Ces suppressions concernent majoritairement les casinos.
Le groupe de casinos Barrière, dont le chiffre d'affaires a plongé en 2020, va licencier « environ 70 salariés », selon le syndicat FO. « Et ce n'est pas fini », s'inquiète Jean-Christophe Tirat, représentant de la branche casinos du premier syndicat du secteur.
Selon nos informations, moins de 200 postes pourraient être concernés au total dans le groupe. « Des PSE doivent être annoncés à Deauville et à Enghien-les-Bains », précise Jean-Christophe Tirat, qui dénonce des « licenciements d'aubaine ». Ces suppressions concernent majoritairement les casinos. Une trentaine d'emplois doivent disparaître au siège parisien du groupe, selon FO. Au cours de l'exercice 2019-2020 (clos fin octobre), le produit brut des jeux a plongé de 27 % chez Barrière, leader du secteur avec 25 casinos. Sur l'année civile 2020, la chute est de 47 %. Jean-Christophe Tirat évoque pourtant « un décalage entre la réalité économique et les licenciements annoncés ». Il affirme que « beaucoup de casinos vont fonctionner sans chef de table ni chef de partie ». FO a soulevé le problème auprès du ministère de l'Intérieur.
En plus de ses casinos, Barrière compte 18 hôtels et 140 restaurants, dont 10 Fouquet's. « Le groupe emploie 6 000 collaborateurs », précise Éric Cavillon, directeur général des casinos Barrière. Un peu moins de 4 000 travaillent dans les casinos, restés fermés 150 jours en 2020.
« Nous sommes durement touchés, poursuit le dirigeant. Ces licenciements concernent l'ensemble des activités du groupe. Mais seul un pourcentage très faible de l'ensemble des effectifs sera concerné. Ce ne sont pas des licenciements d'aubaine, mais une nécessité, compte tenu d'une situation catastrophique. »
(source : lefigaro.fr/ Mathilde Visseyrias)