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L’addiction au jeu : une drôle de maladie… qui a du mal à trouver ses
malades !
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Le jeu : une curieuse maladie…. qui a du mal à trouver ses
malades…….mais les addictologues continuent de chercher
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ng> ! notamment à l’hôpital Paul Brousse de Villejuifng>
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. Un conseil chers collègues, sortez de vos laboratoires, allez dans
les espaces de jeu ( casinos, hippodromes, bar PMU, espaces FDJ…)
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ng>Jean-Pierre G. MARTIGnOnI-HUTIn jr.ng>
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ng>(Lyon – France – mars 2019)ng>
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nous sommes souvent intervenus pour dénoncer la vision médicale du jeu
véhiculée par certains addictologues, psychologues, psychiatres….. En
quelques années de l’Observatoire des jeux (ODJ/BERCY) à l’Arjel en passant
par le Ministère de la santé et de multiples structures, instituts… cette doxa aux multiples visages a « colonisé » l’ensemble du champ des
Jeux de Hasard et d’Argent ( JHA) et continue de proliférer par exemple
dernièrement à la Sorbonne (1) Des dizaines de « psy » ont senti le filon
et ont très vite compris le bénéficie qu’ils pouvaient tirer de cette «
nouvelle maladie » introduite dans le DSM III en 1980 aux ETUn par l’APA
(la puissante et tentaculaire American Psychiatric Association).
Le business du jeu compulsif fonctionne désormais à plein régime.
De là à dire qu’il fonctionne à merveille il n’y a qu’un pas que nous ne
franchirons pas. Bizarrement en effet cette pandémie ludique
semble avoir « du mal à trouver ses malades » C’est sans doute pour cette
raison que l’hôpital Paul Brousse de Villejuif lance un « nouvel essai
thérapeutique » ou le médecin ira à la rencontre numérique du
joueur malade du jeu (2)
(Une maladie qui se soigne sur écran ordinateur après avoir envoyé un
mail…. cette modernité thérapeutique force le respect.)
Jean-Michel COSTES, responsable pour le moment de l’ Observatoire Des Jeux
(ODJ/BERCY) avait déjà déroulé lors d’un colloque à l’Assemblée nationale
fin 2018 ( 3) de nouvelles mesures liberticides pour ficher les millions de
joueurs, les soigner… agacé que « le joueur ne reconnaisse pas sa maladie«
regrettant que « très peu de joueurs consultent »
Curieuse maladie que cette maladie du jeu – la maladie des perdants ? - qui a du mal à trouver ses malades…
pourtant très nombreux si l’on en croit…. à nouveau Jean-Michel COSTES - on
est jamais si bien servi que par soi même - addictologue reconverti dans
les jeux d’argent, après avoir été viré de l’observatoire des drogues car
il écrivait des tribunes favorables aux sinistres « salles de shoot » (4)
contre l’avis de la MILDT.
(Parfois l’Etat, le ministère de la santé… n’est pas très rancunier
avec ses agents même quand ils sortent de leur devoir de réserve)
JM COSTES affirme en effet qu’il y « aurait »(le conditionnel s’impose
malgré ces affirmations péremptoires) 1 250 000 joueurs excessifs… ou à risque modéré . Statistiques établies à partir de questions
auto administrées incluses dans…. un « Baromètre santé » . Curieuse
méthologie qui confirme l’adage qu’on ne trouve que ce que l’on cherche.
Le fait que cette doxa donne une définition du joueur pathologique à
géométrie variable jette un doute sur la réalité épidémiologique de cette
maladie. L’imposture intellectuelle consiste a exploiter une projection
tautologique abscons :
tous les gens bien portants peuvent toujours tombés malades et personne
ne pourra jamais prouver le contraire.
nous pourrions presque parlé de maladie imaginaire si l’affaire
n’était pas si grave. Cette problématique de l’addiction ludique est au
centre d’une grande partie des débats parlementaires actuels sur les JHA
notamment à l’occasion de la privatisation de la FDJ, du jeu des mineurs
etc…. Son instrumentalisation empêche tout débat scientifique sérieux.
