C’est le dernier projet de la municipalité. Une étude de faisabilité va être lancée
C’est une des principales annonces du dernier conseil municipal en date du 12 novembre : la Ville de neufchâtel-Hardelot va lancer une étude de faisabilité pour implanter un casino sur ses terres. L’idée, prônée par Paulette Juilien-Peuvion, ne date pourtant pas d’hier : « Historiquement il y a déjà eu un projet de casino à Hardelot. C’était il y a une dizaine d’années, mais ça n’avait pas donné suite », témoigne Pierre Gervais, président de l’Association des amis et propriétaires d’Hardelot. Ce dernier se réjouit de l’éventuelle construction d’un tel complexe : « Tout ce qui crée de l’animation à Hardelot est positif et la ville a tout intérêt à avoir de l’attractivité. »
« Un complément à l’attractivité »
Paulette Juilien-Peuvion reconnaît que l’ancien maire Jean-Pierre Pont « y avait pensé » et que l’idée d’implanter un casino « revient régulièrement, surtout en période de campagne électorale ». néanmoins, l’édile persiste et signe : « Avoir un casino serait un complément à l’attractivité de la station. Si on a la chance d’en avoir un, ça peut apporter des recettes sans coût pour la collectivité : la commune perçoit un pourcentage prélevé sur les jeux de l’établissement. »
Explication : en France, les casinos doivent reverser une redevance sur le produit de leurs jeux dans les caisses de la ville où ils sont situés. Résultat, l’installation d’un casino pourrait rapporter gros à la ville.
Pour ce faire, la société KMPG, accompagnée par le cabinet d’avocats TAJ, ont été mandatés pour réaliser une étude de faisabilité du projet.
Une étude à 37 000 euros
Pour un coût de 37 000 euros, la mission des deux organismes devrait durer 14 mois. Une période comprenant l’étude de marché qui devrait aboutir dans quatre à cinq mois.
Si la réponse s’avère favorable pour la création d’un casino, KPMG et TAJ Avocats travailleront à la procédure de délégation de service public pour exploiter l’établissement.
Seul problème : l’implantation éventuelle du lieu de jeux d’argent. « La ville ne possède pas de foncier : nous n’avons pas de terrain propre mais on sait qu’il y a des terrains encore constructibles. »
Quel emplacement ?
De l’espace disponible « dédié à un équipement touristique », précise Paulette Juilien-Peuvion, sans pour autant indiquer leur emplacement. Même si l’éventuel casino devrait être construit dans la partie station balnéaire de la ville.
(source : lasemai
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