Edwin Pierre vient d’arriver à la tête du casino la Siesta. Il souhaite que touristes comme locaux puissent tous trouver leur bonheur dans l’établissement antibois. Rencontre.
Le casino Joa la Siesta d’Antibes s’apprête à ouvrir un nouveau chapitre, et pas des moindres. Avec le départ d’Alain Pistolesi, aux manettes depuis dix ans, et la récente arrivée d’Edwin Pierre en tant que directeur général délégué, le célèbre établissement de jeux compte bien désormais s’imposer toute l’année dans le monde du divertissement, et proposer de nouveaux projets à destination de ses clients. Une clientèle surtout locale présente tous les mois de l’année, en plus des touristes internationaux estivaux.
"L’identité principale de la Siesta est, qu’outre le côté casino, c’est surtout un lieu de fête et de divertissement, confie Edwin Pierre, 35 ans, arrivé le 4 juillet dernier en provenance de Bagnoles de l’Orne, en Normandie. Donc, ce que nous voulons, c’est événementialiser l’établissement et proposer du divertissement toute l’année."
Pour ce faire, la Siesta va donc dans un premier temps s’offrir une seconde jeunesse et a récemment débuté des travaux, dont le coût est estimé à entre 5 et 10 Me, qui s’échelonneront sur 18 mois. "La dernière grande vague de travaux remonte à 2013, explique le nouvel homme fort du casino. L’établissement a besoin d’un coup de neuf. Il est en bord de mer, sujet aux embruns marins, pas à l’abri des coups de mer et des débordements de la Brague." Dans cette optique, l’étanchéité des toits est en train d’être refaite, les plafonds changés, et le système de climatisation va être entièrement rénové.
"Tout le monde peut venir s’amuser"
"Nous prévoyons aussi de refaire notre cuisine de manière à pouvoir proposer toute sorte d’animations culinaires, accueillir des banquets, des séminaires et répondre à une demande similaire à celle que nous avons eue cet été, lorsque 1.200 personnes sont venues à l’occasion des Jeux de Sophia."
Dans un second temps, outre ces travaux, le casino, qui accueille entre 175.000 et 185.000 personnes en moyenne par an, souhaite diversifier ses événements. "Nous ne mettons aucun frein à l’organisation de quoique ce soit, indique le jeune directeur. Nous ne nous mettons pas de limites et comptons bien surprendre notre monde."
L’objectif? Satisfaire la clientèle actuelle et en rechercher une nouvelle. "Nous nous adressons à des joueurs aguerris, mais aussi à des nouveaux joueurs, qui craindraient de rentrer dans un casino. Vous savez, ici, c’est ‘‘le luxe accessible à tous’’. Tout le monde peut venir s’amuser, que vous soyez un amoureux de la bonne bouffe, que vous vouliez juste boire un cocktail, écouter un concert, ou simplement jouer."
Rivaliser avec Nice et cannes?
À terme, le casino peut-il rivaliser avec ceux de cannes ou Nice? "Nous sommes sur deux typologies de casino différents, répond Edwin Pierre. Par exemple, le casino de cannes Croisette va attirer beaucoup de touristes, une clientèle internationale. Nous, notre cœur de cible est le bassin local. Bien sûr que les touristes sont présents l’été, mais nos habitués viennent toute l’année. C’est à eux que nous nous adressons."
(source : nicematin.com/Romain Hugues)