Il est abusif de parler d’addiction, de drogue, en matière de Jeux de
Hasard et d’Argent et le terme d’appétence est préférable à celui de
prévalence qui a l’inconvénient scientifique d’inscrire ipso facto
les JHA dans une nosologie médicale ou l’on cherche à identifier les signes
cliniques de la maladie du jeu. Le danger scientifique est grand d’ aborder
les jeux d’argent à travers la problématique de l’addiction, car une fois
acceptés comme entité morbide individualisée ces jeux sont forcément
analysés comme des formes plus ou moins aiguës de jeu pathologique. Le fait
que la doxa élargit en permanence son spectre et insiste désormais sur les
joueurs « à risque modéré » ou ceux « susceptibles » de tomber dans
l’addiction en est la parfaite illustration.
Mais l’affaire ne s’arrête pas là. La puissance de ce lobby est tel qu’il
se croit tout permis et se permet tout. De nouvelles propositions
thérapeutiques surprenantes - pour ne pas dire scandaleuses - apparaissent
pour soi-disant soigner les addicts du jeu. Comme celle imaginée par un
professeur de toxicologie d’Helsinki consistant à tester sur 130 joueurs «
cobayes » un vaporisateur contenant du naloxone, un produit de traitement
d’urgence des overdoses aux opiacés. La logique pharmaco-commerciale de
l’affaire se dévoile sans pudeur dans toute son obscénité. Après avoir fait
croire par tous les moyens que le jeu était une drogue, certains rêvent de
fournir un produit censé remplacer le jeu par une vraie drogue. Mais pour
l’instant, comble de l’absurde et ironie de l’histoire, ces apprentis
sorciers n’ont réussi qu’une chose : déclencher chez certains patients
atteints de troubles neurologiques …l’addiction aux jeux d’argent en
prescrivant du Sifrol ! ( le Sifrol est un antiparkinsonien ) Cette doxa en
réalité - sous couvert de santé publique - défend ses intérêts financiers,
ses pouvoirs, ses postes…. et souhaite développer de nouveaux marchés qui
intéressent l’industrie pharmaceutique. Elle exploite l’ignorance,
l’inquiétude mais aussi l’hypocrisie des politiques qui cherchent à se
donner bonne conscience.
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La doxa du jeu pathologie maladie se dévoile également quand elle parle du
caractère particulièrement addictif de certains jeux d’argent. Là
également la supercherie est totale. Cette doxa a l’art de retourner sa
veste toujours du bon coté et n’a pas peur des contradictions.
Rapido a été sacrifié sur l’autel de la doxa par les addictologues, SOS
joueurs et quelques députés car ce jeu était d’évidence « particulièrement
addictif ». Rapido a été prohibé mais la FDJ a continué a financer SOS
joueurs !.
Préalablement les machines à sous furent accusées d’être « particulièrement
addictives » à cause de « l’ambiance casino » :
sociabilité, socialité, musique, open bar, hôtesses, mixité sociale,
des genres, des âges, convivialité joyeuse qui permet d’engager la
conversation, proximité ludique, slots colorées qui tintantanibulent,
bruit de l’argent …)
En 2010 ce fut le tour des jeux d’argent sur internet régulés par l’ARJEL
d’être accusés par les addictologues d’être « particulièrement
addictifs»…mais pour des raisons totalement inverses !! :
le joueur désocialisé, seul chez lui devant son ordinateur, qui flambe
en ligne H24 au poker cash game allait forcément tomber dans
l’addiction.
