Pour accueillir un casino à Pompadour, les parlementaires de la Corrèze comptent proposer une modification de la loi sur l'implantation de ces établissements dans le cadre d'une réforme globale des sociétés de jeux.
Ce n’est pas une ville thermale, ni une station balnéaire, encore moins un site climatique ou une agglomération touristique de plus 500.000 habitants… Et pourtant un casino pourrait voir le jour à Arnac-Pompadour dans les années à venir.
Son maire, Alain Tisseuil, remue ciel et terre depuis plus d’un an et demi. Son objectif : changer la loi pour que sa commune puisse déposer un dossier de candidature pour permettre à un tel établissement de jeux de s’installer dans la cité du cheval.
Un dénominateur commun : le cheval
La difficulté : éviter que ce texte permette l’implantation de nombreux établissements en France qui en compte déjà près de 200. Pour le guider, il frappe alors à de nombreuses portes et notamment à celle du syndicat des Casinos de France. « En travaillant sur la rédaction de ce texte, nous avons fait en sorte que seules deux villes puissent y prétendre : Pompadour et saumur (Maine-et-Loire) », confie Alain Tisseuil. Entre les deux communes, un seul dénominateur commun : le cheval.
Dans ces quelques lignes qui pourraient tout changer, l’installation d’un casino devrait être conditionnée à la présence d’un siège de l’Institut français du cheval et de l’équitation (IFCE), d’un hippodrome, de compétitions d’envergure internationale et un enjeu d’aménagement du territoire. Le casino le plus proche se trouve à Albignac dans le Lot mais il n’y en a pas en Haute-Vienne, ni en Dordogne, ni en Charente.
"L’idée est d’intégrer ce projet dans cette réorganisation plus globale."
Sur le sujet, le député Christophe Jerretie (LREM) a déjà rencontré à deux reprises des conseillers spéciaux au ministère de l’Intérieur mais aussi à Bercy. « Une réforme des sociétés de jeux est en préparation. Des expérimentations sont d’ailleurs en cours à Paris avec les cercles de jeux. L’idée est d’intégrer ce projet dans cette réorganisation plus globale. » À quelle échéance ? « On espère pouvoir avoir une autorisation d’ouverture dans la mandature. » À l’horizon 2022 donc.
(source :lepopulaire.fr/Emilie Auffret)