L’approbation par les élus berckois, ce lundi soir, d’une concession de service public pour l’exploitation du casino, comme c’est le cas aujourd’hui, est la première étape d’une procédure qui prendra plusieurs mois.
Dans le rapport présenté au conseil, il est rappelé que le taux de prélèvement communal sur le produit des jeux ne dépassera pas 15 %. Les recettes proviendront des 75 machines à sous, et des 8 postes de roulette électrique qui permettent aussi de jouer au BlackJack.
Le futur délégataire complétera son activité de jeux avec une offre de bar et de restauration avec des espaces dédiés : la brasserie « La Verrière », un bar lounge et le bar de la salle des jeux. L’établissement proposera une diversité d’animations : concerts, spectacles, soirées à thème etc.
Il est précisé que « le délégataire devra aussi contribuer au développement touristique et culturel de la ville en organisant trois spectacles par an en partenariat avec la ville et en organisant ponctuellement des expositions de peinture ».
Un contrat de 20 ans
Les entreprises intéressées pourront télécharger le dossier dans les semaines à venir et déposer leur offre. Chaque offre sera examinée par une commission municipale qui rendra un avis. Le maire engagera ensuite des négociations « avec une ou plusieurs entreprises ». Le casinotier retenu s’engagera sur un contrat de 20 ans maximum.
Le lundi 19 septembre en conseil municipal, la ville a prolongé d’un an le contrat de Partouche pour l’exploitation du casino. Ce dernier arrive à échéance ce 31 décembre.
Avant l’été, le tribunal administratif de Lille, saisi par la société du Grand Casino de Dinant, un groupe belge, avait annulé une première procédure qui redonnait la gestion du casino au groupe Partouche pour cinq ans. La justice avait estimé que le principe d’égalité de traitement des candidats n’avait pas été respecté.
(source : lavoixdunord.fr/Romain Douchin)