Le Pasino du groupe partouche, qui rouvre mercredi, inaugure un drive, le premier du genre pour les jeux d’argent. Les clients pourront venir jouer en voiture sans se croiser. Une idée née du contexte sanitaire.
« C’est une première mondiale ! Même à Las Vegas, ça n’a jamais été fait », affirme le casino partouche de La Grande-Motte (Hérault). Autant dire que le 19 mai, deuxième étape du déconfinement, est attendu avec impatience par l’établissement, qui doit rouvrir ses salles de jeux, mais aussi inaugurer son… drive. « Ce nouveau concept, adapté au contexte sanitaire, permettra aux clients de venir jouer en voiture en évitant de croiser d’autres personnes », explique Benjamin Abou, directeur du Pasino, un complexe comprenant, outre le casino, des salles de spectacles et des boutiques.
Concrètement, les joueurs se présentent d’abord au guichet du drive dans leur véhicule. Ils se garent ensuite sous de petits chapiteaux équipés de machines de jeux électroniques (désinfectés entre chaque passage).
Ces box individuels sont équipés de gel hydroalcoolique, caméras de surveillance (NDLR : pour vérifier notamment le port du masque) et d’un interphone en cas de besoin. L’espace a tous les atours d’un « vrai » casino : moquette, minibar, canapé et fond sonore…
On retire ses gains depuis sa voiture à la sortie
« Nous avons voulu recréer l’ambiance des casinos, pour que nos clients se sentent à l’aise et bien accueillis, souligne le directeur. Certains pourront aussi apprécier le côté plus intimiste, s’ils n’ont pas envie de croiser trop de monde, ou veulent se faire une soirée juste entre eux en petit groupe… »
Dix-sept stands de jeu ont été installés sur le parking du casino transformé en drive. Le retrait des gains s’effectue depuis sa voiture à la sortie.
Imaginé en période de pandémie de Covid-19, ce nouveau concept pourrait perdurer bien après : « Cette nouvelle façon de jouer va aussi permettre d’élargir notre clientèle », parie le casino. Les premiers joueurs sont attendus dès 8 heures ce mercredi matin.
(source : leparisien.fr/Alexandre Seba)