Le Casino du groupe Barrière, dirigé depuis un an par Nathalie Lévêque, a diversifié son offre de jeux et rajeuni sa clientèle : les 18-35 ans sont de plus en plus nombreux

Après l’Aquarium, qui affiche 370 000 entrées par an, le Casino est l’attraction la plus fréquentée de la station balnéaire : 270 000 personnes auront passé les portes des salles de jeu et du restaurant en 2025. L’été, ils sont jusqu’à 2 300 à se presser autour des machines à sous et tables de jeux, notamment lorsque le soleil se fait capricieux. L’hiver, en plein creux, le lieu reçoit 400 visiteurs quotidiennement. « On est très météo dépendant. On doit s’adapter », résume Nathalie Lévêque qui dirige, depuis un an, l’établissement de jeu.

Pendant que le ministère de l’Intérieur planche sur le renouvellement d’autorisation des jeux dans la cité balnéaire, le Casino Barrière sort lentement mais sûrement de la crise Covid. Il enregistre une fréquentation en hausse de 10 % sur l’été : entre juillet et août, près de 80 000 personnes ont fréquenté les salles de jeux, le café de la Grande Plage, face à l’océan et le café des sports, en intérieur.

Les 175 machines à sous, les six tables de jeu et les 43 postes de jeux électroniques sont répartis dans différents univers. « Trois salles, trois ambiances : une a les codes classiques d’un casino, une autre salle, sans musique, est réservée au poker. Enfin, on a développé un espace immersif, avec des tables numériques de roulette ou black jack en réseau. C’est ce secteur là qui intéresse la clientèle des 18-35 ans, notamment l’été ».

Animations et gros lots

Le casino ne néglige pas pour autant ses clients traditionnels, plus grisonnants et plus réguliers. « Ceux-là sont des fidèles, installés localement et que l’on accueille plutôt en journée ». Pour eux, la maison Barrière a développé des animations spécifiques et souvent gratuites : des buffets, des goûters, des lotos, des concerts, des spectacles de magie… Elles complètent les lots prestigieux à gagner tels voiture, scooter ou lingot d’or qui pimentent plus encore les visites des joueurs.

Pour redynamiser la fréquentation du restaurant, la carte a été revue, avec davantage de produits locaux et de spécialités. « Nous avons aussi rénové notre terrasse. C’est un investissement de 100 000 euros pour les parasols, tables et chaises », calcule Nathalie Lévêque.

Avec 90 employés à l’année et 40 saisonniers, l’entreprise met en valeur disponibilité et contact humain. « Chez nous, on peut venir manger à toute heure. Nous sommes ouverts de 10 heures à 3 ou 4 heures, 365 jours par an. Même dans les périodes creuses, nous servons 50 couverts par jour. En saison, c’est 450 ».

Aujourd’hui, le casino de biarritz se situe à la 65e place sur les 200 casinos existant en France. Le palmarès 2025 n’a pas encore été publié mais les résultats font espérer aux dirigeants d’améliorer son classement et de passer sous la barre des 60.

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Redevance

Le casino de biarritz verse une redevance d’occupation à la Ville pour les espaces dans lesquels il est installé. Un loyer en quelque sorte de l’ordre de 500 000 euros par an. En parallèle, la Ville touche également une partie des produits des jeux du casino, calculé sur son chiffre d’affaires et donc variable selon l’activité. Pour l’année 2022, biarritz a perçu 2 millions.

(source : sudouest.fr/Véronique Fourcade)