Plus récemment les jeux de grattage ( notamment Cash 500 000 euros) ont été
accusés d’être « particulièrement addictifs » par l’ODJ et SOS
joueurs avec la complicité du quotidien Libération. Confer notre article =
Jean-Pierre MARTIGnOnI : « HARO SUR LES JEUX DE GRATTAGE : Alors que
sortira le 3 septembre Mission Patrimoine, un jeu de grattage voulu par le
Président de la République pour restaurer les monuments historiques, la
doxa du jeu pathologie maladie se déchaine dans la presse* contre ces
loteries instantanées qui pèsent 50 % des ventes de la Française des jeux »
(13 pages, 26 notes, aout 2018, publié sur : lescasinos.org 29/8/2018 ;
CASInO LÉGAL FRAnCE :Jouer au casino en ligne sur les sites agréés de jeux
d'argent autorisés par la France du 3/9/2018)
(*) Charlotte Belaich, « Accros au grattage : à la FDJ, de l’huile sur
le jeu (Libération 25 juillet 2018 pages 14,15)
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Le fait que cette doxa sans scrupule donne des explications totalement
contradictoires pour expliquer l’addiction ludique
jette un doute sérieux sur le sérieux scientifique de ces affirmations
et prouve que cette « addiction sans substance », concept très controversé
( y compris au sein des addictologues) a toutes les caractéristiques d’une usine à gaz… sur laquelle lorgne désormais l’industrie
pharmaceutique, la sœur « incestueuse » de cette doxa, composée d’addictologues opportunistes peu scrupuleux.
nous resterons cependant optimiste… dans notre naïveté provinciale. La
vérité finira par triompher. Faisons confiance à l’intelligence
des « politiques » pourtant malmenée au plus haut sommet de l’Etat ces
derniers mois. Un jour ou l’autre ils vérifieront les chiffres et les
études des addictologues - quand elles existent - car beaucoup
d’addictologues se sont auto proclamés spécialistes des jeux d’argent sans
avoir réalisé la moindre recherche de terrain.
Quand « les politiques » auront un doute épistémologique sur cette «
maladie du jeu », sur le Manuel statistique et diagnostique des troubles
mentaux ( DSM), manuel très controversé de la psychiatrie américaine, ils
s’interrogeront de manière critique, comme l’a fait dernièrement Yann VERDO
dans le quotidien les Echos… : « Les jeux, une drogue ? » ( 5) Ils poseront
une question qu’a posé Marc VALLEUR depuis longtemps :
qu’y a t il de réellement nouveau dans ces descriptions médicales ou
psychiatrique d’un phénomène existant depuis la plus haute antiquité ?
« ( 6)
Une évolution des regards, l’inscription dans le champ médical de conduites
qui préalablement relevaient de la morale , un construit social
issu des représentations dominantes duquel émerge la figure du joueur
pathologique comme nouvelle maladie ? » ( à suivre)
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© j.p.georges. martignoni-hutin jr.sociologue, mars 2019, université
lumière Lyon 2, ISH, Centre Max Weber(CMW)UMR 5283, équipe TIPO, ISH,
Lyon, France.
ng>notes =ng>
1. Conférence à la Sorbonne le 11 mars 2019 par la neurologue Jocelyne «
CABOCHE » - au nom prédestiné !! - en ouverture de la semaine du « cerveau
» ! ( confer Yann VERDO , « Comment les drogues piratent le cerveau » : (
Les Echos idées débats , II mars 2019)
2. les casinos.org du 27 Mars 2019 : « l’addiction au jeu touche 1,2
millions de Français ( et seuls 2% se soignent) » ( source : franceinter.fr
avec Danielle MESSAGER
3.
Jean-Pierre MARTIGnOnI : : L’Etat et les jeux, l’état du jeu (II)
( janvier 2019, I8 pages , 11 notes, 3 annexes) : commentaires sur le
colloque organisé par Olga GIVERnET (députée REM de l’Ain) et Christophe
BLAnCHET (député REM du Calvados) à l’Assemblée nationale le 30 novembre
2018 = « Jeux d’argent : enjeux et avenir d’un secteur en évolution »
(publié sur : lescasinos.org 7/1/2019) voir extrait de l’article en annexe
1 =
4.
