.

(source : placeco.fr/Yannick Revel)