Le renouvellement du contrat de concession pour la gestion du casino est à nouveau retoqué par le tribunal administratif de Lille. Les juges estiment que les dés sont pipés : Partouche étant propriétaire du bâtiment actuel, il est avantagé.
Les jeux semblaient faits, mais rien ne va plus pour Partouche. Pour la seconde fois en un an, le casinotier se voit refuser une nouvelle concession de plusieurs années pour exploiter l’établissement de jeux de la station. À nouveau, le tribunal administratif de Lille a annulé la procédure d’attribution par la ville, estimant qu’elle est litigieuse. C’est la deuxième fois en l’espace d’un an que cela se produit.
Que se passe-t-il ?
La justice, saisie par la société du Grand Casino de Dinant (Belgique), estime que l’appel d’offres ne respecte pas le principe d’égalité de traitement entre les candidats. Partouche serait avantagé, car il est déjà propriétaire des murs depuis que la ville lui a vendu l’ancienne gare routière en 1996, à l’époque de Claude Wilquin, et cela lui profite pour reconduire le bail commercial. Tant que le casino restera dans ce bâtiment, il y aura un problème.
Qu’en pense la ville ?
« On s’attendait à cette décision dans la mesure où le bâtiment n’appartient malheureusement pas à la ville de Berck, mais au Groupe Partouche, indique Bruno Cousein, maire. Nous sommes en pleine guerre des casinos, les belges ont saisi la faille pour contrer Partouche. » Il ajoute qu’il ne voit « pas d’autres solutions que la reprise du bâtiment par la ville, car on n’est pas dans les clous ».
Quelles solutions ?
Il n’y en a que deux : soit la ville construit un nouveau casino et en confie l’exploitation à une société qui pourra être Partouche ou une autre ; soit elle récupère le bâtiment actuel de l’ancienne gare routière et, chaque mois, elle percevra un loyer du casinotier. Une chose est certaine, il n’y aura pas de troisième appel d’offres dans les conditions actuelles.
(source : lavoixdunord.fr)