Le conseil municipal de saint-amand-les-Eaux, ce jeudi soir, a validé l’attribution de la nouvelle délégation de service public (DSP) pour le Pasino. C’est donc bien le groupe Partouche qui rafle la mise, grâce à une offre jugée « plus ambitieuse » que celle du Grand Casino de Dinant Sa.
C’est la grosse annonce du conseil municipal de saint-amand-les-Eaux de ce jeudi soir : la nouvelle délégation de service public (DSP) du Pasino a été attribuée. Après de longs mois de procédures (appel à candidature, examen des dossiers, négociations…), la municipalité a renouvelé sa confiance au groupe Partouche dont l’offre a été estimée « plus ambitieuse et plus attractive » que celle de son seul concurrent, le Grand Casino de Dinant Sa, qui a onze jours pour faire appel de la décision.
Concrètement, le groupe Partouche s’est engagé à investir au minimum 25 millions d’ € de 2020 à 2040, durée de cette nouvelle DSP. « Mais ils souhaitent investir 26 664 912 euros », précise Alain Bocquet. Comme nous l’annoncions le mois dernier, la majeure partie de ces investissements servira à moderniser et étendre l’établissement implanté le long de la rocade depuis 2004. La salle des jeux sera agrandie et le restaurant sera installé à l’entrée du casino pour profiter de la lumière naturelle et d’une terrasse partiellement couverte. Partouche s’est aussi engagé à doubler la surface des deux salles de réception, à créer une terrasse extérieure et à revoir son offre de restauration. Bref, le groupe a mis le paquet pour ne pas perdre cet établissement emblématique, comme cela avait été le cas avec celui de Boulogne, il y a un an.
Critiques d’Éric Renaud sur les Thermes et les eaux minérales
L’occasion pour Éric Renaud de mettre sur la table un sujet qui lui est cher : les thermes. Depuis plusieurs années, il déplore un manque d’investissement financier de la part de Chaîne Thermale du soleil, propriétaire du domaine amandinois depuis 2012. Celle-ci s’est pourtant engagée à investir 15 millions pour, entre autres, aménager une soixantaine de studios. D’une pierre deux coups, l’élu en a aussi remis une couche sur les eaux saint-amand. « Il ne faut plus avoir de scrupules à demander plus à Alma (propriétaire de la compagnie d’eau minérale). » Depuis plusieurs années, l’élu demande en vain au conseil d’augmenter les taxes de l’entreprise. L’an dernier, celles-ci ont rapporté 400 000 euros à la ville. Réplique immédiate d’Alain Bocquet, bien décidé ce jeudi à renvoyer son ancien premier adjoint dans les cordes : « Il faut être modéré dans les critiques acerbes, mais on a l’habitude. Il faut aussi connaître les dossiers avant de s’exprimer. On peut avoir quelque surprise avec l’avenir des eaux minérales en France parce qu’avec la loi sur le plastique, certains groupes vont perdre 30 % de chiffre d’affaires. »
(source : lavoixdunord.fr/Fabien Pestiaux)