Si l’on gagne une somme d’argent aux jeux de hasard, que ce soit au loto, aux jeux à gratter ou encore au casino, la loi est claire… Voici ce qu’il en est.
Chaque année, les jeux de loterie permettent à la Française des jeux d’empocher plus de 20 milliards d’euros de mises, tout en promettant des sommes potentielles de plus en plus élevées.
Personne n’a emporté la cagnotte de 143 millions d’euros de l’EuroMillions, ce mardi 1er octobre. Ce vendredi 4 octobre, 160 millions d’euros seront mis en jeu. Et nul doute que nombreux seront les participants.
D’autant que celui qui gagnera cette somme astronomique peut être sûr qu’il n’aura pas d’impôt supplémentaire à payer.
En effet, comme le précise le site L-expert-comptable.com, les gains issus des jeux de hasard tels que le loto, les jeux de grattage, ou encore les courses hippiques et les casinos, jouissent d’un régime fiscal particulier en France.
(Tous les gains issus de jeux de casino supérieurs à 1 500 euros subissent un prélèvement social de 12 % au titre de la CSG. Cet impôt est directement prélevé par le casino et le joueur perçoit la somme nette de CSG.)
En principe, ces sommes ne sont pas considérées comme des revenus imposables à l’impôt sur le revenu (IR), car elles sont perçues comme exceptionnelles.
Toutefois, si le gagnant investit dans l’immobilier ou des placements, par exemple, les gains générés par ces investissements sont, eux, imposables.
En réalité, c’est en amont que l’État a déjà prélevé une somme d’argent puisqu’il applique une taxe sur les mises d’argent, qui lui rapporte chaque année plusieurs milliards d’euros.
En ce qui concerne ceux qui participent à des jeux télévisés et qui gagnent de l’argent, ils sont soumis à la même règle et sont également exonérés d’impôts sur leurs gains.
(source : lunion.fr)