Dans un casino, la direction souhaite préparer le lancement d'un établissement pour ne rien laisser au hasard. Dans le Maine-et-Loire, on en sait un peu plus sur le casino d'Anjou.
À son inauguration, prévue le 26 mars 2026, le premier casino d’Anjou à saumur s’ouvrira aux visiteurs du Maine-et-Loire avec de nombreuses machines à sous, tables électroniques, mais aussi les traditionnelles tables avec des croupiers… À moins d’un an du lancement, comment prévoient-ils le fonctionnement de ce casino ? Le Courrier de l’Ouest révèle les dessous du futur établissement.
Une première offre solide et graduelle
125 machines à sous, mécaniques ou électroniques, ainsi qu’une table de roulette anglaise, deux de black-jack, une de poker, dix roulettes électroniques et sept black-jack électroniques… C’est ce qui devrait composer le prochain casino, selon le journal local.
L’exploitant JOA a obtenu le feu vert du ministère de l’Intérieur pour grimper jusqu’à 175 machines dans un horizon de six ans, après une étape intermédiaire à 150 postes la troisième année.
L’entreprise promet de proposer « en priorité et parfois en exclusivité, des nouveautés à l’échelle européenne » afin de maintenir l’attrait des lieux.
Une équipe locale et plurielle
Dans un premier temps, les portes s’ouvriront de 20 h à 2 h du dimanche au jeudi, et jusqu’à 4 h les vendredis, samedis et veilles de fêtes. Une fois le rodage passé, l’accueil débutera dès 15 h chaque jour, précise encore le journal angevin.
Les machines resteront actives en continu ; tables de roulette, poker et l’une des deux tables de black-jack fonctionneront quotidiennement, la seconde table de black-jack étant mobilisée trois soirées par semaine.
Sous la direction de Damien Dufour, 67 salariés prendront place dès l’ouverture. Trente d’entre eux animeront l’espace machines, avec entre autres six techniciens et quatre assistants clientèle.
Le secteur restauration-bar mobilisera vingt personnes ; accueil et sécurité, huit ; le pôle jeux de table comptera huit croupiers épaulés par trois chefs de table et sept caissiers. Selon le maire de saumur, Jacky Goulet, ce recrutement ferait baisser le chômage local d’environ 0,2 point, détaillent nos confrères.
Côté joueur et côté restauration
Installé sur 200 m², Le Comptoir ne sera pas soumis au contrôle d’identité des salles de jeu. De midi à soir, 80 à 100 convives pourront goûter la cuisine de Clément Bidard, formé à l’Auberge du Père Bise puis chez Alain Ducasse. La carte misera sur des approvisionnements courts et une veine « bistronomique », rapporte Le Courrier de l’Ouest.
Expositions, démonstrations d’art floral ou de danse trouveront place dans un espace de 100 à 150 m² jouxtant le restaurant, sans contrôle d’accès. Le futur établissement prévoit aussi une « Boîte noire », concept de dîner dans l’obscurité déjà testé à La-Seyne-sur-Mer.
La mise minimale variera de 0,10 € sur les machines à 5 € pour poker et black-jack. Sur la roulette traditionnelle, il faudra miser au moins 2 €. Au-delà du ticket d’entrée, JOA met en avant sa politique de jeu responsable.
Comme l’appuie la rédaction locale, tout le personnel est formé à reconnaître les signaux d’addiction et à « savoir réagir à l’expression manifeste des difficultés des joueurs ». Depuis 2022, le groupe revendique l’unique certification européenne Responsible Gaming parmi les casinotiers français.
(source : actu.fr/William Lacaille)