Jean-Pierre MARTIGnOnI : Paris : cercle de jeux/salles de shoot = Oui aux salles de shoot, non aux clubs de jeu ! (février 2019, 12 pages, 23 notes, 3 annexes) ( publié sur :
lescasinos.org du 14/2/2019; CASInO LÉGAL FRAnCE du 14/2/2019)
= Oui aux salles de shoot, non aux clubs de jeu …oui au pétard, au
coffee shop, au cannabis thérapeutique… ; non à la clope, au vin, au
Ricard ( qui a augmenté de 10% avec la loi alimentation !) et haro sur
les jeux d’argent avec de nouvelles mesures liberticides exigées par la
doxa du jeu pathologie maladie. Le gouvernement et nos élus feraient
bien de s’interroger sur l’ethnocentrisme culturel des politiques
menées en matière de drogue et de jeu, dans un moment ou la France
populaire qui roule au diesel manifeste et dans une période ou
la colère sourde des Français "invisibles" s’exprime.
5. Yann VERDO , « Comment les drogues piratent le cerveau » : encadré « Les
jeux, une drogue ? « Yann VERDO ( Les Echos idées débats , II mars 2019)
6. Marc Valleur, Christian Bucher, « le jeu pathologique », Armand Colin,
2006, page 5
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ng>Annexe 1ng>
=
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Jean-Pierre MARTIGnOnI : : L’Etat et les jeux, l’état du jeu
(II) ( janvier 2019, I8 pages , 11 notes, 3 annexes) : commentaires sur
le colloque organisé par Olga GIVERnET (députée REM de l’Ain) et
Christophe BLAnCHET (député REM du Calvados) à l’Assemblée nationale le
30 novembre 2018 = « Jeux d’argent : enjeux et avenir d’un secteur en évolution »
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ng>( EXTRAITS )ng>
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(…)
« Assis à côté de Charles Coppolani et à coté de la « vénérable »
directrice de l’Observatoire des jeux muette, Jean-Michel COSTES a
déroulé de nouvelles mesures liberticides, agacé que « le joueur ne
reconnaisse pas sa maladie «
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JM COSTES, responsable de l’Observatoire des jeux grâce à l’OPA qu’il a
réalisé sur cet organisme (crée par un sociologue, le directeur de
Marmottan et un psychiatre) n’a fait ensuite qu’enfoncer le clou
regrettant que « très peu de joueurs consultent » comme il l’avait fait
dans LIBERATIOn cet été mais sans s’interroger une seconde - le temps
d’un doute épistémologique - pour savoir si ce constat de vacuité de la
réalité épidémiologique de cette maladie du jeu ne provenait pas tout
simplement du fait que les joueurs ne se considèrent pas comme malades
et/ou que le jeu n’est pas une maladie. De la même manière que certains
ont précisé au cours du colloque que « le jeu pouvait faire basculer
dans la précarité » sans se soucier d’inverser les perspectives à
savoir que c’est peut-être parce qu’ils sont dans la précarité que
certains se mettent à jouer, et parfois à jouer au-dessus de leurs
(petits) moyens.
JM Costes souhaite naturellement comme le directeur de l’Arjel baisser
le taux de retour aux joueurs (TRJ) ( les joueurs apprécieront) mais il
n’a pas insisté sur ce point. Car chacun sait désormais que JM Costes a
un problème avec la méthode scientifique et que son « étude » - visant
à prouver par tous les moyens la causalité de l’équation TRJ élevé =
addiction accrue - a accouché d’une conclusion qui constitue une
escroquerie intellectuelle.
Comme il n’a pu prouver la causalité de cette corrélation, rusé il a
conclu son étude par une pirouette intellectuelle qui constitue un
mensonge scientifique, une aberration épistémologique. Citons Jean
Michel Costes qui à l’époque était secrétaire général de l’Observatoire
des jeux et Charles Coppolani son Président (qui avait forcément donné
son aval à cette publication et croyez-moi ce n’est pas facile d’avoir
l’aval de Charles Coppolani pour publication nous en savons quelque
chose) (11) Voilà la conclusion abracadabrantesque de JM Costes pour
son étude « Taux de retour au joueur, addiction et blanchiment »
(publication de l’Observatoire des jeux mai 2012.) =
« La littérature scientifique n’apporte pas de preuves définitives sur
le lien existant entre TRJ élevé et addiction, non parce que ce lien
est inexistant mais parce que sa mise en évidence est très difficile,
voire impossible à démontrer sur le plan méthodologique. L’argument de
l’absence de démonstration scientifique formelle ne permet pas
néanmoins de remettre en cause la possible existence de ce lien.
