Depuis le XIXe siècle, les casinos de monaco sont interdits aux habitants de la Principauté.
monaco est connu pour son luxe, ses bateaux et voitures hors de prix et ses casinos... Pourtant, les Monégasques sont privés d’accès aux maisons de jeux, rapporte RTL.
Cette interdiction remonte au XIXe siècle. Le Prince Charles III avait fait installer des casinos pour renflouer les caisses de la Principauté, mais il ne voulait pas que ses sujets s’y ruinent. Ainsi, il espérait transformer monaco en un lieu de villégiature et de loisirs, après les pertes des villes de Menton et de Roquebrune de son territoire. A cette époque, les casinos étaient interdits dans les pays voisins et c’était la bonne affaire pour accueillir des étrangers.
Une loi adoptée au XXe siècle
Et seulement les étrangers, car les Monégasques en étaient privés en raison de leurs revenus trop faibles, mais aussi pour empêcher des fraudes avec des employés du casino qui pourraient se retrouver face à des membres de leur famille ou des amis.
Cette décision a été confortée par une loi adoptée en 1987 et qui stipule que "les Monégasques (…) ne peuvent, dans les maisons de jeux, participer à ceux-ci". Cette loi, si elle n’est valable que sur le territoire monégasque, est toujours en vigueur, et la carte d'identité est systématiquement demandée.
Les Monégasques ne sont pas les seuls interdits d'accès
Les habitants de monaco ne sont pas les seuls concernés par cette loi. On y apprend aussi que "les fonctionnaires et agents de l’État, de la commune et des établissements publics" sont interdits tout comme les "militaires de tous grades en uniforme, ministres des cultes et à ceux qui appartiennent à une congrégation religieuse, les individus qui sont en état d’ivresse, sous l’emprise de drogue ou dont l’attitude est susceptible de provoquer scandale ou accident".
Malgré tout, les politiques n’ont pas l’air prêts à renoncer à cette loi : « Il semble que les Monégasques ne se sentent pas discriminés par cette interdiction (...) en l’état actuel des choses, je ne vois pas la nécessité de modifier la loi », notait en 2016 le haut-fonctionnaire Albert Croési cité par monaco-Hebdo. S'ils veulent jouer, les Monégasques n’ont qu’à traverser la frontière pour dépenser leur argent.
(source : ledauphine.com)