Lucien Selce a introduit une nouvelle demande de licence pour exploiter le casino. Il prouve ainsi sa détermination face à la Commission des jeux.
Lucien Selce, candidat à la reprise du casino de namur, accompagné notamment de Me Eloy, l'un de ses avocats, a rencontré la presse pour se présenter, pour raconter sa détermination face aux obstacles dressés par la Commission des jeux de hasard et par la Ville de namur.
M. Selce était arrivé l'an dernier dans le capital du casino et était sur le point de prendre la tête du conseil d'administration quand la fraude a été découverte. Depuis, si l'homme d'affaires français met autant d'acharnement à tenter de devenir le nouveau concessionnaire de l'établissement, c'est, dit-il, qu'il veut sauvegarder son investissement.
Il a eu des contacts avec les autorités judiciaires, mais il a constaté qu'il était plutôt suspect. J'affirme que mes seuls liens avec M. Kaida se sont bornés à la négociation de mon investissement. J'ai aussi donné des gages qui montrent que les anciens administrateurs n'auront rien à voir dans la s.a. Casino de namur, a-t-il déclaré.
Le problème a pris forme quand la Commission des jeux de hasard a refusé sa candidature. Cette hostilité n'est pas très explicable et en tout cas elle ne respecte pas la présomption d'innocence, a précisé M. Selce qui a encore fait remarquer que la Commission avait pris en compte une lettre anonyme et avait ignoré une lettre signée par chacun des membres du personnel...
Me Eloy a ajouté qu'il y avait notamment l'obstacle posé par l'administration fiscale qui exige 38 millions d'euros pour approvisionner le passif fiscal alors que celui-ci n'est pas encore chiffré et que des fonctionnaires ont participé à la fraude. L'administration fiscale veut nous faire trébucher sur des conditions que nous ne pouvons pas accepter, a déclaré l'avocat.
Lucien Selce a également annoncé qu'il venait d'introduire auprès de la Commission une nouvelle demande de licence et qu'il venait de déposer devant le Conseil d'État des requêtes en suspension et en annulation de la précédente décision.
À propos de la Ville, il s'est étonné qu'elle ait lancé un nouvel appel à candidats, sans respect de ses engagements, alors que l'offre de bail qu'il détient n'est pas limitée dans le temps.
Il y a urgence pour la conclusion du dossier. Le 15 octobre, la Commission retirera probablement sa licence à la société Expansa. On mettra ainsi en faillite une société rentable avec 130 emplois, a encore dit M. Selce.
(source : regio
ns.be/SABI
nE DORVAL)