Au printemps, l’établissement de jeux du Palais de la Méditerranée fête 20 ans de réouverture. Il mise sur de nouvelles machines à sous, des animations et des thés dansants.
"Rendre le jeu humain et accessible au plus grand nombre." Michaël Leleu joue là-dessus. Un casino élitiste? Rien ne va plus. Au Palais de la Méditerranée, le casino pour tous veut gagner. C’est sur cette perspective, que le directeur général du casino Partouche du Palais de la Méditerranée et les 76 employés misent pour fêter somptueusement les 20 ans de la réouverture de l’établissement. Misant sur de nouvelles machines, de nouvelles animations.
Toujours plus de jetons gagnants sur ce casino brillant de mille feux multicolores. Qui a bien changé depuis le 7 juin 2004. À cette époque et après bien des tribulations, on inaugure un hôtel tout neuf, construit ex nihilo derrière la somptueuse façade art déco du mythique palais, sauvée par Jack Lang, alors ministre de la Culture. Il y a aussi une salle de spectacle, dépendant de l’hôtel et un casino, repris par le groupe Partouche avec, à ce moment, le groupe du Louvre. Pourquoi cet intérêt de Partouche pour ce site en plein cœur de la promenade des Anglais? "C’était un casino historique en termes d’image. Un univers à fort potentiel."
Michaël Leleu, présent dans le groupe Partouche depuis 31 ans et à la direction du casino niçois depuis 19 ans, déroule le tapis vert historique: "En 2004, c’était uniquement les tables de jeux, avec roulette, black-jack, stud poker... Les machines à sous ne sont arrivées qu’en 1991/92, changeant la physionomie de nos salles."
"Notre spécificité, c'est l'accueil du client"
Le 17 mai 2005, déboulent les premiers bandits manchots. Plus populaires, plus faciles d’accès, plus démocratiques. "Un parc de 150 machines, dont quelques-unes sont toujours là. Il y avait aussi des machines ressemblant à des jeux vidéo, des pokers vidéo… Quand on les a installées, elles étaient séparées des jeux traditionnels, cantonnés au 1étage, dans le salon Azur. Les deux ont fusionné en 2008." Quant à la salle du sous-sol, qui fut d’abord polyvalente pour des shows cases, des séminaires, etc., elle est occupée par les tables de poker.
Des jeux. Des gains. Suscitant cette remarque de la part de Greg Emsalem, directeur qualité et de l’expérience client, totalisant 26 ans d’ADN Partouche: "Nous avons le plus gros jackpot de Nice avec 1.092.000 euros et notre taux de redistribution aux clients par rapport aux sommes introduites est de plus de 93%."
De l’humain aussi: "Notre spécificité, c’est l’accueil du client. Partouche est un groupe familial et cet esprit, qui ne s’apprend pas, se révèle ici. On propose café, boissons et gâteaux aux joueurs, on échange avec les uns et les autres et tous nos changements viennent d’une demande de la clientèle."
"On a fait évoluer les animations hors jeu"
Pour célébrer les 20 ans de la réouverture, l’équipe du casino a prévu une affiche ludique et plurielle à travers un prisme ouvert aux non joueurs: "On a fait évoluer les animations hors jeu, insiste Michaël Leleu. Ce fut le cas avec le restaurant historique La Frégate, devenu Le Prom et accessible à tout public." Ce n’est pas fini.
Tous les jeudis soir, rendez-vous musical avec Santos, musicien virtuose de la guitare acoustique. Il jouera pour les deux restaurants – Le Prom et celui attenant au casino – mais également pour les joueurs greffés à leurs machines à sous.
Un dimanche par mois, l’après-midi, seront relancés les lotos bingos avec animateurs et danseuses.
En mars, un dimanche après-midi par mois, les thés dansants reviennent en piste avec des taxis boys "pour un clin d’œil aux soirées d’antan, annonce Michaël Leleu. Ce sera ouvert à tous, sans passage au casino". Premier thé dansant, ce dimanche 10 mars, de 14 h à 18 h, animé par Santos, son style latino-funk et son orchestre.
Enfin, une surprise se profile pour le mois de juin: "On veut remettre en avant l’histoire du lieu en images et avec un restylage de l’établissement." Mais pour l’instant, on n’en sait pas davantage.
Une trentaine de machines en plus
Les joueurs ont actuellement le choix entre 170 machines à sous, 38 postes de roulette anglaise électronique, 14 postes de black-jack électronique, 2 tables de roulette anglaise, 4 de black-jack, une d’ultimate poker plus la salle de poker du sous-sol, montée 4 jours par mois.
Un bonus se prépare : "On envisage de rentrer de nouvelles machines. Au moins une trentaine en tout. C’est progressif. Depuis septembre, 17 sont déjà en place." Quel genre? "Actuellement, la grosse thématique est asiatique."
(source : nicematin.com/Christine Rinaudo)