Le groupe de casinos Partouche a vu son chiffre d'affaires progresser de 4,1% au troisième trimestre de son exercice décalé 2022-2023, grâce à une hausse de fréquentation de ses établissements.
Entre mai et juillet 2023, le deuxième casinotier français (derrière le groupe Barrière), avec 41 établissements exploités et 3 900 salariés, enregistre un chiffre d'affaires de 105,1 millions d'euros. «On constate qu'il y a vraiment un regain d'envie de se divertir et de se changer les idées, de fréquenter des lieux où on fait le maximum pour passer un bon moment», a commenté auprès de l'AFP, Fabrice Paire, président du directoire du groupe Partouche. Il juge la progression de l'activité «satisfaisante», d'autant que la base de comparaison est redevenue normale : elle était jusque-là compliquée par l'obligation de présenter un «passe vaccinal» pour se rendre au casino jusqu'au printemps 2022, ce qui avait découragé certains clients.
Le produit brut des jeux en augmentation
Indicateur clé du secteur, le produit brut des jeux (PBJ), soit la différence entre les mises des joueurs et leurs gains, a progressé de 6,5% à 178,7 millions d'euros sur le trimestre. En France, où la fréquentation est en hausse de 4,8%, le PBJ augmente de 5,6%, à 161,5 millions d'euros, dont +5,3% pour les machines à sous, +6,8% pour les jeux traditionnels et +9,8% pour les formes électroniques de jeux. À l'étranger, le PBJ enregistre une hausse de +15,1% sur un an à 17,2 millions d'euros, avec une «très belle performance» pour les jeux en ligne suisses (+47,8% à 4,2 millions d'euros). «On a aussi un établissement à Djerba en Tunisie qui a très bien fonctionné cet été, ce qui illustre bien le phénomène de reprise de la fréquentation touristique cet été», selon Fabrice Paire.
Partouche publiera ses résultats du quatrième trimestre le 12 décembre, après la clôture de la Bourse. L'entreprise célèbre ses 50 ans tout au long de l'année 2023, en égrenant des soirées de fête, chaque mois, dans ses établissements.
Croissance soutenue de l’activité sur les neuf premiers mois de l’exercice
(source : lefigaro.fr/AFP)