Le groupe Partouche fête cette année son 50e anniversaire, fort de ses 41 établissements en France, dont celui de Saint-Galmier dirigé par Sandrine Lavenu, invitée ce vendredi de "La nouvelle éco".
France bleu Saint-Étienne Loire : Combien de clients viennent jouer chez vous par jour, par semaine ou par mois ?
Sandrine Lavenu : Par mois, on est sur 13.000 clients. Les week-ends, on est entre 800 et 1.000. Et sinon les jours de la semaine entre 500 et 700.
Qu'est ce qui marche le mieux chez vous? Est-ce que c'est les cartes, les machines à sous ?
Les machines à sous marchent très bien, parce qu'on a en et des jeux très diversifiés. On a aussi quatre tables de jeu traditionnels avec roulette, blackjack et ultimate poker.
Est-ce que vous avez remarqué un changement d'habitudes chez vos clients depuis la crise du pouvoir d'achat que l'on traverse maintenant depuis plusieurs mois ?
Maintenant, dès qu'ils vont gagner un peu ils s'en vont. Ils n'occupent plus les machines à sous et reviennent le lendemain. Quand ils gagnent des sommes assez importantes, entre 2000 et 4000 euros, ils ne restent pas.
Vous estimez que votre établissement est un acteur incontournable de notre économie locale... Pourquoi ?
Parce que nous travaillons avec la mairie de Saint-Galmier, qui récupère 15% de notre PBJ (produit brut des jeux NDLR). Nous employons aussi 65 salariés, notamment de Saint-Galmier et de Montbrison, des villages des alentours et jusqu'à Saint-Etienne.
Est-ce que vous recrutez encore ? Quel type de poste ?
Le recrutement est terminé pour cet été mais nous avons régulièrement des besoins pour tenir la piscine ou pour le service de bar-restauration. Il y a pas mal de turn-over, pourtant on leur fait des journées pleines, sans coupures, aux 35 heures.
(source : france
bleu.fr/Sébastien Cabrita Dos Santos)