Un conflit juridique oppose la ville et la préfecture concernant l'attribution à La Ciotat, de l'exploitation au casino "PleinAir Casino" du groupe "Partouche". La préfecture demande l'annulation de la délégation en raison d'un possible conflit d'intérêts, tandis qu'un casino belge intervient dans l'affaire. Les jugements sont attendus dans les trois prochaines semaines.
Jeudi dernier, selon une information révélée par "La Provence", le tribunal administratif de Marseille aurait été le théâtre d'un conflit impliquant la ville de La Ciotat et la préfecture des Bouches-du-Rhône, concernant l'attribution de la délégation de service public pour l'exploitation du casino local.
En octobre 2022, un appel d'offres a été lancé, avec une seule candidature reçue de la société "PleinAir Casino" du groupe "Partouche", approuvée par le conseil municipal en janvier 2023.
Cependant, la préfecture a demandé l'annulation de cette délégation, invoquant un conflit d'intérêts en raison de la proximité entre le propriétaire du bâtiment abritant le casino et l'exploitant, tous deux liés au groupe "Partouche". Le rapporteur public a soutenu cette position, mettant en lumière une possible restriction de la concurrence.
UN SEUL CANDIDAT "PROPRIÉTAIRE DES MURS"
Toujours d'après le quotidien régional, l'avocat de "PleinAir Casino" aurait contesté cette interprétation, arguant que les règles du cahier des charges n'imposaient pas une localisation spécifique.
Un troisième avocat, représentant le "grand Casino" de Dinant en Belgique, serait intervenu en tant qu'observateur, bien que sa requête antérieure ait été rejetée pour absence de candidature à l'appel d'offres.
Les jugements sont attendus dans les trois prochaines semaines, laissant la ville de La Ciotat et les parties prenantes dans l'incertitude quant à l'avenir de l'exploitation du casino.
(source : frequencenautique.com)