Le groupe Barrière a déposé un référé devant le Conseil d'Etat pour demander la réouverture de ses deux casinos du Calvados, ceux de Deauville et Trouville-sur-Mer. Jugeant que les mesures sanitaires sont respectées, il ne comprend pas que ces établissements doivent rester fermés toute la journée.
Le couvre feu décrété sur le Calvados s'accompagne de mesures particulières. concernant notamment les salles de jeux dans les casinos. Les établissements de Deauville et de Trouville-sur-Mer, propriété du groupe Barrière, ont donc dû fermer leurs portes. Le groupe a décidé d'intenter un recours auprès du Conseil d'Etat pour obtenir la réouverture de ses deux établissements.
La jauge déjà réduite des deux tiers dans les casinos
"C'est une méconnaissance des protocoles sanitaires dans nos casinos, explique David Parré, directeur général du resort Barrière-Trouville, on a des mesures très strictes dans nos salles de jeux qui sont d'ailleurs plus strictes dans la restauration." Dans les bars et les restaurants, la jauge est réduite de 30%, dans les casinos, la capacité a été baissée de deux tiers. "Ça veut dire que pour le casino de Deauville par exemple, on reçoit en général 1800 personnes, aujourd'hui on n'en reçoit que 600".
Des joueurs assis et masqués, des surfaces désinfectées entre chaque joueur
David Parré insiste également sur le fait que les joueurs sont assis devant les machines à sous ou aux tables de jeux et qu'ils portent obligatoirement le masque. "S'ajoutent à cela bien sûr les mesures de désinfection de toutes nos surfaces, il y a aussi des plexiglass installés entre les joueurs". Il estime donc que ces mesures strictes leur permettraient de pouvoir rester ouverts entre 10 heures et 21 heures, heure du couvre feu.
Réponse attendue sous 48 heures
L'impact est lourd pour le groupe. Actuellement 2800 salariés sont au chomage partiel. "Cela représente 350 collaborateurs dans le Calvados, poursuit-il, 100 à Trouville-sur-Mer et 250 à Deauville". Le référé que le groupe a déposé devait être examiné ce lundi, et la réponse est atttendue sous 48 heures.
(source : francebleu.fr/Nolwenn Le Jeune)