La réception de nouvelles machines à sous au casino de Bourbon-Lancy, et le départ d’anciennes, donne l’occasion d’un petit coup de projecteur sur la vie d’une machine.
Ce sont cinq nouvelles machines qui viennent d’arriver au casino de Bourbon-Lancy, représentant un investissement de 130 000 €. À cela s’ajoutent des nouveaux jeux sur deux autres machines. « C’est le deuxième investissement qu’on fait sur l’année, portant au total sur 10 nouvelles machines au lieu de 7 à 8 sur une année normale », explique Laurent Bourgoin, le directeur du casino.
Une machine à sous reste environ 5 ans au casino
La clientèle est friande de nouveaux jeux et les nouvelles machines ont été tout de suite occupées. Mais pour être prêts pour l’ouverture à 10 heures, il fallait qu’une équipe de 6 personnes commence à travailler dès 2 heures. Une machine reste environ 5 ans dans le casino. Mais cela vaut pour la carcasse de l’engin, car les jeux installés dessus peuvent être changés beaucoup plus souvent, en particulier si certains ne sont pas très appréciés de la clientèle.
Ensuite, la machine peut être revendue à un autre casino, mais ne sortira jamais du cercle très fermé des établissements de jeux. Tout ceci se fait sous le contrôle étroit, et en présence de représentants, de ce qu’on appelle communément la « police des jeux » (Service central des courses et jeux).
La machine peut être également stockée pendant quelque temps pour récupérer des pièces détachées, qui serviront à maintenir en fonctionnement d’autres engins de même type. Et puis vient parfois l’heure de la fin.
Destruction en présence de la « police des jeux »
Pour les anciennes machines à sous concernées cette semaine, deux d’entre elles ont été détruites sous surveillance. La carcasse, débarrassée de tout ce qui a pu être récupéré, a été prise en charge par un ferrailleur et a été détruite sur place, en présence, là aussi, d’ un représentant du Service central des courses et jeux, qui s’assure visuellement de la réduction à l’état de ferraille de ce qui reste.
(source : lejsl.com/Patrick Boyer (CLP))