En attendant son déménagement prévu à la fin de l'année, le casino JOA de Fécamp a réalisé il y a quelques jours un "mix", avec l'arrivée de nouvelles machines à sous.
Il y a du changement, au casino de Fécamp, avant le grand déménagement. A la fin de l'année, l'établissement du groupe JOA quittera le bord de plage pour un emplacement plus central, près du pont Gayant, dans un bâtiment neuf de 2 800m2. D'ici là, pour maintenir l'intérêt de la clientèle, le casino actuel a été réagencé, jeudi 22 février, avec quelques nouveautés. Dans le milieu du jeu, on appelle cela un "mix".
Des règles à respecter
"Nous avons installé trois nouvelles machines à sous, deux autres machines ont changé de jeu, d'autres ont changé de place. Au total, il y a une dizaine de mouvements sur notre parc, qui compte une centaine de machines", détaille Damien Lefrançois, le directeur du casino de Fécamp. Les salons spécialisés de Londres et Las Vegas permettent au groupe d'anticiper les tendances des prochains mois. En ce moment, les jeux sur le thème de l'asie sont appréciés par la clientèle. Ce mix a pour but de booster la fréquentation, dans un secteur très concurrentiel, alors que l'inflation entraîne une légère baisse de fréquentation sur les structures de loisirs.
Cette manœuvre, très réglementée, a eu lieu au petit matin avant l'ouverture du casino au public. "En amont, le plan de salle est transmis à la police des jeux", rappelle le directeur. Alexandre Goyer, qui travaille pour la société de fourniture des machines Bally, fait office de garant auprès du ministère de l'Intérieur : "Je vérifie le modèle de la machine, son numéro de série, le paramétrage convenu, notamment le taux de redistribution, car la loi impose qu'au moins 85% du montant des sommes jouées doivent être redistribués aux joueurs."
Lors du déménagement, prévu en novembre, la centaine de machines du casino sera déplacée et réinstallée… en une nuit ! "C'est très réglementé, note Damien Lefrançois, "il faudra relever les compteurs de chaque machine, au départ et à l'arrivée."
(source : tendanceouest.com/Célia Caradec)