Face à l’absurdité de tels propos, publiés sur le site du Ministère de
l’Économie s’il vous plait , une seule conclusion s’impose : REDUCTIO
AD ABSURDUM (expression latine à propos d’une personne qui conduit un
raisonnement jusqu’à ses plus extrêmes conséquences, y compris absurdes
et contradictoires, en allant jusqu’à démontrer la fausseté, voire la
ridicule inconsistance, des hypothèses sur lesquelles il repose.)
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Viré de l’Observatoire des drogues car favorable aux salles de shoot,
reconverti dans les jeux
Le directeur de l’ODJ - pris dans ses contradictions, l’ ethnocentrisme
des thérapies qu’il propose, ( pour les drogués il faut distribuer
dope, crack, seringue, coton, capote dans des salles de shoot(*) - pour
ne pas que les camés tombent malade( !) et attrapent le SIDA -; pour le
jeu il faut interdire , fiscaliser, surveiller, identifier, soigner) sa
méconnaissance du fait social et culturel que représentent les
pratiques ludiques des français - a naturellement proposé encore plus
de mesures liberticides.
(*) Sur le scandale (éthique, politique, financier et même
thérapeutique…) des salles de shoot et les conséquences dramatiques
pour les riverains ; lire en annexe 3 le reportage hallucinant du
journaliste Guillaume Poingt (« Salle de shoot : comment l'insécurité
ruine les commerçants du nord de Paris » du journaliste Guillaume
Poingt, le figaro du I8/9/2018)
Deux ans après l'ouverture en octobre 2016 de la salle de shoot située
dans le 10ème arrondissement et financée par la Mairie de Paris à
hauteur de
850 000 euros. Anne Hidalgo préconise l’ouverture d’une deuxième salle
de shoot qui serait consacré à l’inhalation du crack !!! Douce
France…cher pays de mon enfance….
Il faudrait pour cet addictologue opportuniste reconverti dans les jeux
depuis qu’il s’est fait viré de l’observatoire des drogues
par Etienne APAIRE président de la mission interministérielle de lutte
contre la drogue et la toxicomanie (MILDT)
: identifier tous les joueurs (notamment les turfistes et les millions
de joueurs de la FDJ) ; surveiller leur comportement; limiter voir
interdire les publicités pour les jeux ( notamment celles nombreuses de
la FDJ), cibler les groupes à risque, instituer une sorte de police des
familles comme il y a une police des jeux ; établir des modèles de
prévention primaire dans les écoles ….en attendant d’intervenir dans
les maternelles …. et pourquoi ensuite si ce n’est pas suffisant dans
les pouponnières pour que nos bambins ne deviennent pas dans 20 ans des
clients de la Française des jeux. Mais Costes, le régulateur, les
addictologues…. ne veulent pas seulement surveiller les classes
sociales joueuses - des classes dangereuses - qui sont malade du jeu
dans le savoir ( vu qu’ils ne consultent pas), cette doxa veut aussi
mettre la pression sur les opérateurs pour leur imposer « des
obligations de résultat ».
On peut comprendre dans ces conditions que - dans ce domaine comme dans
d’autres - certains français ont enfilé un gilet pour reprendre en main
leur destin face à une caste de technocrates et de médecins qui rêvent
d’un contrôle social total des populations à travers une multitude
d’impôts punitifs ; à travers une pathologisation de leurs pratiques
ludiques, festives et de leurs consommation de produits passion, de
produits plaisir ( alcool, tabac, jeu) produits à consommer avec
modération qui ne sont pas toujours bon pour la santé ( mais ça les
consommateurs buveurs, fumeurs, joueurs le savent pertinemment ) mais
qui sont parfois bon pour le moral. (….) «
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© j.p.georges. martignoni-hutin jr.sociologue, mars 2019, université
lumière Lyon 2, ISH, Centre Max Weber(CMW)UMR 5283, équipe TIPO, ISH,
Lyon, France.