Le groupe de casinos Partouche a annoncé mardi un partenariat avec Julien Manival, à la tête de sept établissements de "restauration festive" dans la région de Montpellier, afin d'accompagner son expansion dans le reste du pays.
Ces établissements où l'on peut manger, boire un verre, danser et faire la fête ont le vent en poupe depuis l'épidémie de Covid, indique à l'AFP Fabrice Paire, le président du directoire du groupe Partouche.
Le partenariat repose sur une coentreprise, Must Group, détenue à 40% par Partouche, et dont "l'objectif est d'offrir à un large public une expérience inédite, fusionnant la passion culinaire, l'innovation et le divertissement dans une démarche moderne et festive", selon un communiqué.
"On s'est engagé à l'accompagner sur les futurs développements qu'il souhaite réaliser hors de sa région d'origine", détaille Fabrice Paire.
Un premier établissement de la coentreprise ouvrira dans le 8ème arrondissement parisien début 2025. Partouche a également confié à Julien Manival le réaménagement de La Plage 3.14 sur la Croisette à Cannes, dont le nouveau concept ouvrira au printemps.
Le concurrent de Partouche, le groupe de casinos Barrière, avait également investi dans un groupe de restauration festive, Moma Group, et accompagné son développement avant de sortir du capital en 2022.
Le fonds d'investissement Butler Industries de Walter Butler, par ailleurs actionnaire de Partouche, avait pris la relève fin 2023 en tant qu'actionnaire minoritaire de référence de Moma Group pour accélérer sa croissance à l'international.
L'autre acteur majeur de ce secteur porteur de la restauration festive, Paris Society, est adossé au géant hôtelier Accor.
Partouche, deuxième casinotier français (derrière Barrière) avec 41 établissements exploités et 3.900 salariés, a également publié mardi un chiffre d'affaires de 118,7 millions d'euros pour le premier trimestre de son exercice décalé (entre novembre 2023 et janvier 2024).
C'est une hausse de 2% sur un an, malgré "des conditions climatiques difficiles en novembre et décembre, un paysage socio-économique morose et une base de comparaison assez élevée au premier trimestre de l'année d'avant", commente Fabrice Paire.
Le Produit brut des jeux (PBJ, différence entre les mises des joueurs et leurs gains) s'établit à 173,2 millions d'euros (+0,7%) tiré par les machines à sous et l'activité à l'étranger.
Le groupe proposera lors de son assemblée générale le 20 mars un dividende de 0,32 euro par action, inchangé par rapport à l'exercice précédent.
(source : bourorama.com/AFP)